Le serpent et le paon
Sur son haut rocher élevé, perché
Voilà qu'il se met à siffler
Se dressant pour admirer le passant
Tout en, son venin, mollardant
"Jolie créature, toi, qui fais monter
En cette chaude nuit d'été
Grâce à ta beauté, la température
Par les courbes de ton beau corps
Qui me donnent envie de monter à bord"
Sans se retourner, apeuré
Par le serpent chuintant très laidement
Le paon fait le mal entendant
L'esprit parasité par ses pensées
"Se promener seul, compliqué
Le soir, en l'absence de compagnie
Et encore pire, la nuit
Les voilà qu'ils, sans cesse, commentent
Mon apparence charmante
Comme si je n'étais qu'un être charnel
Les voici qui me harcèlent"
Petits êtres pleins de virilité,
Un peu plus de subtilité
Dans ce qui semblent être des compliments
Serait un peu moins ennuyant!
Nous ballader sans la peur au ventre
Sans vos railleries imposantes
Nous apprécierions le pouvoir
Et ce, sans peur, sans crainte, tous les soirs.
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