Première fois à vélo

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Aujourd'hui, c'est la première fois que je fais du vélo. Mon père m’a un jour dit qu’il était temps que j’apprenne. Il m’a acheté un vélo. Un très beau vélo. Et il m’a dit qu’il m’apprendrait ce week-end. Cela fait donc une semaine que j’admire le vélo de loin. J’ai hâte de l’essayer. Et aujourd’hui, mon vœu va se réaliser. Enfin ! Je sors dans le jardin, et je vois que mon père m’attend avec le vélo dans l’allée. Je vois le chat du voisin qui est occupé à poursuivre un papillon entre les herbes. Visiblemment, il ne sait pas qu’il va se produire quelque chose de très important aujourd’hui. Tout ce qui compte pour lui, c’est la chasse au papillon. Eh bien tout ce qui compte à mes yeux, c’est le vélo. Mon vélo. Ce que je vais pouvoir faire avec. Je pense déjà à toutes les promenades que je vais pouvoir faire avec mes amis, cette nouvelle liberté que je vais avoir. Je rêve déjà de rouler longtemps, le vent dans mes cheveux.

Mais dès que je monte sur le vélo, tous ces rêves s’envolent très loin d’ici. Je ne vais visiblement pas pouvoir faire toutes ces choses dès aujourd’hui. Dans mon euphorie, j’avais oublié qu’il existe une phase d’apprentissage pour tout. J’ai des problèmes d’équilibre. Mon père ne m’a pas fait passer par la case « petites roues », il estime que j’ai eu d’autres petits vélos avec beaucoup trop de roues. Maintenant, il faut que je fasse du vrai vélo, celui qui a seulemet deux roues. Si on part de ce principe, j’ai déjà fait du vélo avant, mais pas du « « vrai » vélo, comme dit mon père.

Au bout d’un (très long) moment, j’arrive à avoir un semblant d’équilibre. Et là, je vis mon rêve : le vent dans mes cheveux, je fais le tour du jardin. C’est tellement bon, de rouler aussi librement ! Mon père m’applaudit, et je me sens si bien, que j’en oublie où je me trouve. Et je chute. Assez violemment. Heureusement, j’étais encore sur l’herbe. Mais le choc me coupe le souffle. Mon père vient voir si je ne me suis pas fait mal, et il m’encourage à remonter en selle car selon lui, il ne faut jamais rester sur un échec. J’ai quelques égratinures aux genoux, mais je suis si heureuse, que cela ne me dérange pas du tout.

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