Accueillir, partager, échanger, me positionner, telle est ma façon maintenant d'envisager les échanges avec celles et ceux qui partagent et traversent mon existence.
Pour ne pas m'être indécente, je n'accorde plus d'intérêt aux jeux de pouvoir.
J'ai l'âge d'avoir traversé de belles épopées, fantastiques certaines fois, délicates aussi, décevantes assurément.
Alors ici je vais déposer les scories de ce qui visiblement ne m'a pas totalement quitté.
Cette empreinte qui m'effleure maintenant, est un vestige précieux me permettant aujourd'hui une vision personnelle. Elle est à mon sens importante pour continuer droit devant. Poursuivre cette vie, sans rancœur, allégée des souvenirs amers et stériles d'amour, ce que j'ai nommé :
Combat de genre.
J'aime comprendre les situations, pour mon esprit, la seule équation à garder près de soi est la conjugaison à tous les temps du verbe aimer.
Il permet d'aborder bien des sujets, qu'ils soient des êtres ou bien des égrégores de pensées rencontrés. Ces derniers n'ont pas le même comportement si "aimer" est absent.
Le sexe, n'échappe ainsi pas pour moi au verbe aimer.
Le genre quant à lui, a de merveilleuses possibilités par l'échange des mots dits avec amour dans le respect de soi et ainsi de l'autre.
Il est trop simple je pense de réduire l'acte charnel au mot sexe.
Si certains et certaines préfèrent le vivre ainsi, je le respecte, seulement c'est bien réducteur à mon sens.
Puisque même en l'absence de sentiments, les énergies des corps se mêlent, tourbillonnent et laisse une marque.
Alors, je préfère que cette trace déposée sur ma peau soit dans la conscience du verbe aimer.
Néanmoins, je peux dire, en réponse à la question posée pour ce défi et aussi puisque je suis une femme :
-oui, si je veux du sexe en tant que tel je peux l'avoir.
En ce qui concerne le genre, ici l'homme et la femme sont égaux, pas plus pas moins.
Ce qui est différent à mon sens encore une fois c'est si aimer est invité...
Nous nous montrons de façon différente si nous avons été touché par l'amour, ce dernier est présent sous bien des formes.
Aimer est le remède pour je dirais tout le mal qui pourrait être fait...
Maintenant, je relis tout ceci, peut-être que mes mots sembleront hors sujet.
Peu importe, j'ai aimé les écrire, j'aime aussi les partager.
Rosemay