Chapitre 112. Tout a une fin. – Le retour.
### Pierre ###
Le voyage vers Paris se déroula sans problème, l’autoroute était assez encombrée mais le passe électronique fourni avec la voiture de location nous évita pas mal de files aux péages.
Notre arrivée à la suite de l’hôtel fut accueillie bruyamment par la soubrette qui fit une fête de baisers et caresses à mes femmes. Je restais en dehors de ces débordements mais Amina et Ninah se réfugièrent dans une chambre d’où provinrent des cris et gémissements.
Bien une heure plus tard, la fille réapparut, elle était encore dépoitraillée ce qui me montra l’intensité des ébats. Amina suivit quelques minutes plus tard. Elle avait revêtu un des peignoirs de l’hôtel mais ne l’avait pas refermé me montrant ainsi ses tétons dressés. Ninah encore émue suivit quelque temps plus tard et vint directement s’asseoir sur mes genoux. Son parfum de noix de coco était altéré par l’odeur épicée de sa cyprine.
– Pierre, cette fille m’a rendue folle de désir, laisse-moi prendre mon plaisir car elle n’avait des caresses qu’exclusivement pour Amina.
– Tu as de la chance, vos cris et soupirs m’ont émoustillé au-delà du raisonnable et je serais heureux que tu en profites pour me calmer.
Elle se tourna pour me faire face et inséra ma lance dans son vagin. Amina vint s’asseoir sur le divan pour caresser les seins de sa sœur.
– Pardon Ninah, j’ai été fort égoïste dans mes caresses avec Laetitia, laisse-moi te calmer pendant que Pierre te ramone.
Ce fut un spectacle très plaisant, les seins de Ninah secoués par sa chevauchée et pincés et sucés par Amina. Les cris de son orgasme réveillèrent mon soldat encore plus intensément et la boyesse reçut une salve de mon jus ce qui décupla sa jouissance.
Lorsque Ninah se retira comblée, Amina reprit la suite avec sa bouche, aspirant les traces de sperme et de cyprine mêlées. La vicieuse savait très bien m’astiquer et j’eus à peine le temps de profiter que ma jouissance reprit le dessus. J’eus comme un voile noir durant quelques secondes ce qui prouva l’intensité de mon plaisir. Puis je vis le baiser profond des deux femmes se partageant le contenu de la bouche d’Amina. Elles semblaient apprécier comme d’habitude le goût de mon sperme. Pendant de longues minutes ce furent des baisers, des gémissements et même des masturbations féminines et des caresses de mon pic. Ninah réussit à me faire jouir une nouvelle fois pour le plaisir de mes deux femmes.
La fatigue de la route et les ébats à l’arrivée furent beaucoup pour ma résistance et je sombrai dans un repos bienfaisant.
### Amina ###
Pendant que Pierre se reposait, je pris l’opportunité d’appeler Gisèle.
– Super, Amina, me répondit-elle, je suis vraiment contente que tu me rappelles. Quand veux-tu qu’on se voie ?
– Demain serait parfait si cela t’arrange de venir ici à l’hôtel car Pierre à l’intention de retourner à Kinshasa à la fin de la semaine.
– Oui, je viendrai début de l’après-midi lorsque ma fille Françoise se réveillera de sa sieste. Si elle a faim durant notre visite, je pourrai toujours la nourrir au sein chez vous. Car j’ai une grande production de lait.
L’après-midi fut occupée par le tri des affaires, Pierre suggérant d’envoyer le maximum en bagages non accompagnés. Pierre proposa d’acheter quelques malles métalliques qui seraient expédiées par avion, ce qui nous laisserait qu’une ou deux valises de bagages pour le trajet.
Cela nous occupa jusqu’au soir, avec quelques négociations car nous, les femmes voulurent garder nos plus beaux vêtements français à portée de main pour parader à notre arrivée à Kinshasa. Finalement Pierre dut arbitrer gentiment quelques choix impossibles. Ce qui se fit dans une bonne ambiance de baisers et de caresses.
Lorsque Gisèle arriva, Pierre venait juste de fermer et cadenasser les malles prêtes à être enlevées vers l’aéroport.
Ce furent de longues embrassades entre Gisèle et moi. Je lui présentais ma « sœur » et mon mari. Tous, nous étions en admiration devant la jolie petite fille très sage. Gisèle avait beaucoup à raconter, mais je ne voulus pas ennuyer Pierre et Ninah de bavardages de souvenirs et nous nous isolâmes dans une des chambres de la suite.
Je ne résistais quand même pas à poser LA question : qui était le père et où était-il ?
– Oui, dit-elle la question a été délicate. Albert et moi nous nous sommes connus en dernière année. Notre attirance a été fulgurante et nous avons terminé assez rapidement au lit. Seulement nous n’avons pas été prudents. Lorsqu’Albert a obtenu son contrat pour les États-Unis, je ne savais pas que j‘étais enceinte et je n’ai pas osé lui révéler. Mes parents n’ont pas apprécié, ce n’est qu’après la naissance que j’eus le courage de lui avouer qu’il avait une fille.
– Quelle fut sa réaction ?
– D’abord, il croyait que c’était une blague. Il voulut régulariser mais il aurait fallu attendre ses congés ou bien j’aurais dû aller aux US pour me marier et vivre avec lui. Mais en y réfléchissant, ce ne sera pas pour demain. Je ne sais pas si c’est une bonne idée de le forcer à m’épouser.
L’après-midi avançait vite, la petite Françoise se réveilla et Gisèle lui présenta son sein pour lui donner à manger. L’apparition de son sein me donna des vibrations dans mon bas-ventre et je m’imaginais déjà dans quelques mois faire le même geste avec mon enfant. Finalement le bébé fut rassasié et elle s’endormit repue. Les adieux furent émouvants, avec la promesse de se tenir au courant par e-mail, Ninah et Pierre reçurent un bisou et elle partit se demandant quand elle nous reverrait.
Le soir, Pierre nous invita à manger dans un restaurant « Au pied de cochon » près des Halles de Paris où nous prîmes chacun des plateaux de fruits de mer « Haute mer ». Pierre recommanda ce plat car nous n’aurions jamais l’occasion d’en manger de pareils à Kin. Ninah et moi nous revêtîmes nos plus beaux boubous, qui dénudaient nos épaules. Nous eûmes un certain succès qui me fit repenser à cet article des princesses africaines en visite à Paris. Heureusement cette fois-ci il n’y eut aucun photographe à l’affût.
La nuit fut calme, nous entourâmes Pierre de notre tendresse en le remerciant pour ce beau voyage. Pierre voulut nous faire plaisir pour la dernière nuit à Paris. Pour le mettre en appétit nous lui fîmes une exhibition de nos caresses pour terminer en ciseaux collant nos intimités très serrées jusqu’à un premier orgasme. Pierre était proche et profita de nos attouchements sur sa lance. À la fin je voyais que son gland s’humidifia de son jus et l’invitai à me copuler. Pierre me pilonna jusqu’à la deuxième extase facilitée par les caresses adroites de Ninah. Ninah prit ma place et profita de l’érection de Pierre pour prendre son plaisir. Je suis certaine que son cri de jouissance s’entendit dans les chambres voisines.
Le lendemain, le préposé de la location de voiture vint récupérer le véhicule et une limousine nous transporta à Roissy-Charles de Gaule. Le départ se fit comme dans un rêve. Les formalités de sortie de la France furent simples vu que nous étions résidentes en RDC. Par contre nos bagages furent examinés en détail. Je trouvai que Pierre avait eu une bonne idée d’envoyer la plus grosse partie des bagages dans les malles qui seraient contrôlées à l’arrivée.
À Kinshasa nous fûmes accueillis par Zakpa et le DRH. Il nous rassura que tout était en ordre à la villa, où le gardien nous souhaita la bonne arrivée.
Nous étions fatigués, la nuit était déjà tombée mais Ninah dégela de quoi manger et nous dormîmes sans interruption jusqu’au lendemain.
### Pierre ###
Je me réveillai le matin, entendant des bruits dans la salle à manger et constatai que Ninah avait déjà déserté le lit et nous prépara des petits pains frais. Ce petit-déjeuner sera sobre m’annonça-t-elle lorsque je la rejoignis.
Je téléphonais au gynécologue qui avait soigné Ninah pour prendre rendez-vous pour Amina pour le premier examen de grossesse. Il nous reçut en fin de matinée. L’examen rapide du sang confirma que ma femme était enceinte, les autres résultats sanguins ne seraient disponibles que dans deux ou trois jours. Puis il examina le ventre à l’échographie, mais c’était beaucoup trop tôt. Il nota dans son agenda de revenir dans deux mois.
Amina était légèrement déçue espérant qu’on puisse déjà voir le fœtus. Le médecin lui donna un livre bien documenté, pour que ma chérie puisse en apprendre un peu plus sur les longs mois à venir. Au moment de partir, le docteur me demanda des nouvelles de Ninah, dont il avait gardé l’excellent souvenir d’une jeune fille très courageuse. Je pus le rassurer et le remerciai de s’être souvenu de la boyesse.
NDA : Voilà, ceci est la fin du deuxième tome ! Le troisième épisode est en préparation. Je ne vous dévoilerai encore rien, mais pour celles et ceux qui suivent cette aventure, ils ne seront pas déçus.
À très bientôt pour le tome 3 de Nuits africaines.
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