Ambiance lourde à la maison ce soir. L'homme ne sourit pas. Il me lance des piques acerbes. Mon tort ? N'avoir pas laissé ses peurs influencer mes choix. Et oui, j'ai pris "le risque" d'aller dans un quartier mal réputé, pour aller voir, chez eux, des amis de mon meilleur ami, en sa compagnie. Double tort donc, puisque je n'en ai fait qu'à ma tête (mettant sa fille en "danger") et que monsieur se sent jaloux du temps que je passe avec cet ami (un frère à mes yeux). Une part de moi est chagrinée par la situation, comme chaque fois qu'il fait la gueule, parce qu'il est mon mari, et je l'aime, mais l'autre lève fièrement le menton : je refuse de me laisser enfermer à nouveau dans une cage dorée.