Mon imagination
Dépasse parfois ma raison
J’imagine l’horreur
A en faire peur
Je voie la demoiselle
Extrêmement belle
Sa chevelure d’or
Couvrant son corps
Je la distingue haut perché
Pour faire la jolie poupée
O si mignonne
Vraiment pas nonne
Pourriez-vous résister
A ses baisers éloignés
Moi, j’y ai succombé
Où est le péché
Je m’approche
Si proche
Je la touche
Jusqu’à la bouche
Je la caresse
Sur les fesses
Dans mes bras
Je n’y croie pas
Cette sensation
De tentation
Je la veux
Encore mieux
De mes lèvres
S’arrête la trêve
La folie
M’envahit
De petits baisers sur sa trachée
Je la mords à la déchirer
Et d’un jet
N’est plus ce qui était
Éclats de rouge
Mortelles images
Jaillissent en flots
Ce qu’il y a de plus beau
Et sa respiration
Devient inondation
Petites bulles écarlates
Éclatent
De sa gorge tranchée
Elle va se noyer
Respire Petite Fleur
Voies que tu meurs
De ton regard paniqué
Je ne sais ce qui me plait
Le pourpre de tes cheveux blonds
Ou cette rigole dans tes vallons
Regardes-moi encore
Et contemples-y ta mort
Avant que tes yeux
Ne deviennent vitreux
Petite éphémère
Désormais ton esprit erre