ÉCHAPPE TOI SI TU PEUX III : La révélation de la découverte de la vérité cachée secrète (par Erwan Barbedor, dit la Fourmi † )
A ce moment, cher lecteur, Gourdin tremblait de tous ses membres, il tremblait tellement qu’il laissa s’échapper le Kiwi ! Imaginez-vous ça, cher lecteur ? Le précieux fruits, tombant lentement au sol, tragique course vers sa triste fin, et… Quoi ? Qu’ouï-je donc ? Qu’est ce que j’en ai à faire de l’ogre ? Hum… Oui… Cliffhanger… Attente de la suite… Et bien tu sais quoi ? RIEN A CARRER. Là c’est un KIWI bordel ! Un kiwi, un chevalier de la gastronomie, seigneur de mon repas, grand prince de ma table et dieu incontesté des fruits. Une pure offrande à notre palais, descendu du ciel pour le plaisir de nos sens. Un bijou, ciselé avec soin durant une année durant…
Supportant -15° en général
Rustique mais délicieux
Du terreau jaillit le délice
Et cette merveille, ce cadeau fait à l’humanité, qui à une vitesse croissante s’approche toujours plus du sol, ce sol sale et sans intérêt, qui bientôt verra le pire drame de… Quoi, encore ! Pourquoi ne cesse-tu de m’interrompre ? Ah, d’accord, je comprends. Tu souhaites vraiment connaître la suite ? Ton envie, c’est de savoir qui est ce troll ? Hum. Et du coup, mon histoire de kiwi ne t’intéresse pas ? Oui oui je vois.
Bon, l’ogre entre, voilà, il s’approche de Gourdin… Et tout à coup… BAM ! Plus d’ogre ! Et non, en fait il n’a jamais existé ! Et POUF, le kiwi revient dans la main de notre illustre porte-lance, qui peut maintenant le déguster… Et PAF, une sublime extase le transcende tout entier… Quoi, il n’est pas 16h30 ? PIF, il est 16h30 ! Dans un déluge de sens, sa langue et son chibre s’agitent d’un même élan, l’une collectant le doux nectar, l’autre frénétique balayant tous les meubles de la pièce. De concerts, ces deux membres vont de plus en plus vite, danse magistrale de la passion, récupérant juste qu’à la moindre miette du délicieux fruit et détruisant tous les murs. Le rythme s’intensifie encore, encore, encore… Jusqu’au moment où, la dernière particule absorbés, l’orgasme subjugues à la fois palais exalté et verge en folie, faisant se pâmer Gourdin et la pièce se remplir entièrement à grand jet de sa lance incontrôlable.
Voilà comment se conclut l’histoire de Gourdin, et… T’es sérieux, vraiment ? Encore à critiquer ? Comment ça, je salis le travail de l’auteur du chapitre précédent ? Mais je fais CE QUE JE VEUX, je suis le narrateur ! Et puis je ne savais pas quoi faire de son ogre, alors en bon créateur d’histoire, je l’ai supprimé ! C’est comme ça que tout le monde fait, t’es jamais allé au cinéma ? Mais quoi, tu continues de râler ? Tu continue de dire que j’ai cassé tout l’intérêt de l’intrigue ? Que la mienne ne vaut pas un clou ? Ok sale lecteur à deux balles, on me cherche, on me trouve.
Alors en fait, la scène du kiwi c’est un flash-back, qui survient au moment où le troll arrive. Vu que le lecteur n’a manifestement pas de goût, je copie-colle le passage du chapitre précédent, débrouille-toi avec.
« Un bruit sourd se fit entendre. Envoyant voler en éclat la porte blanche de laquelle Gourdin avait actionné la clenche quelques minutes auparavant, un immense ogre fit son apparition, exposant sa nudité sale et luisante.
« Qui l’eût cru ? À l’heure indue. L’imbécile mangea le fruit défendu. Par Gungir la luisante, et par mon torse velu Ce petit cul, payera son dû » fit la créature d’une voix rauque.
— Mais c’est impossible, il est 16h30 !
— Hon, hon, répondit l’ogre en niant de la tête. Il est 15h30, heure d’hiver. »
C’est bon, remis dans le contexte ? Ok. Alors là, l’ogre s’approche, tapant lourdement du pied par terre, tenant son gigantesque pénis d’une main et frappant le sol en cadence. Gourdin s’écrie alors « Mais, mais, mais qui êtes-vous !
— Par le saint KIWI, je suis ta fin ! »
Si jamais le lecteur ose me reprocher l’usage du kiwi… Nan c’est bon, je peux continuer ? Comment ça, c’est moi tout seul qui m’interrompt ? Bon.
Brandissant son arme gigantesque au-dessus de sa tête, l’ogre lance de toute ses forces son chêne veineux, droit vers l’anus rétracté de notre pauvre Gourdin. Mais la terrible arme est déviée de sa cible juste avant l’impact, repoussée par un magistrale coup de queue de notre héro ! S’engage alors un combat des plus terribles, où la verge rencontre le chibre, où le baobab rencontre la tour Eifel. Affrontement de titans qui voit à chaque attaque portée jaillir des éclairs, guerre épique où chaque coup fait trembler la terre. Bientôt, l’immeuble autour d’eux est écroulé, la ville en flamme. Mais cela ne dérange pas nos combattants, qui de jets précis éteignent les feux trop proches d’eux.
Ils continuent sans une seule pose leur concours de bite version XXL, sans aucun repos mènent une guerre de deux soldats, une guerre qui est en train de mener le monde à sa fin…
Au bout de 1 630 ans, 16 siècles et 30 ans, nos deux combattants s’écroulent enfin. Aucun d’entre eux n’a gagné, mais la terre est dévastée, transformé en champs de ruines par leurs vigoureux appendices.
Juste à côté d’eux remue alors un pavé, et sort alors péniblement des décombres… Marc. Et non loin, juste après… Jame.
Gourdin leur lance d’une voix pâteuse : « Que… Quoi ? »
Les deux hommes ont le regard vide. Inexpressif. Et tiennent chacun en main… Un kiwi. Ils lèvent tout deux leur bras, et déclament :
Vachement très bon
En plus c’est vert
Le haïku du Kiwiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Ils prolongent le « i » sans s’arrêter, de plus en plus fort, de plus en plus aigüe. Le ciel se couvre de nuage, et des éclairs rouges frappent le sol partout autour d’eux. Se matérialise alors devant eux… Mae. Rire diabolique
« J’ai été, il y a des siècles de ça, enfermé par un puissant mage qui voulait m’empêcher de détruire la terre. J’ai perdu presque tout mon pouvoir, mais j’ai utilisé les bribes restantes pour fabriquer Marc et James, mes avatars. Ils ont parcouru le monde à la recherche d’une magie pour me libérer, jusqu’à rencontre une reine, la reine Louise XVII, fille cachée de Louis XVI.
Cette reine gardait tout un royaume à ses pieds, grâce au pouvoir du kiwi… Pouvoir dont je me suis emparé ! Rire diabolique
Et maintenant, le monde est détruit, par celui-là même qui devait le sauver : quelle ironie… »
Mais alors la terre tremble de nouveau, et tous sont aveuglés par une lumière d’une blancheur infinie. Une voix, profonde et puissante résonne alors :
« Je suis M. Marc M. Et par mon pouvoir divins, je déclare… »
CLIFFHANGER !
…
Tu ne t’y attendais pas, hein ? Et ben voilà, pour me venger de ton insolence, sale lecteur de mes deux, tu n’auras pas la fin !
Niark niark niark.
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