[ Voici mon texte en réponse au défi de Gwendolyn Evans. ]

« Grand-mère, grand-mère, tu me racontes une histoire, demande Milo.

- Bien sûr, mon chéri. Maintenant que tu as 10 ans, je pense que tu es prêt pour entendre le récit de la légende du village. »

A ces mots Milo ouvrit de grands yeux.

« Installe toi bien mon petit et ouvre grande tes oreilles. Wilmer est né dans une famille pauvre. Son père était un lâche et il partit à la naissance du quatrième enfant lorsque Wilmer avait dix ans, laissant sa femme avec quatre mômes sur les bras. Le salaire de la mère, qui travaillait dans un bar, n'était plus suffisant, et Wilmer dû arrêter l'école pour travailler dans les champs. Il s'épuisa dans les champs pour que ses frères et soeurs puissent continuer à aller à l'école. Au départ, Wilmer était un garçon foncièrement bon mais ça c'était avant. Avant qu'il revoit son père à la télé. Son père qui était devenu riche et qui vivait dans le luxe, mais qui n'avait même pas pensé à sa famille. En voyant cela, Wilmer perdu la tête. Cela le révoltait de voir que des hommes et des femmes malhonnêtes puissent vivre dans le luxe et le bonheur tandis que d'autres vivaient dans la misère et devaient renoncer à plein de choses pour vivre. Alors avec l'aide de son ami de toujours, Kevin, il élabora un plan. Car vois-tu Wilmer n'avait pas eu la chance de continuer l'école mais il n'en avait pas vraiment besoin car c'était un génie. Et le plan qu'il élabora était digne d'un génie. Pendant plus d'un an, il creusa avec l'aide de Kevin et de quelques autres jeunes du village, un tunnel. Et sait-tu où menait son tunnel ? Il partait de la maison de Wilmer à la banque. Une fois son tunnel prêt, Wilmer cambriola la banque. Une fois son butin en poche, il partit avec sa famille et ses amis qui l'avait aidé, dont Kevin. On le rechercha pendant longtemps mais jamais personne ne réussit à le retrouver. Et aujourd'hui encore, on ne sait pas où il est parti, mais certains disent qu'avec l'argent du butin, Wilmer fit le tour du monde et redistribua l'argent aux pauvres, un peu comme un Robin des Bois. Et au village, on s'en souvient comme du méchant au grand coeur qui réussit là où personne n'avait jamais réussit. »