Ma vie
Mes vacances d'été se sont bien passées. J'ai pu me reconstruire. Un nouvel établissement où j'étais sûre que personne n'irait sauf les quelques copines que je m'était faite en 6e. A quelques semaines de la rentrée, j'ai fait de grosses crises d'angoisse. Ma mère m'avait proposé de ne pas y aller, mais j'étais déterminée à vivre MA vie. Alors je suis allée dans ce lycée comme tous les élèves normaux. Et mon début d'année s'est super bien passé, je me suis faite plein de nouveaux amis sans forcément le vouloir,je goûtait enfin au bonheur. Je vivais enfin MA vie. J'étais en classe de seconde en ASSP (Accompagnement Soins et Services à la Personne). Un jour, plus précisément le 08 Septembre 2021 avec un petit groupe d'amis, nous avons décidé de sortir manger en ville après les cours. Nous étions plusieurs et cela ne dérangeait pas nos parents. Nous avons passé commande au Subway, puis sommes allés manger à l'extérieur parce qu'il faisait beau.
A un moment, un ami que nous allons appeler Marc m'a embêté en prenant mon téléphone mais toujours sur la rigolade. Et un homme est apparue et m'a dit :
- Hé ! Donna ! Si le mec il t'emmerde tu me le dis, je lui défonce sa gueule.
Cet homme, je ne le connaissais pas et je ne le connais toujours pas. Je lui est donc répondu :
- Pas besoin de ton aide pour me défendre, je sais me battre.
- Toi ? Tu sais te battre ? Me dit-il
- Oui je sais me battre. Insistais-je.
Il enleva sa veste et ses lunettes, et se mit face à moi. M'étant forger une carapace contre la peure, et continue à fixer son regard. Nos visages étaient à 3 cm l'un de l'autre. J'ai eu l'horrible malheur de me reculer et de pencher la tête pour me dégager les cheveux de mon visage. Il a profité de ce moment pour m'attraper par le coup et essaya de m'étrangler. Ma carapace contre la peur n'était pas totalement efficace mais m'a quand même permise de faire quelque chose que je n'aurais jamais fait dans sa vie à elle. Je me suis défendue. J'ai frappé la pliure de son côté pour qu'il puisse le plier et que je puisse respirer. S'en est venu une bagarre. Nous nous sommes mis des coups de points, il m'a jetée contre un mur et m'a roué de coup. Je ne me suis pas laissé faire. J'ai tapé dans les oreilles à l'aide de mes deux mains puis l'ai attrapé par les épaules afin qu'il ne puisse pas s'enfuir pendant que je lui mettait un coup de genoux dans le diaphragme. Il décida de partir, et, pris d'une grande peur total, nous avons tous ramasser nos affaires. Au moment où nous allions partir, l'homme se repointe :
- Eh ! Donna ! Viens voir ce que j'ai là !
L'homme s'approcha de moi fouillant dans sa poche droite du pantalon il en sortit un petit ustensile que je n'arrivait pas à identifier. Puis au moment où il déplia son objet, je me rendis compte qu'il s'agissait d'une arme blanche. J'était tellement focalisé sur son arme pour éviter toutes attaques que je peux vous dire exactement ce que c'était. C'était un opinel Taille 7 bleu marbré vert. Il a voulu se ruer sur moi, mais mon ami Marc s'est mis entre nous deux. Dieu merci, il n'a rien eu. Mais l'homme avait bien l'intention de me tuer :
-Tu as de la chance Donna. Dans ma voiture, j'ai un flingue, je n'aurais pas hésité une seule seconde à te foutre une balle en pleine gueule. A toi et tes petits copains.
Après cela, nous sommes partis en courant. Nous avons attendu jusqu'à 16H30 au travail de la maman de Marc. Puis nous avons pris notre bus à 17H. Je suis rentré chez moi et me suis effondré en larme dans les bras de ma mère en lui expliquant tout ce qu'il c'était passé. Elle m'a emmené aux urgences et n'ont constaté qu'une simple entorse au poignet. Me plaignant de grosse grosse douleurs à la mâchoire plusieurs jours après. Elle a alors décidé de m'emmener chez le médecin qui a constaté que l'homme m'avait déplacé la mâchoire et m'envoyait faire une radio supplémentaire ou ils ont découvert que j'ai en réalité une triple entorse ! j'ai également porté plainte. Ils n'ont pas accepté le témoignage de mes amis autre que Marc sous prétexte qu'ils n'avaient pas essayer d'interrompre la bagarre pour m'aider. Ils devaient auditionner Marc mais ne l'ont jamais fait. Un jour, j'apprends par une amie à ma mère qui est policière que la dame qui a pris ma plainte a fini en arrêt et pour pouvoir continuer d'avancer sur les enquêtes, ils se sont partager les dossiers de cette dame. Mais pendant l'échange, ils ont perdu mon dépôt de plainte. Et depuis, plus de nouvelles. Nous ne savons pas s' ils ont des suspects, ou s' ils ont même retrouvé mon dossier. Depuis, je ne sors plus les cheveux détachés, ils sont toujours plaqués pour que je puisse toujours avoir le visage libre au cas où je devrais me défendre à nouveau. J'ai était sous cachet pour pouvoir dormir. Cette année-là, j'ai encore subi du harcèlement scolaire. Du harcèlement moral pour être plus précis sur le type de harcèlement. Et je ne m'en suis pas préoccupé. Je me corrige : je m'en suis peu préoccuper. Ça me faisait mal. Je me scarifie toujours, mais moins. Raphaël m'a invité à boire un verre un soir après les cours. Je lui avais annoncé mes sentiments la veille. J'étais toute stressée le soir où il est venu me chercher au lycée après les cours. Je savais que je n'échapperais pas à la fameuse discussion. Nous avons beaucoup parlé pendant cette soirée. De ce qui allait comme de ce qui n'allait pas. Ça m'a beaucoup aidé à parler avec lui. Quelque temps après, cette histoire de harcèlement c'est stopper. J'ai continuer ma fin d'année scolaire calmement jusqu'au 8 Juin 2022. Où un garçon c'est permis de me toucher sans mon accord. (Je suis désolée mais je ne suis pas encore prête à vous raconter les détails, c'est encore tout frais dans ma tête pour moi sachant que mon établissement scolaire m'a traité de menteuse quand j'ai dit de quel élève il s'agissait). Cela m'a fait retomber à 0. Le 18 Juin 2022, je me suis scarifiée à pleine balle comme au début. J'étais en vacance le 09 Juin 2022. Ça m'a permis de me reconstruire un petit peu. Le 03 Juillet 2022, Raphaël et moi nous sommes mis ensemble.
Ma rentrée en classe de première s'est très bien passée, j'ai eu une classe formidable dans laquelle je suis toujours aujourd'hui. Raphaël et moi sommes toujours ensemble au bout de 7 mois et presque 8. A l'heure d'aujourd'hui, je n'ai que de gros soucis de santé, mais je peux enfin dire pleinement je vis MA vie.
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