Chapitre 26 Suite (4 et fin) de Monte Carlo
NDA : petit changement de programme : je dénoue d’abord l’épisode de Monte Carlo avant de retourner chez Sarah qui attendra encore un peu pour jouer avec Marc et Thérèse…
### Benoit ###
Le réveil ce matin était des plus agréables, Carmen était étalée sur mon corps, sa bouche dans mon cou, une main sur mon ventre.
Elle sentait encore bon la fraise et le coulis qu’elle avait tartiné hier soir sur mon sexe avant de me faire jouir. Il est vrai que j’avais bien entamé la soirée en fourrant son vagin avec des fraises, qui ressortaient seules sous la pression de ses muscles.
Il faudra retenir ce scénario de jeu pour le futur !
Le futur ? Aujourd’hui et demain ce sera encore une journée de plaisir suivi du retour à Paris. Et puis ? Je m’étais engagé à l’épouser et à partager avec elle mon association du cabinet juridique. Où allions nous habiter, l’appartement au-dessus du bureau ou le sien plus spacieux dans lequel je me sentais à mon aise !
Le cabinet juridique se développait de jour en jour et manquait de place ; pourquoi pas étendre les bureaux dans mon appart, engager un/une aide supplémentaire et cohabiter dans son appartement ? Cela me semblait un bon projet ! Carmen était propriétaire et moi aussi donc économiquement c’était justifié de déménager après le mariage.
Ma douce commençait à émerger de son sommeil, ce n’était pas dans ses habitudes de rester longtemps au lit, à Paris elle était toujours la première au bureau. Mais aujourd’hui ses habitudes étaient manifestement chamboulées !
– Bonjour « Maître », c’est bon de te sentir près de moi, tu veux que je te laisse respirer un peu ? je ne suis un pas trop lourde ?
– Mais non pas du tout, tu es très bien là sur mon corps, je me sens moins gêné car j’ai une partie de mon corps qui s’éveille et je ne voulais pas te priver d’un supplément de sommeil.
– Oui, effectivement je sens un mouvement délicieux près de mes cuisses. Oh Benoit, quel est le programme du jour ?
– Rien, flâner au lit, shopping, dîner ce soir et demain retour en avion à partir de Nice, tu n’as rien à faire, la compagnie d’aviation a déjà confirmé le vol. Ah oui, on doit encore se parler très sérieusement ! Dans l’ordre : date, contrat de mariage et d’association, déménagement, notre couple, enfants !
– Tout cela ! La journée ne sera pas assez longue…
– Bien sûr, mais on n’est pas obligés de conclure tout ce soir, les paraphes et signatures ne sont pas encore en urgence ! Juste déblayer les grands principes.
– Benoit, on était déjà d’accord pour un mariage discret, donc juste quelques amis et la mairie.
– Oui, quand ?
– Le délai de publication des bans est de dix jours me rappelle-t-elle. Mais je propose dans un mois ?
– Ça me semble raisonnable, question de trouver un créneau pour organiser. Mais quid d’un voyage de noces ? Plus tard ? demandais-je.
– Oui, d’autant plus que le calendrier des procédures est bien rempli, je parle de mémoire ajouta Carmen.
– En plus le voyage de noces permet aux conjoints de se découvrir et de consommer le mariage, nous, on a consommé anticipativement dis-je en riant. Alors le principe du contrat ?
– Oui, bien sûr, séparation des biens sauf ce qu’on décide de mettre en commun. Pour le contrat d’association, Benoit, c’est toi qui décides, je demande juste le maintien de mon salaire.
– Oui plus une participation au résultat, cela me semble un minimum. Tu avais déjà un bonus annuel mais on va le fixer contractuellement, tu me suis jusque-là Carmen ?
– Oui patron ! En ce qui concerne le déménagement, je ne désire pas quitter mon appartement !
– Non j’emménage chez toi, car je compte agrandir le bureau en annexant mon appart car on va engager une aide supplémentaire. Tu as trop de travail et je te veux plus disponible !
– Bien ! on progresse, mais dit Carmen je ne me vois pas encore avec des enfants, je suis encore jeune et j’aime trop mon travail. Je prends la pilule, on fait un dépistage et on laisse tomber le préservatif. Je te veux en direct dans mon vagin. J’ai fait un dépistage récent et je suis clean !
– Carmen, je ferai un dépistage la semaine prochaine, mais mes rapports sexuels sont exclusivement avec toi ! Je n’ai pas couché avec une femme depuis des années !
– Tu étais presque vierge alors me dit-elle.
– Oui, et je manque encore d’imagination comme tu as dit hier soir !
– Oui, Benoit mais tu apprendras vite avec moi !
– Pour les enfants, je ne suis pas trop pressé, d’ici quelques années quand même pour avoir un ou des successeurs.
– D’accord me dit-elle, on verra !
### Carmen ###
Après le petit-déjeuner, comme promis Benoit m’emmena faire du shopping. D’abord il voulait m’acheter des sous-vêtements sexy, je l’en dissuadais car ma copine Rita était gérante d’une boutique et me faisait des remises importantes alors qu’ici les mêmes produits coûtaient au moins trois fois le prix. Alors dans une rue adjacente de l’hôtel il m’entraîna chez un horloger de renom où il m’acheta une petite montre sertie de diamants. Elle était discrète et se combinait à merveille avec ma bague, l’horloger avait bien entendu remarqué le caillou à mon doigt et avait orienté le choix des montres en conséquence.
De retour à l’hôtel, je me sentais obligée de le remercier et nous passâmes le reste de la journée au lit ou en tout cas dans la chambre !
À la troisième passe d’armes en fin de journée, il me demanda grâce après m’avoir honoré avec fougue mais je sentais qu’il était à bout d’arguments et je ne voulais pas qu’il se sente humilié dans une nouvelle joute sans pouvoir bander encore.
J’étais d’ailleurs au bord de l’épuisement aussi et nous eûmes une nuit réparatrice.
Le lendemain, Benoit téléphona à la réception pour qu’on prépare la note et quelle ne fut pas notre surprise de voir le directeur monter dans la suite avec la facture. Il voulait absolument nous octroyer une remise importante pour compenser l’attaque dont Benoit avait été victime.
Benoit refusa ce geste mais finalement acceptait un voucher pour deux nuits dans la même suite à une date de notre choix. J’étais étonné de son refus de la ristourne et lui demandai après le départ du directeur.
– C’est simple Carmen, le séjour de ce séminaire était entièrement pris en charge par les frais du cabinet et donc accorder une réduction était faire un cadeau au fisc. Par contre un séjour gratuit ultérieurement comme après notre mariage était intéressant car ces frais-là seraient refusés par l’inspection fiscale !
– Bien vu Benoit ! lui dis-je en prenant mon attaché-case
Le retour vers Paris se fit sans encombre, j’étais heureuse au bras de Benoit et même un peu euphorique par le champagne offert durant le trajet par une hôtesse très charmante qui en voyant ma bague au doigt n’insista pas pour attirer l’attention de Benoit à ses charmes.
***
Comme promis le lundi matin, je rendis visite à Liliane pour lui rendre les vêtements qu’elle m’avait prêtée.
Je lui annonçais qu’au moins une dizaine de femmes m’avaient discrètement demandé les coordonnées de Liliane pour les robes que je portais.
– Oui Carmen, samedi et ce matin j’ai déjà reçu des demandes de rendez-vous à la suite de ton show à Monte Carlo et je t’en remercie. Je te rappelle juste que la semaine prochaine tu m’aideras pour le défilé.
– Bien sûr Liliane, et puis je t’invite à notre mariage ! à une date et un lieu à déterminer. Ce sera un évènement discret, mais je tiens à ta présence.
– D’accord, je viendrai si je peux te parer d’une robe de mariage, si c’est une fête discrète je suppose que ce ne sera pas une robe de mariée en long avec traîne, j’ai une idée pour une robe courte mais qui t’iras à ravir ! Félicitations Benoit t’a offert une bague magnifique !
– J’accepte Liliane et je te remercie de contribuer à notre bonheur !
***
De retour au bureau, Benoit me prit par le bras et m’emmena à son appartement.
– Carmen, dans cet appart, il n’y a vraiment pas grand-chose auquel je tiens sauf ce bureau et l’armoire associée qui me viennent de mes parents, le reste, tu regardes à ton aise pour voir si certains meubles t’intéressent, sinon ce sera pour la déchetterie car ils n’ont aucune valeur.
– Je comprends pour le bureau et l’armoire, ces meubles sont magnifiques et ils s’harmoniseront bien dans notre nouvel intérieur ! Pour le reste je regarderai cette semaine.
– Carmen, la nuit passée tu as dormi loin de moi, viens dans ma chambre, tu me manques et on n’a pas de rendez-vous ce matin…
– Mais Benoit, on n’est pas encore mariés ! Mais je ne veux pas que tu te sentes délaissé, tu as une envie spéciale ou juste des câlins ?
– Non, ton tailleur strict de ce matin me donne des envies graves : j’ai rêvé de toi cette nuit ; tu étais nue évidemment !
– Pourquoi évidemment ? dis-je.
– Parce que dans mes rêves, tu as toujours été nue, et ce, depuis des années !
– Depuis des années ?
– Oui Carmen, mon célibat n’a pas toujours été joyeux. Je me suis réfugié dans le travail et je n’avais qu’une envie : te convoquer dans mon bureau en espérant que tu ne portais rien en dessous de ta blouse ou de ta robe.
– Et ?
– Souvent tu étais excitante, sans soutien-gorge et tes seins fermes pointaient contre le tissu. Je sentais la bête dans mon pantalon qui pointait au point d’exploser !
– Et maintenant ? Tu es sur le point d’exploser ? Que se passera-t-il si je déboutonne mon chemisier là devant toi ?
– Je te demanderai de me satisfaire d’urgence, toutes ces années de frustration me retombent dessus sans que je puisse y changer quelque chose !
– Benoit, j’ai peur que ce ne soit plus pareil après le mariage !
– N’aie crainte Carmen, cela me libérera et je pourrai te baiser sans retenue.
– Benoit, dès à présent je suis à ta disposition, mets ta main sous ma jupe, tu sentiras comme je suis trempée ! L’inconvénient des strings c’est qu’ils n’absorbent pas le liquide qui s’échappe. Lorsque j’étais marié avec Jean, parfois le matin lorsqu’il avait découché, j’arrivais au bureau frustré sexuellement et je suppose que tu sentais dans mon attitude mon désir insatisfait.
– Cela doit être cela, tu dégageais des phéromones !
– Mais Benoit, cela ne marche pas chez les humains !
– Si Carmen, j’ai lu que chez les humains la sensibilité aux phéromones s’est atténuée au cours de l’évolution, mais elle existe toujours. Elle crée une attirance sexuelle. Je te l’ai déjà dit certainement, je n’ai jamais eu autant d’attirance pour toi, qui s’est encore exacerbée pendant que je plaidais ton divorce !
Je ne pus plus me retenir, j’ouvris son pantalon, extrayais un bâton dur et le pris dans ma bouche. Il explosa quasi immédiatement. Je fus surprise de la rapidité de sa jouissance.
Cela promettait de beaux jours pour la suite !
NDA : On reviendra c’est promis ! Encore avant le mariage !
J’ai atteint le dernier chapitre publié en juin sur Wattpad !
Mercredi prochain vous aurez un chapitre inédit de « Libertinage ».
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Voyez sur mon profil les autres récits si vous ne les connaissez pas. Chaque lundi un nouvel épisode de « Nuits africaines » ; les mardis pour « La Grèce à voile et à vapeur »
À bientôt !
Solo_x
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