Chapitre 108. Le jacuzzi.
### Ninah ###
Waouh, je me dépêchai de défaire les bagages, Amina comprit ma hâte et m’aida à tout ranger dans l’armoire. Pierre nous regarda avec son air de jouisseur que je connaissais bien. Il semblait aussi pressé que nous pour profiter du jacuzzi. Il mit en route le chauffage, ce qui enclencha le jet de bulles.
Il revint dans la chambre pour se dévêtir et puis entièrement nu, sa lance dressée, il entra dans le bain à bulles. Amina me regarda, se déshabilla et s’approcha de moi.
– On y va aussi ? Je n’ai encore jamais été dans un bain à bulles, cela doit être excitant de sentir les bulles caresser mon corps et spécialement entre les cuisses.
– Oui, dis-je, de plus on peut se caresser comme dans la piscine. Oui, d’ailleurs je suis sûre que Pierre nous attend.
Je jetais quand même un regard sur le paysage pour être certaine que personne ne pouvait nous voir. Rassurée, je m’avançai sur la terrasse en faisant une pirouette pour plaire à Pierre. Je vis qu’il plongea sa main dans l’eau et je me doutai bien qu’il caressait son sexe, même si les bulles ne donnaient pas une vue claire sur son corps dans l’eau.
L’eau était à bonne température et Amina me saisit par les hanches pour garder l’équilibre pour rentrer dans l’eau avec moi. Nous prîmes place chacune d’un côté de Pierre sur les sièges placés en cercle moulés dans le fond du bain.
Comme je le pensai, le flux des bulles sur ma peau me donnait des chatouilles comme si Pierre glissait ses doigts sur mon corps.
– J’adore ! criai-je. Ohh, c’est délicieux.
Je compris très vite que je pouvais me placer de telle façon qu’un jet de bulle vint chatouiller mon intimité. Je me demandai si je pourrais obtenir un orgasme rien qu’à me laisser caresser par l’agitation de l’eau sur mon corps.
L’eau tiède était vraiment délicieuse, je tournai ma tête vers Pierre et Amina et vis qu’eux aussi trouvaient la baignade très agréable. Amina se caressait sous l’eau et semblait jouir silencieusement du bien-être, tandis que Pierre était comme assoupi. Mais ce n’était qu’une apparence, à travers les remous causés pas les bulles je vis que sa main astiquait vigoureusement son chibre. Je mis ma main sur la sienne et le regardai dans les yeux.
– Mon amour, tu ne voudrais pas que je t’aide ?
– Oh, il n’y a pas de refus, mais je ne voulais pas te déranger. Je voyais que toi et ta sœur vous étiez tellement détendues.
– Oui, bien sûr, dis-je, mais c’est mon rôle de te donner du plaisir où tu veux et quand tu veux.
– Ninah, une chose cependant, ne me pousse pas jusqu’à l’éjaculation, on ne va pas saloper l’eau du jacuzzi dès le premier jour.
– D’accord, tu jouiras dans ma bouche. Dis-je.
– Si tu veux.
Pierre passa ses doigts sur ma poitrine, combiné avec les bulles caressant mon clitoris, je sentis mon désir grimper Je décidai de sortir de l’eau.
– Pierre, je ne tiens plus, lèche-moi, je resterai hors de l’eau jusqu’à ce que tu me calmes.
Je m’assis sur le bord, gardant mes jambes seulement dans l’eau, Pierre se pencha et mordit doucement mes lèvres intimes. Je frissonnai sous la morsure et Pierre me souriait content de son attaque sur mon sexe. Je pris sa tête pour serrer sa bouche entre mes jambes. Il prit un malin plaisir de titiller mon clitoris en entrant et sortant sa langue de l’entrée de mon sexe. J’appuyai encore plus fort sur sa tête, je ne voulais pas qu’il me laisse. Je voulais jouir. Amina sortit également de son siège en prenant appui sur les épaules de Pierre. Elle mit sa bouche sur mes seins pour sucer mes tétons et occasionnellement les mordiller. C’était trop fort et je ne pus retenir mon cri long comme un gémissement. Tout mon corps fut secoué de spasmes mais je voulus que Pierre continue et je gardai ma prise sur sa tête. C’était violent et ce n’est qu’à la fin des secousses de mon ventre que je libérai sa tête. Il profita pour lécher la cyprine qui coulait sur mes cuisses.
– Merci Pierre, c’était vraiment délicieux, à mon tour maintenant.
– Attends Ninah, je voudrais d’abord glisser mes seins sur sa lance, avec les bulles cela devrait faire grimper son désir. Tu veux prendre sa verge sous l’eau ou tu veux qu’il sorte son ventre de l’eau.
– Non, il peut rester ainsi, je le prendrai sous l’eau.
Mais c’était plus facile à dire qu’à faire, Pierre était loin de jouir et je devais sortir ma tête régulièrement pour reprendre mon souffle. Puis soudain, je sentis son pénis se raidir annonçant son orgasme et je gardai ma bouche serrée sur son gland. Je reçus un jet puissant suivi d’autres vibrations plus modérées. Rien ne s’était perdu hors de ma bouche. Je sortis ma tête pour respirer et vider ma bouche, Pierre me garda contre son torse.
– Merci, ma gazelle, tu as été géniale. Et toi Amina, tu veux ta part ?
– Pour le moment Pierre, je voudrais encore rester encore dans l’eau, c’est extrêmement relaxant. Garde-moi dans tes bras.
Après un temps indéterminé nous sortîmes tous de l’eau car ma peau commençait à se friper. Les essuies de bain étaient très moelleux et je profitai pour essuyer Pierre en détail. Il trouva mon toucher très intéressant, car je vis que son sexe se redressa malgré notre étreinte récente. Amina voulut aussi que je la sèche, comme je ne pouvais rien refuser à ma sœur, je me mis à son service.
– Oh oui Ninah, j’adore tes gestes tendres, pourrais-tu me masser avec le karité ?
– Tu désires que je me joigne ? demanda Pierre qui avait revêtu le peignoir de l’hôtel.
– Oui, Pierre, répondit-elle, mais je veux juste un massage sérieux et relaxant, car ce sera pour aller manger après. J’ai vu que l’hôtel demande de respecter les heures des repas pour garantir la qualité.
Amina se coucha sur le lit d’appoint, je commençai par ses pieds en insistant sur la plante puis remontant jusqu’à ses mollets. Pierre par contre massa sa nuque et les épaules. Je fus amusée de constater que Pierre ne restait pas insensible à la vue de sa femme alanguie. Amina malgré sa demande pour un massage sérieux, fut la première à enfreindre sa demande et plaça sa main entre les plis du peignoir pour donner une caresse tout en douceur à son entrejambe.
Moi, je remontai vers ses cuisses en insistant sur le bas de son ventre, sans m’introduire entre ses lèvres intimes. Amina écarta néanmoins légèrement ses jambes comme dans une invite, mais je négligeai ce signal et remontai sur ses muscles abdominaux. Je m’amusai à semer des bisous sur son ventre.
Pierre était arrivé à son torse et fit un massage très doux autour des seins de sa femme sans toucher les tétons. La verge de Pierre pointait dur dans l’espace ouvert de sa sortie-de-bain, mais Amina n’insista pas sous peine de voir ce massage se dégénérer. Au contraire il demanda à Amina de se coucher sur son ventre.
Je repris mon massage sur le haut de ses cuisses et ses muscles fessiers, Amina à nouveau écarta ses jambes ce qui me permit de bien masser en profondeur son anus et le périnée. Amina soupira d’aise mais je ne fis aucun geste déplacé.
Pierre entre-temps massa vigoureusement les muscles dorsaux de sa bien aimée en ne négligeant aucun muscle.
– Voilà, dit-il, est-ce que tu es détendue maintenant ?
– Oui, Pierre, merci et aussi à toi Ninah, je vais m’habiller et nous pourrons passer au restaurant. Ninah je suppose que nous mettons le boubou coordonné comme hier, mais je ferai une petite retouche pour que tu ne fasses pas de strip-tease comme hier.
– Oui, ce serait gentil, répondis-je.
Amina fit la petite correction. Je voyais le regard admiratif de Pierre qui s’était habillé entre-temps. Son pantalon cependant montra une protubérance qui nous fit rire. Pierre nous embrassa sur nos épaules.
– Vous êtes en beauté ce soir. Venez, profitons de la soirée.
Nous rejoignîmes le bâtiment principal, où le maître d’hôtel nous guida à notre table. L’homme était environ du même âge que Pierre et ne se privait pas de nous mater. Comme c’était un menu de dégustation, nous n’eûmes pas à choisir les divers mets. Pierre accepta les vins proposés par le maître d’hôtel.
Amina et moi, nous fûmes prudentes avec le vin car nous ne voulions pas rentrer dans notre suite en trébuchant. Toutes les deux, nous voulions encore profiter un peu du bain à bulles en regardant le clair de lune sur la mer. La chambre n’avait qu’une faible veilleuse et la terrasse était complètement plongée dans le noir. Amina et moi nous étions dans le jacuzzi, Pierre resta assis sur le fauteuil à l’extérieur, il avait mis son kimono et profitait du panorama.
– Pierre, tu nous rejoins ? L’eau est délicieuse, dit Amina, je voudrais tes mains sur mon corps.
– Je te vois à peine dans l’eau, dit-il.
– Oui mais le bain n’est pas immense, je suis certaine que tu me trouveras même à tâtons.
– Oui, ma douce, rassure-toi, je vois des reflets de la lune sur vos seins, je ne risque pas de me perdre.
– Alors qu’attends-tu ? Tes femmes te désirent et la combinaison des bulles et les caresses de tes mains devraient nous plaire.
Pierre s’approcha et défit son kimono. La lune éclaira sa peau blanche et nous laissa admirer son sexe dressé. Avant même qu’il pénétrât dans l’eau, je mis une main sur ma fente et tendis ma main libre vers sa lance où je sentis la main de ma sœur qui avait la même idée. Toutes les deux, nous glissions nos doigts en douceur sur son chibre. Amina voulut aller plus loin et découvrit son gland.
– Doucement les filles, je veux garder assez d’excitation pour vous donner votre plaisir. C’est très amusant de deviner vos corps dans l’eau, où je vois de temps en temps des reflets de la lune briller sur vos seins mouillés.
– Viens Pierre, cesse de faire des poésies, viens dans l’eau et caresse-moi. N’aie pas peur si tu te trompes de femme dans l’obscurité, ce sera toujours ta femme !
– Je ne serai donc pas infidèle, dit-il.
– Bien sûr que non, tu devras de toute façon nous satisfaire toutes les deux. Et je suis certaine qu’au toucher tu feras la différence, dit Amina.
– Oui, bien entendu, vos coiffures sont totalement différentes, Toi Amina avec tes longues tresses, alors que Ninah a juste quelques centimètres de cheveux.
– C’est tout ? demandai-je.
– Le reste est plus subtil, dit-il. Lorsque je touche vos seins à l’aveugle, je dois me baser sur la taille de vos tétons lorsqu’ils sont érigés. Car en taille vos seins se différencient très peu dans le noir.
– Quoi encore ? demandais-je prenant comme un jeu à lui demander comment il pouvait nous distinguer dans l’obscurité.
– Oui, bien sûr si je passe mes doigts sur vos nombrils, Amina tu as un creux alors que Ninah a un nœud dans le centre.
– C’est tout ?
– Il reste un peu de différences au niveau des fesses, vous êtes toutes les deux peu pourvues au niveau de votre fessier, vos intimités sont toutes les deux rasées au plus près.
– Normal, dit Amina, chaque semaine nous nous rasons mutuellement ! ajouta Amina.
– Je reconnaîtrais vos intimités car vos lèvres intimes sont différentes et surtout lorsque je vous pénètre.
– Ah, raconte ! Y a-t-il une différence dans ta jouissance ? demanda Amina.
– Oui, bien entendu, comprenez-moi bien, vous réagissez différemment lorsque je vous pénètre. Vous me donnez toutes les deux énormément de jouissance, mais vos soupirs sont différents et vos muscles du vagin réagissent différemment.
– Donc lorsque tu nous pénètres tu sais immédiatement laquelle tu baises ? Même si on ne soupire pas ?
– Je crois que je saurais vous reconnaître.
– On fera le test un soir, mais maintenant je veux que tu nous donnes du plaisir et tu me reconnaîtras car je veux gémir. Dit Amina, tu dois reconnaître nos mains aussi.
– Oui, vos mains sont différentes, Ninah tu as des mains plus musclées et ta prise sur ma verge est plus ferme. Amina, tu es plus douce, mais tu cherches à me donner des caresses plus élaborées. Er détail non négligeable, Ninah a les ongles très courts tandis que toi Amina tes ongles sont un peu plus longs.
– Et nos bouches ? demandais-je.
– Mais c’est un interrogatoire ? Ne soyez pas jalouses mais vos bouches sont totalement différentes. Amina tes lèvres sont plus fines comme ta maman, Ninah, les tiennes sont un peu plus pulpeuses. Mais toutes les deux vous embrassez et sucez à merveille. La différence me donne du plaisir mais je ne saurai me passer de vous.
– Donc tu ne choisiras jamais laquelle tu préfères.
– Non, Je vous aime toutes deux, vous m’êtes trop essentielles.
– Oh, dit Amina, on t’aime aussi et on n’est pas jalouses, bien sûr on a des différences physiques et je crois que notre attitude a beaucoup de différence aussi.
– Bien sûr mes chéries, vous êtes uniques.
– Laisse-moi t’aimer dit ma sœur en chevauchant Pierre dans l’eau.
NDA : La suite bientôt !
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