Vous, lecteurs d'Hugo, de Cousteau et du dramaturge plastique,

Menteurs d'intellos prétendûment tranformés par la Littérature,

Un L majeur pour attirer l'attention? Mot baratineur des salons de lecture,

Enfant des professeurs, héritiers de la critique, incapables d'utiliser leurs sens...

Ce poème n'est pas dédié à ceux qui prostituent leurs esprits massivement,

Vautours mals digérés en quête de statut: allez vous-en!

Adorateurs du Soleil, fils sacrés des sentiments mystiques!

Reflets tordus de Kerouac, London et Rimbaud,

Laissez-moi vous raconter une histoire sale qui sublime la boue;

Et déchire la toile du monde; voici comment un homme qui a tout

Fout tout en l'air.

Un gamin paumé qui décide qu'il veut connaître ce qu'il a nié,

Une quête solenelle d'un coup de poing dans le ventre.

L'Enfant appris la valeur du café et mis de côté celle du siècle dernier,

Il voulait goûter à la boue et hurler sans craindre d'être percé...

Voici l'histoire d'un homme qui perds la vue mais imagine tout;

Le plus débile de tous les héros brillants.

Celuit qui rêvait d'une vie glorieuse, triste, et heureuse ah!

Le peintre sans technique qui graverait le visage féminin de son espoir dans un morceau de ciel...

Mais voilà l'histoire terminée, celle du rêveur fantasmé,

Trop lâche pour se tuer mais trop taré pour vivre.