Sylvia Maccari
Basculant dans mon rocking chair, je me sens le besoin de faire le point sur ma vie et toutes les épreuves que j'ai dû surmonter. C'est à la naissance de ma première fille que j'ai commencé à écrire : Le secret de la cascade ! Ah, en ce temps j'écrivais à la main et retapais tout avec une vieille machine à écrire. Lorsque mon fils à vu le jour, épileptique, c'était ma période noire. Il était condamné à ne vivre que quelques années. Les textes qui en sont sortis étaient très sombres. Puis la naissance de ma dernière fille, et la réussite d'un traitement fait par un lama médecin pour mon fils, mes textes sont devenus plus joyeux. Malgrès les épreuves qui en ont suivi, je suis restée intègre dans mes personnages. J'ai dû élever mes enfants seule, sans aucune aide de leur père qui est je ne sais où depuis. Oui, je me rappelle c'est bien là que je me suis enrolée dans la gendarmerie : la mobile ! (fou rire) Quelle bête a bien pu me piquer. 16 ans ! 16 ans avant de partir à cause de dirigeants trop c..ns ! Je ne voyais pas trop mes enfants qui étaient soit chez leur grand-mère soit avec la nounou au pair. (autre fou rire) J'avais fait des tas de stages pour être professeur et chorégraphe en danse orientale, fusion et Tribal ! Le grand écart entre l'uniforme et les tenues hummm....... !!!
(Fou rire de nouveau) Comme j'était loin, je me suis inscrite pour 5 ans dans une école pour être phyto-aromathérapeute. Je me demande encore comment j'ai fait tout ça. Car dans ce temps j'était également dans les salons du livre, décrocher un prix pour Shargaas ! Et dans les temps calmes, je parcourais les Hautes Alpes en tant que conteuse. Les salles se remplissaient de plus en plus. J'aimais beaucoup voir mes auditeurs bouche-bée !
Lorsque j'ai quitté la gendarmerie, je me suis fait embaucher en tant qu'aide à domicile (je le suis toujours mais à mon compte cette fois) ! Quelle belle connerie de faire confiance à la mairie ! ( je pose mes électrodes sur ma jambe et me remets à basculer) J'ai fait une chute, pendant les heures de travail : pas de déclaration d'accident de travail, ils n'ont pas voulu !! Merci !! Depuis mon handicap ne me permet plus d'effectuer certaines tâches.
Je lève les yeux au ciel, qu'il est beau ! Je le remercie, car tout de même, en ces jours, je peux écrire tant d'histoires. 12 romans en trois ans ! Des contes : Les contes de Chaussette !
Oui, merci à l'univers !
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