Chapitre 6 Vacances lesbiennes (3)

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Rappel : nos deux personnages principaux Sylvie et Carmen viennent de passer une semaine assez chaude ensemble, pendant que leurs maris, Marc (mari de Sylvie) et Jean (mari de Carmen) étaient en voyage professionnel.

Sylvie rentrait après avoir déposé Carmen à son domicile, la maison était vide ! Personne ! ce n’est pas normal, Sylvie fait le tour des pièces : séjour, chambres, rien. Un rapide contrôle lui permet de constater que Marc n’est pas rentré, sa valise n’est pas là et il n’y a pas de sale linge dans le panier.

Elle décide donc de l’appeler sur son portable, au bout d’une dizaine de sonneries la messagerie se déclenche et Sylvie laisse un message : « Bonsoir Marc je viens de rentrer et je n’ai pas de nouvelles de toi, ton séminaire se terminait aujourd’hui et je n’ai pas de nouvelles. Rappelle-moi stp. »

Du coup elle téléphone à Carmen qui répond immédiatement : « Je te manque déjà ? » répond-elle. Sylvie explique la situation et Carmen demande : « Tu as averti ton mari que tu t’absentais ? »

- Non, puisqu’il m’avait dit qu’il serait injoignable pendant son séminaire !

- Ah, alors dit Carmen il a peut-être téléphoné sur ton fixe et comme il n’obtenait pas de réponse, il s’est peut-être taillé en douce ! Hahaha ! non je blague ! il a sans doute eu un empêchement ou un accident. Connais-tu un collègue de Marc qui était à cette réunion ?

- Oui, un certain Hubert, son téléphone est dans le carnet répertoire de nos relations.

- Ben téléphone-lui ! et tiens moi au courant.

- Et toi Carmen t’as retrouvé ton Don Juan ?

- Non il a laissé un message sur le répondeur disant que les réunions ont duré tard aujourd’hui et qu’il rentrera demain ! La bonne excuse je sais où il est ! je réglerai cela tout à l’heure !

- OK, on est toutes les deux à la même enseigne, je vois ! Bises et à plus.

Sylvie recherche donc les coordonnées d’Hubert et elle trouve un numéro de GSM. Celui répond assez rapidement.

- Bonjour Monsieur, je suis l’épouse de Marc, je n’ai pas de nouvelles de lui, il devait rentrer ce jour de son séminaire et il n’est pas encore là. Pouvez-vous me dire s’il est encore là-bas ou s’il est en route ?

- ….

- Allô ? je ne vous entends pas !

- ….

- Allô !

- Oui, Madame je vous entends mais de quel séminaire parlez-vous ?

- Comment, il m’a dit en partant qu’il participait à un séminaire sur les forces de vente ou quelque chose dans ce style.

- Madame, je regrette mais il n’y a pas eu de séminaire cette semaine. Je suis ennuyé de vous le dire mais au bureau il a dit qu’il prenait une semaine de congé en rattrapage.

- Ah bon, merci du renseignement Monsieur.

- De rien Madame, ne lui dites pas que je vous ai donné ce renseignement !

- Non, d’accord, au revoir Monsieur.

Sylvie était abasourdie, - le salaud ! pensa-t-elle. Après quelques minutes elle forma le numéro de Carmen.

- C’est encore moi ! Je viens d’apprendre qu’il n’y avait pas de séminaire ! Il me trompe sûrement. Tu avais raison, il doit avoir une maîtresse. Ah Carmen, on est toutes les deux cocufiées ! Que n’est-on pas resté là-bas, au soleil avec toi. Carmen j’ai envie de tes caresses, de me blottir dans tes bras…

- Sylvie, voilà la grande timide que se révolte, viens me caresser aussi. On n’a pas besoin d’hommes pour jouir. Où es-tu en ce moment ?

- Dans la chambre, je profitais pour fouiller dans les affaires de Marc, mais je ne vois rien, rien entre les chemises, ou en dessous des pulls. Sur le bureau, il y a bien son Mac mais, oh attend il est encore allumé. Une seconde, je regarde car s’il est allumé je ne dois pas introduire un mot de passe. En effet j’ai touché la souris et l’écran s’active sur la photo d’une rousse qui provoque avec ses seins nus dans sa messagerie avec le message, « viens ! je t’attends ! » Mais quel salaud !

- Tu la connais ?

- Non, jamais vue ! son alias est « Rita ». Ce message date du jour de son départ pour son « séminaire ». Mais il a dû se précipiter urgent pour oublier d’éteindre son ordi !

- Il n’y a pas d’autres messages ? Marc toujours trop rapide comme quand il te baise ! le con, sa précipitation va lui coûter cher !

- Attends, je remonte vers les messages plus anciens… Oui, voilà « mon chéri, j’ai envie de toi, trouve le moyen de partir quelques jours. Invente une raison pour t’absenter : un client lointain à visiter ou un séminaire ! » et voilà la réponse de Marc « bonne idée ce sera un séminaire pendant lequel je serai injoignable ! » Je vais le castrer quand il reviendra !

- Sylvie, transfère ces mails sur ta messagerie privée puis efface l’envoi ! tu as ta cause de divorce noir sur blanc !

- Excellente idée c’est mieux que de le castrer…

- Remonte encore dans le temps, tu vas peut-être trouver d’autres messages.

- Attends, je vais filtrer sur « Rita », cela ne prendra pas longtemps. Oh, il y a des dizaines et encore de messages ! le plus ancien date d’il y a deux ans. Des « je t’aime, je te veux, j’aime te faire l’amour » et cetera !

- Transfère aussi ceux-là et efface tes traces après.

- C’est fait !

- Sylvie, je connais un bon avocat spécialiste en divorces, je recherche ses coordonnées et je te les envoie. Tu pourras y aller de ma part, il travaille sur mon dossier et ses prix sont raisonnables. Je ne te l’ai pas encore dit, mais les coucheries à gauche, à droite de Jean, j’en ai ma claque et depuis avant nos vacances ensemble, j’avais déjà demandé à mon avocat de préparer un dossier.

- Oh Carmen, merci ma chérie, dis-moi comment te remercier ?

- Dis-moi des choses excitantes, pendant que je me masturbe…

- Maintenant, oui là tout de suite, je suis déjà en nuisette, je croyais me faire une séance de vibro, mais si tu te mets sur ton lit et que tu te caresses en même temps que moi, on devrait y arriver ! D’accord je remets l’ordinateur de Marc comme il était, sur la photo de la rousse, belle fille d’ailleurs.

- Comment sont ses seins ?

- Je dirais un peu plus gros que les miens, difficile à évaluer car elle les soulève comme pour les lui présenter.

- Oui, j’ai déjà enlevé mon chemisier et ma jupe, j’ôte mon soutien. Je garde encore ma culotte qui est déjà mouillée.

- Moi aussi, j’enlève ma nuisette et ma petite culotte et je mets mes doigts dans mon vagin, oh Carmen, caresse-moi !

- Je voudrais sucer tes seins, je veux caresser ta perle, Sylvie parle-moi dis-moi ce que tu fais maintenant ?

- J’introduis mon vibro dans ma bouche pour le mouiller, puis dans mon vagin. Je l’enfonce aussi loin que je peux et mets la vitesse maximale. Oh, je sens que je vais jouir bientôt !

- Sylvie, j’ai aussi pris mon gode vibrant, ça fait du bien, c’est mieux qu’un homme.

- Oui Carmen, Marc ne m’a jamais fait jouir, je ne savais pas qu’un vibromasseur pouvait donner tant de plaisir, j’ai ma fente qui coule…

- Je me caresse les seins, je veux que mes tétons brûlent de désir !

- Toi aussi tu te caresses comme pendant nos vacances…

- Oh, c’est trop bon, je ne me retiens pas. Aaaah !

- Moi aussi !

- Oh Merci Sylvie, je dormirai bien cette nuit, de gros bisous ; tiens moi au courant !

- À demain

***

Sylvie se réveilla le lendemain en attendant des bruits à la porte d’entrée de l’appartement, elle avait pris la veille la précaution de bloquer la serrure empêchant ainsi Marc de rentrer dans l’appart par surprise.

Elle jeta un coup d’œil à travers l’œilleton de la porte d’entrée ; c’était bien Marc qui était bloqué devant la porte. Elle prit son téléphone et appela Marc ; qui répondit aussitôt.

- Bonjour Sylvie, je suis devant la porte, je viens de rentrer de mon séminaire qui a duré un jour de plus que prévu. Mais je ne parviens pas à entrer, peux-tu m’ouvrir stp.

- Marc, je sais que tu es devant la porte, mais je ne veux pas que tu entres. Il est inutile de me jouer ta comédie ; il n’y avait pas de séminaire ! tu étais avec une femme !

- Qu’est-ce que tu racontes ?

- Ne me prends pas pour une gourde, tu ne mettras plus les pieds ici. Va t‘en et retourne chez ta Rita ! Tu recevras un message de mon avocat, pour récupérer ce qui t’appartient. En attendant tu dégages, je sais que tu entretiens une relation avec cette femme depuis plus de deux ans. Je demande le divorce, tu ne vivras plus à mes crochets !

- Mais Sylvie, c’est faux, je t’aime ! arrête, laisse-moi rentrer !

- Surtout pas ! Dégage où j’appelle la police !

- Mais je suis ton mari !

- Non, c’est fini ! c’est inutile d’ameuter les voisins.

Marc n’insista pas et fit demi-tour. Aussitôt après Sylvie retéléphona à Carmen pour lui relater le retour de Marc, Carmen lui suggéra de téléphoner direct à l’avocat pour lui relater l’incident et lui demander d’introduire une requête de demande de divorce.

Ce qui fut fait.

Le lendemain, Sylvie reçut plusieurs appels étranges sur le téléphone fixe. Au premier appel son correspondant ne parlait pas, on entendait que des respirations et des soupirs comme si la personne au bout du fil faisait l’amour.

Le second appel était une femme qui demandait à parler avec Marc. Comme elle ne s’était pas présentée, Sylvie resta sur ses gardes et répondit simplement que Marc n’était pas là et qu’elle ne savait pas quand il reviendrait. Sur cette information sa correspondante se présenta :

- Bonjour Madame, je suis une collègue de bureau de Marc et j’ai absolument besoin de lui parler. C’est très important et urgent. J’essaye de le joindre sur son portable où j’ai laissé de nombreux messages et en désespoir de cause je viens de l’appeler à son téléphone fixe. Je suis désespérée, est-ce que je pourrais vous rencontrer pour vous parler de mon problème ?

- Oui, je veux bien vous rencontrer mais quel est le problème ? demanda Sylvie.

- Je ne peux pas en parler par téléphone, dites-moi où et quand et je serai là !

- Laissez-moi vos coordonnées et je vous rappelle.

Ce qu’elle fit.

Aussitôt raccroché, Sylvie appelait Carmen car elle voulait aller à ce rendez-vous avec Carmen.

- Bonjour ma chérie, répondit Carmen, alors tu as des nouvelles de ton fugitif ?

- Non, mais en fait oui, je viens de recevoir l’appel d’une femme, qui avait l’air désespéré et qui voulait contacter Marc de toute urgence. Elle me raconta qu’elle avait essayé de le joindre depuis quelque temps et avait laissé des messages sans succès. En désespoir elle m’appelait sur le fixe et elle désire me rencontrer !

- Ah, mais c’est intéressant ça ! il y aurait une autre « Rita » éconduite ? Je suis libre quand tu veux ! cet après-midi au bar en bas de chez toi ?

- Ok, je la rappelle.

Sylvie rappelait la femme qui se prénommait Thérèse et lui fixa le rendez-vous convenu !

Un peu avant l’heure, Carmen vint chez Sylvie :

- Je suis tout excitée de voir la tête de cette femme, tant qu’on y est montre-moi la photo de Rita ! Oh, elle est rousse et agressive avec ses seins, j’en ferai bien mon déjeuner ! bien allons voir cette Thérèse…

Dans le bar il n’y avait personne à part une rousse !

- Décidément Marc fait une fixette sur les rousses, Sylvie tu n’es pas rousse pourtant ?

- Non et je ne l’ai jamais été !

- Bonjour, voilà je suis venue avec une amie, qui pourra me conseiller et me servir de témoin selon.

- Merci d’avoir accepté de me rencontrer, comme j’ai dit au téléphone je dois absolument rencontrer Marc, nous sommes collègues au bureau et j’ai un problème urgent !

- Madame, Marc n’est pas joignable et je ne sais pas quand je le reverrai. Quel est votre problème ?

- Voilà, vous êtes son épouse ?

- Oui, enfin plus pour longtemps !

- J’ai rencontré Marc il y a quelques mois et nous avons couché ensemble ! mais dans la précipitation nous ne nous sommes pas protégés !

- Ah, je devine – et vous êtes enceinte c’est ça ?

- Oui, et je m’en suis rendu compte trop tard, trop tard pour avorter !

- J’ai une mauvaise nouvelle pour vous Thérèse, dit Sylvie, j’ai viré mon mari il y a quelques jours car il me trompait avec une femme ! Et apparemment ce n’était pas vous ! C’était une certaine Rita !

- Quoi ? elle est rousse comme moi ?

- Oui !

- Oh le salaud, c’est ma sœur !

**

NDA : Je vais arrêter ici cet épisode. Il y aura sans doute une suite ou alors je vais passer à un autre chapitre…

Ce sera des désirs refoulés avec les mêmes personnages, tout dépendra du score de ce récit.

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