Le Pics aux Griffons
Le pic aux griffons
Le soir tombait sur Hafeld. Ayant besoin d'être un peu seul, je me rendis au sommet du Pic aux Griffons comme à chaque fois que j'ai besoin de calme.
Contempler le balais aérien de ces nobles créatures est des plus apaisant. Je les vois s'élancer de leur nichoirs dans le vide, tombant à toute allure et d'un seul coup déployer leur puissantes ailes pour monter vers les cieux. Ces magnifiques bêtes aux plumes noires, blanches, grises ou encore dorées décrivent de larges cercles haut dans le ciel et, lorsque qu'elles repèrent une proie, fondent sur elle aussi vite que le vent.
Certains flânent sur les hautes montagnes profitant des dernières lueurs du jours, d'autres planent paresseusement en se laissant porter par les airs. D'autres encore, s'amusent à faire la course, zigzagant au milieu des pics rocheux avec une adresse époustouflante
Je vois également les petits qui jouent à se battre, qui explorent timidement le sommet enneigé ou encore qui s'endorment tranquillement. Un petit s'approche de moi, intrigué par ma personne. Je tends la main vers lui, il la renifle en s'approchant petit à petit. Sa mère observe la scène non loin, à l'affût du moindre danger pour son petit. Je sors alors de mon sac un morceau de viande séchée et le donne au petit griffon qui le saisi avec son bec d'un geste vif et s'éloigne rejoindre sa mère afin de lui montrer son trophé de chasse. Je reste là assis à observer la mère veillant sur son petit entrain de se régaler. Une fois son repas fini, il se blotti contre elle et commence à fermer les yeux. Il les rouvre quelque instant après et lève la tête au ciel, tout comme ça mère.
Je lève à mon tour les yeux et voit que la nuit est tombée. Une magnifique aurore boréale luie dans le ciel. Les lumières vertes et bleues dansent au dessus de nos têtes nous offrant un magnifique spectacle.
L'âme de la forge apparais soudainement devant moi faisant fondre la neige autour de moi. Le petit griffon revient, intrigué par ce nouveau personnage, mais cette fois la mère ne parait pas inquiète. Je caresse le petit et regarde vers la cité. Les torches sont allumées et le Grand Feu brûle en son centre, illuminant et réchauffant les alentours.
Il est temps de rentrer.
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