Épilogue
Jules
Deux ans plus tard...
Allongés enlacés dans les bras de l'un de l'autre, dans notre lit, Ambre et moi sursautons lorsque mon téléphone sonne.
— Allô ?
— JULES !!
Je me lève d'un bon près m'habiller pour partir.
— Eli ? C'est le moment ?
Mon regard croise celui d'Ambre qui comprend ma question, et oui mon frère et Eli bon encore avoir un bébé.
— Oui, nous sommes en chemin pour l'hôpital, au passage nous avons déposé Jacob chez tes parents. "Chéri fait attention et roule moins viiiiite !", je pouffe en entendant mon frère grogner contre son homme. Désolé chaton...
— Ok, nous arrivons dès que possible. Eli ?
— Oui ?
— Je prend son cadeau ?
— BIEN SÛR, s'écrit-il complètement stressé. C'est pour ça aussi que je t'appelle. Bon nous arrivons, je raccroche, à plus tard.
— A plus.
— Alors c'est le moment, me demande Ambre déjà habillée et prête à partir.
— Oui, mais j'aurais voulut prendre ma douche avec toi moi...
Elle glousse, se rapproche de moi et dépose un lécher baisé sur mes lèvres. Je grogne et la serre plus contre moi en quémandent un autre, non en vrai, je crois que si je m'écoutais, je ne la lâcherai jamais et lui ferais l'amour tout le temps. Un frisson me parcours tous le corps et je parviens par je ne sais quel miracle de me détacher d'elle.
— Chérie, il faut qu'on y aille, sinon je ne te lâche plus.
— Je te signale, mon amour, que c'est toi qui n'est pas prêt et que je n'attends que toi pour rencontrer le nouveau membre de la famille, me dit-elle avec son petit air sournois.
Elle fait demi-tours et commence à sortir de la chambre, mais s'arrête avant de la quitter.
— Mon amour, n'oublie pas de prendre la bague qu'Elijah t'as demandé de garder précautionneusement pour lui.
— Oui, c'est la raison de son appel.
— Je sais... me dit-elle en me souriant et en sortant de la chambre par dessus son épaule.
Je pouffe de rire avant de vite m'habiller et de me diriger vers mon tiroir à chaussettes, oui je sais, ce n'est pas la cachette idéale si on veux cacher quelque chose, mais bon au moins je sais que mon frère n'y serai pas venu. J'ouvre le tiroir et prend le petit écrin noir et rouge et le met dans la poche de mon jeans. Par contre, ce qu'Ambre ne sait pas, c'est que j'ai moi aussi caché une de ces petites boîtes pour lui faire ma demande. Cela fait seulement deux ans que nous sommes ensemble mais je souhaite que nous le sommes pour l'éternité.
Je me souviens encore lorsque qu'Eli et moi sommes partis les acheter ensembles.
— Je sais qu'il est mon âme-sœur mais j'ai tellement peur, que ce soit trop tôt pour lui, m'a-t-il dit.
— Tu sais très bien qu'il te sautera au coup lorsque tu lui demanderas. Moi par contre avec son caractère de cochon et son envie de tout le temps de me contredire, je ne sais pas.
— Pff c'est dingue, nous avons beau être des alphas et bêta, nous sommes ceux qui on le plus peur de perdre nos amours et âme-sœur. En sachant qu'en plus nous sommes lié à eux dans tout les cas car nous les avons marqué et l'ont fait en retour...
Nous nous sommes regardé et avons éclaté de rire avant de rentrer dans la boutique. Lorsque nous avons vu les bagues, autant pour Elijah que pour moi, le coup de foudre fut immédiat. Eli a choisi une bague simple en or blanc, moi par contre j'ai craqué pour une bague au trois or qui s'entrelacent.
— Mon amour ? s'écrit Ambre du salon, qui me sort de mon moment souvenir en me faisant sursauter. Tu viens, je t'attends.
— J'arrive, je prend la boîte pour Eli !
Je prend surtout la boîte pour elle et la fourre dans la poche de mon sweat-shirt et pars la rejoindre.
***
Nous avons vue la plus belle alpha de tous les temps, certes la seule, mais elle est tout simplement magnifique. De retour à la maison, je stresse de plus en plus car l'heure fatidique arrive à grand pas. Pendant qu'Ambre, est partie se doucher et se mettre à l'aise, moi je nous concocte un bon petit repas au chandelles.
— Mon Dieu, mon amour c'est un sacré dîner en amoureux que tu nous a préparé. C'est tout simplement splendide, dit-elle en arrivant dans la salle à manger, avant de venir m'embrasser. Une raison particulière a tout ceci ?
— Oui, mon amour pour toi.
Elle me sourit et s'installe à table.
— Alors au menu de ce soir. Une salade de chèvre chaud délicatement posé sur des tartines de pain grillé et une touche de miel par dessus. En plat principal, des lasagnes à la bolognaise.
— Humm, ça a l'air appétissant... mais, et le dessert ?
Je souris, m'approche d'elle et l'embrasse avant de dériver vers son oreille.
— C'est une surprise, je lui murmure.
Elle glousse pendant que je m'installe à ses côté et commence à nous servir.
***
Le repas arrive à sa fin et j'angoisse de plus en plus. Je réfléchis à la meilleure façon de lui demander, car après tout Ambre n'a seulement que vingt ans et moi vingt-deux. Nous vivons ensemble depuis a peine six mois, donc tout ce que j'espère c'est qu'elle ne trouve pas que ma demande soit trop rapide.
— Alors, ce dessert surprise ?
— Je vais le chercher, j'arrive.
Je pars dans la cuisine, prend son dessert favoris: une île flottante ainsi que l'écrin. Je ferme les yeux, puis avant de retourner dans la salle à manger, je prends une grande inspiration pour me donner tout le courage dont j'ai besoin.
— Oh, mais tu m'as fait une îles flottantes, mon amour, qu'est-ce que j'ai fait pour mériter tout ce merveilleux repas ?
— M'aimer tout simplement...
Je la regarde manger avec passion son dessert et me lance d'un coup sans trop réfléchir aux mots qui sortent de ma bouche.
— Chérie, tu sais que je t'aime du plus profond de mon cœur, et que je ferais tout pour toi.
— Oui bien sûr, mon amour et moi aussi je t'aime, me dit-elle en fronçant les sourcils. Pourquoi me dis-tu cela ?
— Parce que j'ai une question à te poser...
— Ah ! Qu'elle est-elle?
Je reprends une très grande inspiration en fermant les yeux. Je les ouvre à nouveau pour les encrer dans les siens. Je sors la petite boîte de ma poche et la tend devant elle, en l'ouvrant. Ambre hoquette de surprise et met ses mains sur sa bouche.
— Chérie, veux-tu m'épouser ?
— Oh mon Dieu, oh mon Dieu, oh mon Dieu... répète-t-elle en boucle, les larmes qui coulent le long de ses joues, en prenant la bague pour la mettre autour de son doigt. (Je prends sa pour un oui, enfin je suppose...)
J'attends qu'elle sorte de sa stupeur, je la regarde se lever venir vers moi, afin de s'asseoir sur mes genoux. Elle m'embrasse avec tout l'amour qu'elle a pour moi, entour ses bras autour de mon coup, et cale sa tête au creux de celui-ci.
— Bien sûr que je veux être ta femme, murmure-t-elle en se collant un peu plus à moi, tandis que je la serre fort.
Je suis l'homme le plus heureux du monde. Qui aurait cru que moi, Jules futur bêta de ma meute et éternel célibataire, trouve enfin son âme-soeur puis deux ans plus tard sur le point de se marier ? Sûrement pas moi...
Fin
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