Nuits Fauves
Lorsque la nuit enveloppe le ciel ; c'est comme un masque qui se pose sur un visage. On y cache ce que l'on ne supporte pas voir, on camoufle la honte.
Le fauve lui, rugit. Il domine. Il vit. Il ouvre la gueule aux dents bien plus qu'acérés. Le fauve est craint. Respecté. A la fois envié et redouté.
Nuits fauves, c'est moi. Tantôt le masque, tantôt la fougue.
C'est aussi le souvenir des soirées adolescentes à faire le mur, à mentir pour découvrir la vie.
C'est deux facettes. L'une introvertie, l'autre extravertie. L'une qui réfléchit au sens des choses, l'autre qui fonce la tête la première & souvent dans les orties.
Elles sont opposées, mais complètementaires. Comme la gauche et la droite, Les deux aspects sont indissociables pour guider.
Et puis l'auteur quand il écrit, c'est souvent au beau milieu de la nuit quand pour certains, les nuits sont charnellement agitées, quand les nuits sont fauves.
Annotations
Versions