Cogito ergo sum
— Descartes avait un plan pour écrire.
— On fait toujours un plan sur des cartes.
— C’est parce qu’il était brillant en math.
— Comme la peinture.
— Mais non !
— Ben si, la peinture c’est brillant ou mat !
— Pas géographe, alors ?
— Non, rien à voir, tu ne connais pas Descartes ?
— Ben si, je joue à la belote et au tarot !
— Descartes, c’est son nom.
— Ha, d’accord !
— Il n’aimait pas la scolastique.
— Je comprends, la colle en stick c’est bien pour le papier, mais pour le reste…
— Mais non ! La scolastique c’est une école de pensée !
— Y avait une école qu’avec des blessés ? C’était un hôpital ?
— Mais pas du tout, bon sang ! Descartes, celui qui a écrit le discours de la méthode !
— Ha bon, il a écrit le discours de l’abbé Tod, mais pourquoi ?
— Absolument pas ! Il était d’accord avec Copernic et Galilée sur l’héliocentrisme.
— Et les rois mages ?
— Quoi les rois mages ?
— Les rois mages c’était en Galilée.
— Mais ça n’a aucun rapport ! Si je te dis « Cogito ergo sum », Y a quelque chose qui remue là-haut ? C’est du latin, il rédigeait ses livres en latin. C’est sa marque de fabrique en quelque sorte.
— Ha oui, une patte de latin donc.
— ça veut dire, « Je pense donc je suis »… Laisse tomber, c’est mort pour toi.
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