Caresses
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Ce noir chagrin drappe mon cœur d'une affolante mélancolie et dépose sur mes rêves un baiser, voile soyeux et délicat engonçant les battements réguliers;
Se moquant bien du sablier ou du coucou,
S'affriolant du malheur, la Terre tourne, eau qui coule, temps qui passe, et devient pour moi telle une ronce de rose fanée, flêtrie du temps infini indéfini;
Quatre pieds dans ce séjour portent le bouquet de ta nostalgie, odeur doucement enivrante, alcoolisée, teinte rouge - rosée;
Voilà l'aube ils s'enlaçeront sur le lit de la rivière de toujours, de noces et d'amour.
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