Chapitre 102. Accumulation de frustrations.
### Nicole ###
Dans mon appartement, je me sentis profondément frustrée. Je me défis de mes vêtements et me couchai nue devant ma télé. Je mis une chaîne diffusant des films roses ou porno selon les heures. Le film en cours était un navet, sans intrigue avec un dialogue se limitant à des cris de jouissance. Deux femmes se faisaient tringler par un musculator avec une bite démesurée. Les femmes n’étaient pas particulièrement belles, les seins de celle qui criait le plus étaient flasques et pendants, l’autre femme avait une poitrine encore jeune mais ses aréoles étaient démesurées.
Les gros plans manquaient d’originalité et on ne voyait que des allers-retours de la verge dans le vagin poilu de la plus vieille et la langue de l’autre léchant son intimité. Le film se termina sur une éjaculation impressionnante, jamais je n’avais vu une telle quantité de sperme en un seul orgasme.
Le film suivant était plus élaboré, il mettait en scène une jeune femme qui rêvait de son amoureux et qui se masturbait. Elle passait ses doigts énergiquement sur son intimité en pinçant ses tétons. Puis la caméra changeait de plan et montrait un jeune au corps athlétique qui astiquait son engin avec vigueur, ce n’était pas le premier à se masturber devant une femme. La scène me fit penser à Pierre et je glissai une main dans mon vagin et de l’autre je caressai mes seins en les comprimant contre mon torse. Mon corps finalement grimpa au zénith et j’eus un orgasme peu convaincant mais qui me détendit.
J’éteignis la télévision et branchai mon vibro en forme de pénis de taille raisonnable et l’enfonçai dans mon vagin. Cela me donna plus de satisfaction et je m’imaginais ramonée par Pierre pendant que ses femmes me caressaient la poitrine. Heureusement j’avais mis une alèse car lors de mon orgasme j’expulsai une bonne dose de cyprine. Avec mes doigts, je parvins à récupérer une partie que je mis en bouche. Je finis par m’endormir, tout en gardant le gode éteint dans mon vagin.
Au matin je me réveillai, constatant que je n’avais pas mis l’alarme de mon réveil mais comme je ne devais pas approvisionner la villa, je mis une robe très décolletée sans sous-vêtements et je fus encore à temps pour préparer le repas.
En passant devant la piscine, je vis que les épouses de Pierre nageaient nues en jouant à s’asperger tandis que Brigitte était étendue topless avec une main sur le maillot de son ami.
Tous me saluaient gentiment mais sans autre commentaire, je continuai vers la cuisine. Je devinai que Brigitte massait le sexe de Pierre car je crus voir le gland dépasser de la ceinture de son maillot.
En préparant les victuailles, je sentis des frissons et un écoulement entre mes jambes. Je me dirigeai vers la salle de bains et tentai d’essuyer mes fluides, mais ce fut peine perdue. Heureusement il y avait un grand tablier de cuisine qui me permit de cacher la grande tache d’humidité sur ma robe. Ce n’était vraiment pas une bonne idée de ne pas avoir mis de culotte ! Déjà les bretelles couvraient à peine mes seins et pendant que j’essayai de cacher le haut de mes seins, Pierre entra pour prendre de l’eau dans le frigo.
Son maillot était fort tendu et je devinai sa belle érection.
– Bonjour Pierre, (je ne voyais pas quoi lui dire pour engager la conversation).
– Bonjour Nicole, sans vouloir te stresser, qu’y a-t-il au menu aujourd’hui ?
– Vu la température élevée annoncée je me proposai de vous servir de la viande froide et des légumes : tomates farcies à la mozzarella, courgettes, concombres !
– Merci Nicole c’est très prometteur !
Je vis que la vision de Pierre était scotchée sur mon corps et plus particulièrement sur ma poitrine que le tablier cachait à peine. Moi, je ne pouvais détacher mon regard de son érection. Je profitai de ma proximité devant le frigo pour le frôler et tendre le bras vers le plateau de viande. Pierre recula légèrement mais je réussis quand même à glisser ma main contre sa hanche. Ce n’était pas une bonne idée, car si Pierre resta de marbre, moi j’eus des frissons et sans la réaction rapide de Pierre le plateau de viande aurait valsé par terre.
En attrapant l’assiette sa main et son bras touchèrent ma poitrine et je ne pus maîtriser un gémissement. Pierre déposa la viande et se tourna vars moi.
– Excusez-moi Nicole, je ne voulais pas vous perturber !
– Ce n’est pas grave dis-je en plaçant ma main sur son torse.
Ce fut ma deuxième erreur ! Ce contact était comme un choc électrique et je dus m’appuyer contre lui pour ne pas tomber.
Je ne pus approfondir le contact car Ninah fit son entrée dans la cuisine ceinturée par un drap de bain, elle me vit appuyée contre Pierre et me regarda avec des yeux accusateurs !
– On t’a peut-être déjà posé la question : que mange-t-on ce midi ? demanda-t-elle.
– Tu es toujours gourmande ! déclara Pierre.
– Oui Pierre, mais j’essaye de grappiller quelques recettes de Nicole, pour mieux te séduire, car c’est toi le jouisseur !
En disant cela, elle haussa les épaules ce qui fit tomber son drap de bain ! Son corps merveilleux me donna des contractions dans le bas-ventre.
– C’est moi ou Nicole que tu veux séduire ? dit Pierre.
– Oh pardon ! ce n’était pas intentionnel ! dit-elle en se penchant pour ramasser le textile.
– Tu es trop belle Ninah ! mais maintenant je dois préparer le repas. Dis-je d’une voix rogue.
J’étais vraiment troublée, encore accentué par le geste de tendresse de Pierre qui se saisit de l’étoffe pour la ceindre autour des reins de sa concubine. Faisait-il exprès de ne pas couvrir sa poitrine ?
Ce fut Ninah qui corrigea sa tenue en remontant le drap juste sur ses aréoles. Et en donnant un coup taquin dans le ventre de Pierre.
– Ah ! le blanc vicieux ! dit-elle en prenant un parler exagéré de négresse, on n’est pas en brousse ici ! Patron on est en France !
– Mais ti es ma femme ! Reprit Pierre avec le même accent. Je peux jouir de la vue de ton corps !
C’était de trop pour moi ! Mes jambes ne me portaient plus ! Je parvins à me retenir d’une main au bord de la table qui me faisait face, Ma main libre serrant mon sein qui n’était plus couvert par le mince tissu de ma robe !
Il régna un silence dans la pièce jusqu’à ce que Pierre me relevât aidé par Ninah qui couvrit mon sein. Mais l’opération n’était pas innocente, Elle toucha involontairement mon téton, suscitant un autre frisson et un long gémissement. J’étendis ma main pour me redresser et frôlai le sexe de l’homme.
– Oh Nicole, tu es malade ? dit Ninah.
– Non, pas du tout, c’est sans doute la chaleur et le soleil que j’ai pris. Je suis venu à pied de chez moi, c’est sans doute une erreur.
– Attends assieds-toi dit elle, je t’apporte un verre d’eau !
Je pris le verre qu’elle me tendait, mais je me rappelais les paroles de Brigitte « Surveille aussi ton alimentation et ne laisse pas traîner ton verre. Ninah possède beaucoup de produits ». Je surmontais cependant ma peur et bus une petite quantité du breuvage proposé. Je n’avais pas vu l’origine de la boisson mais je supposai qu’elle sortit du frigo.
Pierre sortit de la cuisine me laissant seule avec l’Africaine. Ninah compris que j’étais profondément troublée et me serra contre son corps. Elle défit mon tablier, sans doute pour me permettre de respirer plus aisément. Elle ne fut pas très surprise de voir la tache d’humidité qui s’était encore étendue sur ma robe.
– Nicole, dis-moi, c’est moi qui te donne ce trouble ?
– Oui, mais en partie seulement, Il y a aussi la proximité de Pierre !
NDA : oui, j’entends les râles de désappointement jusque sur ma planète. Mais je dois scinder…
Annotations