Chapitre 20.   Sarah (2) Carmen  (2)

8 minutes de lecture

### Sarah ###

Je me réveillais, encore toute troublée par la nuit torride passée, il me fallut un moment pour me rappeler où j’étais !

C’est envoyant Thérèse blottie dans les bras de Marc, que je réalisais que je m’étais endormie dans la chambre de Thérèse.

Heureusement, je ne devais pas me rendre au bureau aujourd’hui !

J’étais un peu jalouse de Thérèse, Marc lui avait fait un enfant par accident et moi croyant trouver un amant, j’avais « guéri » sans le vouloir Marc de son fantasme et je l’avais en quelque sorte jeté dans les bras de Thérèse.

En fait ma jalousie, n’était pas profonde, j’adorais sexuellement Marc car il était potentiellement un bon « coup ». Mais le voir tenir Thérèse aussi tendrement me donnait encore envie de continuer cette relation triangulaire.

Je voulais encore du sexe et je mis une main entre mes jambes. Je mouillais déjà à les voir ainsi. Mes mouvements de masturbation réveillèrent Marc, qui en me faisant un sourire devinait pourquoi le matelas vibrait.

– Bonjour Sarah murmura-t-il, tu en veux encore ?

– Oui Marc, je suis toujours en manque !

Bien que nous parlions à voix basse, Thérèse s’éveilla et dit :

– Bonjour vous deux ! qui est en manque ?

– C’est moi Thérèse, dis-je, je ne voulais pas te réveiller, mais la vue de tes seins alors que tu es étendue sur ton flanc m’excite.

– Oui dit Marc, et moi je bande déjà car la chaleur des fesses de Thérèse a réveillé mon gourdin !

– Oh Marc, je ne suis pas encore bien réveillée, va jouer avec Sarah et laisse-moi encore dormir un peu, je ne suis pas encore habitué aux mouvements nocturnes du bébé, qui m’a réveillée plusieurs fois cette nuit !

Je me soulevais un peu pour embrasser Thérèse en douceur et glissai près de Marc qui me prit dans ses bras. Je recouvrais Thérèse avec la couverture et elle se rendormit sans se plaindre.

Marc bandait vraiment fort, je pris sa verge en main mais sans le masturber, je la serrai juste comme j’avais déjà fait de multiples fois pour le maintenir en érection.

– Suce me seins Marc, fait moi plaisir ! Caresse mon clito, oh oui !

– Comment trouves-tu Thérèse demanda-t-il.

– Je la trouve excitante, parvins-je à dire entre mes gémissements.

Je ne pouvais plus dialoguer, l’excitation grimpait trop vite !

– Attends Marc, pas trop vite, je veux profiter de tes caresses dis-je en le regardant.

Thérèse ne bougeait pas malgré mes gémissements et les secousses du lit. Moi aussi je voulais sentir son bâton dans mon vagin, mais avant je voulais savoir.

– Tu comptes te mettre en couple avec elle ?

– Je ne veux pas te quitter Sarah !

– Ça m’arrange, car tu baises trop bien, mais je ne serai pas jalouse si tu veux assumer ta paternité !

– Et toi Sarah, tu veux être la marraine du bébé ? Tu as l’air de bien aimer caresser et faire jouir Thérèse ?

– Marc, continue tes caresses, oui j’adore quand tu lui fais l’amour pendant que je la câline. Je ne me doutais pas en acceptant de venir que j’allais flasher sur votre couple ! Je viens de découvrir que j’aime le triolisme ! Et pourquoi pas avec Thérèse et toi. Je veux bien être la marraine du bébé si Thérèse est d’accord pour qu’on reste à trois. Mais maintenant je veux te sentir dans mon corps !

– Laisse-moi prendre une capote !

– Non, je te veux en direct, je prends la pilule et si malgré cela tu me fais un gosse maintenant, je ne te demanderai rien d’autre que tu reconnaisses mon enfant. En voyant Thérèse, j’ai envie d’avoir un gosse aussi ! Je ne te demanderai pas d’argent !

– Tu es sérieuse ?

– Oui, on en reparlera, fait moi jouir maintenant, je veux sentir ton sperme dans le fond de mon vagin !

Il s’enfonça en moi mais sans violence, le lit tremblait sous ses assauts réveillant Thérèse :

– Oh dit-elle, je peux jouer aussi ?

Elle vint se coller contre moi et glissa une main entre nos sexes, je sentis ses doigts fouiller mon vagin et toucher alternativement mon clito et sa verge !

C’était de trop, je hurlai ma jouissance en criant les prénoms de mes deux complices, Thérèse, continua ses caresses jusqu’à la jouissance de Marc. Je sentis le jet de son sperme dans le fond de mon corps, pendant que Marc criait lui aussi sa jouissance.

– Oh Thérèse, j’ai jamais imaginé que tes caresses et les coups de butoir de Marc ensemble me donneraient un orgasme aussi puissant !

– Oh, je n’ai rien inventé, dit Thérèse en riant, j’ai vu ça dans un film porno ! Marc donne-moi, ta verge maintenant ! Mais tu n’avais pas de capote ?

– Non, dis-je, je voulais sentir le jet de son sperme contre mon utérus…

– Tu n’as pas peur d’être engrossée ?

– Non Thérèse, je prends la pilule et puis je voudrais bien faire une gosse avec Marc !

– J’ai vaguement entendu dans mon sommeil que tu veux être la marraine de notre enfant ?

– Oh oui ! J’aimerais qu’on reste ensemble ! Je pourrai te câliner et profiter de ton homme !

– Oui si Marc nous reste fidèle à toutes les deux et pas d’autres femmes ! dit Thérèse. Marc es-tu capable de te contenter de nous deux, car tu as un penchant et un historique qui ne milite pas en ta faveur !

– Je n’ai plus envie de chercher mon plaisir en dehors de vous deux dit-il.

– Marc, pas de promesses en l’air dis-je, je veux une relation stable !

***

### Carmen ###

La journée fut très sérieuse, malgré le regard insistant de Benoit sur ma poitrine, de plus je constatais qu’il ne débandait pas. J’étais sur le point de lui proposer un break lorsque quelqu’un sonnait à la porte.

Je vérifiais dans nos agendas électroniques et je ne vis aucun rendez-vous programmé.

Je fermais donc ma blouse pour donner le sérieux à notre office et ouvris la porte sur une femme bien habillée mais avec un maquillage exagéré, même un peu vulgaire !

– Bonjour Madame dis-je vous avez un rendez-vous ?

– Non, mais c’est une affaire urgente !

– Bien, prenez place, je vais voir si le Maître peut vous recevoir, puis-je avoir votre nom, et votre problème ?

– Je m’appelle Nadia *** et je viens pour une accusation de racolage

– Vous avez reçu une convocation ?

– Oui, la voici !

Je constatais que la notification datait de plus d’un mois et que la convocation était pour le lendemain !

Je me rendis dans le bureau de Benoit avec le document.

– Benoit, une dame sans rendez-vous désire un entretien, elle est convoquée depuis plus d’un mois pour une convocation qui a lieu demain, elle est accusée pour racolage.

– Bon, ça risque d’être intéressant, il faudra juste demander des honoraires anticipativement et bien suivre le dossier !

– Je te prépare une note d’acompte, je te laisse avec la cliente !

– D’accord mais surveille les images, je ne veux pas d’histoires.

– Entendu, je veillerai par l’image et le son à partir de mon bureau et je vérifierai si les enregistrements sont en cours.

J’introduisis la dame dans le bureau de Benoit et je m’installais devant l’écran de contrôle dans mon bureau.

Au départ déjà je me méfiais de cette femme, je trouvais son maquillage exagéré et en contradiction avec sa tenue vestimentaire.

Elle s’assit dans un des fauteuils en face du bureau de Benoit et je sélectionnais la camera qui se trouvait dans le dos de Benoit mais qui me donnait une vue de face de la visiteuse, en fait la même vue que Benoit avait de son interlocutrice.

La première chose que me frappa c’est qu’elle avait ouvert sa veste de tailleur et que les boutons de sa blouse étaient défaits ! J’aurais juré qu’en entrant dans la maison sa blouse était boutonnée strictement.

Elle se présenta et exposait le motif de sa visite impromptue.

– Voilà Maître, j’ai reçu récemment cette convocation et je peux me présenter assistée d’un avocat, dit-elle.

– Fort bien répliqua Benoit, mais la convocation date d’il y a un mois et la date de parution est demain ! Et qui vous a suggéré de vous adresser à moi ?

– J’ai regardé sur Internet et j’ai cherché un avocat sympathique et célibataire.

En voilà une qui annonçait clairement la couleur ! En zoomant sur son décolleté, je constatais que la blouse était de plus en plus ouverte et qu’elle ne portait rien en dessous ! Je ne pouvais pas voir l’état de la bosse de Benoit, dans son pantalon mais je remarquais qu’il avait dû à plusieurs reprises déplacer discrètement son sexe dans son pantalon !

Puis soudain la bonne femme se levait de son siège pour venir se placer devant Benoit en s’asseyant sur le coin de son bureau, ses jambes légèrement écartées. Avec la caméra j’avais une vue imprenable sur sa minijupe et je vis distinctement qu’elle n’avait pas de petite culotte, ni de string. Sa blouse était totalement ouverte !

Je pensais qu’il était temps que j’intervienne avant que l’irréparable se produise ! Je pris donc mon téléphone pour appeler Benoit en disant :

– J’ai préparé un protocole et un projet d’acompte, dois-je l’apporter maintenant ?

– Non Carmen, je voudrais voir d’abord l’évolution du dossier, retéléphonez-moi dans cinq minutes !

Apparemment Benoit voulait encore profiter du spectacle et voir jusqu’où la pute comptait avancer dans son jeu de séduction !

Je ne dus pas attendre longtemps ! Elle déchaussa son pied droit et le plaça sans gêne droit sur l’entrejambe de mon amant. J’en avais assez, Benoit d’ailleurs à mon grand soulagement réagissait aussi et demandait à la femme de rejoindre sa place et de se ressaisir.

– Madame je vous prie de garder vos distances et de cesser vos manœuvres !

– Mais voyons Maître, ne soyez pas si ---, je vois que vous êtes raide !

– Oui peut-être mais vos manières ne correspondent pas à mes principes ! Je ne prendrais pas votre dossier dans ces conditions !

– Même si je vous fais une câlinerie comme une bonne pipe ! Vous devez quand même sauter votre secrétaire de temps en temps ! Et elle tendit la main vers le sexe de mon patron !

Je trouvais que le jeu avait assez duré et je prenais les documents et toquai avant d’entrer mais sans attendre l’autorisation.

La pute sauta sur ses pieds et reprit place sur son siège en reboutonnant son chemisier.

– Comme je disais Madame, je ne peux prendre votre dossier car les délais sont beaucoup trop courts et je ne traite pas des dossiers de mœurs ! Je crois que l’entretien est terminé ! Au revoir Madame !

J’ouvris donc la porte toute grande avec une invite à la dame de sortir ! Elle prit un air hautement offusqué en me jetant un regard dédaigneux avant de quitter la pièce. Je l’accompagnais jusqu’à la porte de rue pour être certaine qu’elle quitta la maison.

Je revins sur mes pas et entrai dans le bureau de Benoit qui souffla de soulagement.

– Je suis sûr Maître qu’elle t’aurait payé en nature ! Dis-je en riant, Pauvre Benoit, je suis désolé d’avoir tardé avant d’intervenir, mais je voulais voir jusqu’où elle était prête à aller.

– Carmen, merci, tu m’as sauvé ! Deux choses – tu fais une copie de sécurité de cet entretien, car je veux me protéger ! Et tu arrêtes l’enregistrement. Ensuite tu reviens pour qu’on fasse le point sur les dossiers en cours !

Je revins donc un peu plus tard et il m’invita à m’asseoir sur ses genoux ! Il m’embrassa goulûment en déboutonnant mon chemisier. Carmen des clients comme ça, c’est au-dessus de mes forces !

– Si je n’étais pas là, tu l’aurais laissé faire ?

– Non pas du tout, tu me crois j’espère ?

– Mais oui, mon grand ! Mais je suppose que maintenant je clôture ce dossier ?

– Oui, je suis quand même très excité et je ne tiendrai pas jusqu'à ce soir !

Il remonta ma jupe pendant que je le débraguettai, sans prélude je m’assis sur son bâton tout dur et je pouvais enfin nous soulager !

NDA : la suite bientôt, désolé de couper le récit ici, mais je dois respecter les délais !

Votez (le petit cœur) et abonnez-vous (« suivre l’auteur ») pour encourager l’auteur ! Merci !

À bientôt !

Solo_x

Annotations

Vous aimez lire Solo_x ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0