Jour de pluie prévu par chez moi. J’aurais pu choisir le confort de rester bien au chaud à la maison avec les filles mais me voilà sortie de ma zone de confort. Direction, la côte d’Opale pour une visite de courtoisie à l’ancienne nounou de ma grande, qui s’y est expatriée. Deux heures de route à esquiver les averses. En sortant de chez elle nous prenons quelques gouttes en nous rendant sur la plage mais, là encore, le vent chasse les nuages et nous offre l’opportunité de profiter du moment. Les vagues font un son continu avec la brise marine. La petite est nichée contre moi, enveloppée de l’air iodé qu’elle respire pour la première fois. Tétée sur le sable pendant que la grande construit un château et se retrouve les bottes pleines d’eau salée après avoir tenté d’esquiver les vagues. C’est beau, le ciel changeant, les jeux de lumière, les cheveux qui s’ébouriffent et qui bouclent. C’est doux, le sable sous les doigts. C’est bon, la glace à l’italienne parfum violette ou chocolat. Journée hors du temps. Moment de vacance et d’éternité. Pied de nez à la routine du quotidien.