### Carmen ###

Je n’en revenais pas ! Benoit, qui pendant toutes ces années s’était abstenu de toute remarque, de tout geste, qui était resté l’avocat sobre, professionnel, venait de déclarer sa flamme, m’offrir une bague magnifique et me demander en mariage !

Il me lâchait enfin, pour me permettre de me changer, je mis le tailleur soigneusement sur des cintres et fis le choix d’une des robes cocktail qui m’avait plu dès l’essayage chez Liliane.

Mes épaules étaient découvertes, le décolleté était aguichant sans être vulgaire ; Benoit allait certainement aimer et j’espère qu’il ne sera pas trop excité durant ce dîner. La robe ne demandait pas de sous-vêtements, mais pour des raisons évidentes je mis une culotte qui ne se voyait pas sous la robe. C’était plus prudent, je ne voulais pas tacher la robe de mes fluides intimes ! Je savais par expérience que Benoit me faisait mouiller rien qu’en me regardant. Son regard était chargé de désir, accentué par l’apparition de mes tétons érigés sous le tissu de ma robe. Cela me surprit car lors de l’essayage dans l’atelier de couture je n’avais pas remarqué ce détail.

Cela ne m’ennuyait pas outre mesure, mais je serai plus prudente pour les jours suivants à ne pas penser à des choses excitantes !

En sortant de ma chambre, je vis que Benoit s’était changé également, il était d’une élégance extraordinaire. Je ne l’avais encore jamais vu dans ce costume, je supposais qu’il était neuf acheté pour la circonstance.

En entrant dans le restaurant, déjà bondé, je sentis les regards se tourner vers nous. Les femmes me regardaient avec jalousie ou envie. Les hommes avaient des regards de prédateurs sexuels, je fis l’indifférente en gardant mon regard centré sur mon amant.

Le maître d’hôtel nous guida vers la table réservée près de la fenêtre avec une vue magnifique sur la mer. Nous étions même dans un espace rendu assez intime grâce aux plantes vertes et un paravent.

Benoit commandait un champagne millésimé, qui nous serait servi comme apéritif et nous accompagnerait durant tout le repas. Heureusement l’addition serait une note de frais pour le cabinet juridique, ce n’était qu’une juste récompense pour le travail presté cette année.

En même temps que la boisson, le maître d’hôtel nous présenta la carte des menus, ma copie ne comportait pas de prix ! Cela ne me gênait pas outre mesure, je ne pouvais qu’apprécier la discrétion de l’établissement qui voulait éviter que l’invitée soit bloquée par les prix que je supposais astronomiques !

Je choisis donc des Coquilles Saint-Jacques grillées, crème de laitue, légumes verts comme entrée, mais Benoit suggérait avant du Caviar «sélection Hôtel de Paris», accompagné de fins blinis. Puis j’optais pour un poussin fermier parfumé aux herbes des collines. (Je voulais préserver ma ligne et ne pas sortir de table boursoufflée car je supposais que dessert serait consommé au lit !)

Benoit choisit le Foie gras de canard des Landes confit au naturel, pain de campagne et également un poussin fermier.

Le caviar était un régal ! Je ne pouvais détacher mon regard de celui de Benoit qui de temps à autre centrait son regard sur mon buste…

Pendant l’entrée, après avoir jeté un coup d’œil circulaire, je défis ma chaussure du pied droit et le plaçais sur son entrejambe. Benoit d’abord surpris de ce contact, me dardait un regard lubrique. Je sentis un gonflement important sous la plante de mon pied et lui adressais un sourire plein de sous-entendus.

– Carmen ait pitié de moi, doucement, laisse-moi profiter de ce merveilleux repas, tes tétons qui pointent sont déjà une merveille pour les yeux, ma bouche est comblée par cette nourriture délicieuse et la perspective de te faire l’amour m’excite déjà !

– D’accord Benoit, je voulais juste te faire sentir mon désir. Mais tu as raison, une bonne chose à la fois. Profitons de ce délicieux repas !

Je remis à regret mon pied dans ma chaussure, puis nous fûmes abordés par une femme pulpeuse qui interrompit notre tête à tête.

– Bonsoir Benoit, je ne suis pas trop surprise de te voir à Monte Carlo, car j’ai vu que tu es parmi les conférenciers. J’aurais bien voulu un entretien privé ce soir, si cela t’arrange, dit-elle.

– Bonsoir Marie, cet entretien devra attendre demain pendant les suspensions, je suis désolé. Je te présente Carmen ma fiancée et associée, ce soir ce ne sera vraiment pas possible. Carmen, je te présente Maître Marie **** qui tu t’en souviens certainement fut notre adversaire dans le divorce du comédien *** !

Je vis tout de suite la déception sur son visage, je me rappelais effectivement ce procès l’an dernier, Benoit m’avait raconté l’agressivité de l’avocate qui perdante au procès voulait absolument mettre Benoit dans son lit. Mais il ne lui en donna pas l’occasion. Il voulait savourer sa victoire sans s’abaisser à satisfaire son fantasme !

Je lui fis mon sourire « dentifrice éclatant » à la limite « carnassier » et elle n’insista pas.

Benoit me sourit tendrement.

– Décidément, elle veut toujours prendre sa revanche ! Mais ai-je bien entendu, tu m’as présenté comme ton associée ?

– Oui Madame, je te présenterai en temps utile les termes de notre contrat de mariage ! Je ne plaisantais pas ! Je mets le cabinet juridique dans la corbeille, tu y as contribué toutes ses années et donc le partager entièrement avec toi me semble justice !

– Benoit, je ne sais pas quoi te répondre. Que fait-on si on s’est trompés ?

– Carmen, oui j’ai prévu une porte de sortie, honorable mais nous en discuterons en temps utile. Mais pas ce soir !

Évidemment l’avocat spécialisé en divorces avait certainement prévu une clause de sortie de notre association ! Je lui faisais confiance et j’étais d’accord que cela pouvait se discuter au bureau.

Le restant du repas se déroula sans incidents et nous décidâmes de ne pas exagérer et ne prîmes pas de dessert à table.

– Carmen chérie, je crois que le dessert qui nous attend en chambre sera bien mieux qu’ici à table !

– Oui, Maître, je confirme !

La porte principale de notre suite franchie, je freinais les ardeurs de Benoit qui m’aurait bien arraché ma robe ! Je lui rappelais que la robe devait rester intacte et je la défis devant ses yeux.

C’était toujours le même miracle pour les yeux de Benoit : la vue de mes seins suscitait le même émerveillement et je me sentis agrippée par sa bouche suçant mes seins comme si sa vie en dépendait !

Je ne pus résister et mon râle de jouissance, l’incitait d’avantage. Ma petite culotte fut sacrifiée ! J’avais à peine enlevée sa veste qu’il me prit par les fesses et me porta dans une des chambres pour me jeter sur le lit.

En moins de temps que pour le dire, il envoya ses chaussures et baissa son pantalon et son caleçon me laissant admirer son bâton turgescent ! Quelle vue merveilleuse, mais trop brève car il plongea impatient au plus profond de mon corps.

Je remerciais silencieusement Dame Nature de me fournir amplement de cyprine pour permettre que cette pénétration soudaine et un peu brutale me permît de profiter amplement de cette invasion !

Heureusement, il ne me pilonnait pas comme un Viking conquérant mais passa à la phase « amoureux tendre » et je le laissais prendre son plaisir en serrant au maximum mes muscles pelviens. Cet exercice de mes muscles, je l’avais appris dans mes rapports avec mon ex, Jean qui m’avait démontré que cela était profitable aux deux partenaires. Benoit n’y résista pas !

Ma tension sexuelle était déjà élevée durant le repas et je ne pus résister à mon orgasme, déclenchant le plaisir de Benoit qui se délectait de mes seins.

Il nous fallait plusieurs minutes pour émerger, Benoit n’avait pas débandé et j’en profitais pour lui envoyer de petites pulsions avec mon vagin qui le firent sourire.

– Tu en veux encore mon amour ?

– Oui, Maître je n’ai pas clôturé le dossier ! Je cherche des preuves complémentaires !

– Quelles preuves ?

– Celles de ton immense amour pour ma petite personne.

– Alors je vais vous les fournir séance tenante !

– Oh, oui ! J’adore ta bouche qui me dévore mes seins mais ce n’est pas là que je la préfère !

– Éclairez ma chandelle, je suis débutant dans les relations amoureuses.

– Mettez votre bouche dans ma chatte pendant que je câline votre épée avec mes lèvres !

Sa verge volontaire était encore humide de ma cyprine et de son sperme mélangé, il devait certainement goûter la même chose en labourant ma chatte avec sa langue !

J’adorais sentir son menton déjà rugueux entre mes jambes, ce qui me poussa à le faire grimper dans la jouissance de son bâton ! Je voulais que ça dure toute la nuit !

– Carmen, c’est délicieux, ta bouche me donne un plaisir inouï ! n’arrête pas !

J’ajoutais de la salive pour lubrifier davantage mes allers-retours sur sa verge, j’ai toujours aimé de mettre les attributs mâles dans ma bouche pour les lécher, les coincer entre mes lèvres sans faire des gorges profondes. Je n’aimais pas de gerber sur sa bitte mais le goût de son précum par contre pouvait me mettre en transe.

L’apparition de ce liquide délicieux m’incita à ralentir son excitation, je le voulais encore longtemps dans ma bouche et plus tard dans mon vagin, sans le faire éjaculer. Je savais d’expérience que plus la tension grimpait dans son sexe, plus la jouissance finale serait libératoire. Je voulais que sa verge s’apaise après l’éjaculation. Jean m’avait toujours dit que lorsqu’il ne débandait pas après son éjaculation, son érection devenait parfois douloureuse et qu’il préférait continuer jusqu’à la reddition de son soldat !

Mais c’était sans compter sur l’efficacité des caresses buccales de Benoit, je dus arrêter la fellation sous peine de le blesser pendant mon orgasme. J’espérais que la chambre était bien insonorisée car je ne pus éviter de crier toute ma jouissance.

Sa verge pulsait toujours près de mes lèvres et je repris mon ouvrage après que mon cœur se fut calmé et que ma respiration se normalisait. Puis soudain, sans autre avertissement il giclait dans ma bouche son sperme abondant et je devais avaler une partie sous peine de le voir déborder de ma bouche. Le reste, je le gardais pour en apprécier le goût et l’onctuosité. Je ne lâchais son membre que lorsque je perçus clairement que sa verge s’apaisait.

Je lui fis face et nos bouches se réunirent dans un échange de saveurs : sa bouche avait encore le goût de mon jus et la mienne avait encore des traces de son sperme. Contrairement à l’opinion générale, cet échange de fluides après l’orgasme mutuel était une bénédiction et un baiser délicieux.

Nous étions épuisés et le sommeil ne tardait pas à nous emporter alors qu’il me serrait encore dans ses bras.

NDA : la suite demain,

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