Fred Larsen
Tout est bien qui finit bien ?
Je le sentais bien, ça aussi, quand Jean-Claude m’avait dit :
-Allez Gilbert, viens avec moi faire un tour en mer. J’ai un nouveau bateau, faut qu’on aille l’étrenner.
Déjà, un nouveau bateau, j’étais excité. Il venait de l’avoir et ne le connaissait sans doute pas encore bien. Rien que pour ça, j’étais aux anges. Et puis, il n’avait pas son permis bateau, il n’avait jamais navigué qu’avec sa barque ! Et moi, je suis un pro ! Oui, sans problème. Mais bon, je suis bâti comme un dieu, parce que ce serait assez étonnant qu’on reste à 100 mètres du rivage. Je conduis tout ce qui passe sous ma main ! Bref, les minettes d’hier soir sont au rendez-vous, ben je n’ai pas pu m’abstenir…
JC m’attendait au port et m’a accueilli en me faisant de grands gestes, comme un sémaphore !
Oh putain, il m'avait fait la totale. Il ne manquait plus que les bottes de voile ! En m’approchant de lui, j’ai crané : il avait rapporté du champagne et quelques capotes. La panoplie complète ! Heureusement qu’il n’était pas fumeur, sinon, il aurait fumé tous mes joints.
Me voilà donc en train de monter à bord avec ces merveilleuses créatures. C’est vrai que, de loin, il faisait assez classe son yacht. De près, encore plus. Il avait qu’un an de navigation, un pur bijou. Là aussi, j’ai frimé, j’avais une belle cabine et assez de coke pour envoyer en l’air ces pures petites pépètes…
Une odeur de peace cake d’après lui, montait de la cabine, qui trouvait tout ça absolument parfait. Il émanait également comme un fumet de bois bandé, constat autrement plus excitant, sauf que, comme toujours, je n’ai rien dit. Trop gentil – ou vraiment trop beau gosse aussi – je me suis extasié sur les multiples godes à bord, sur la puissance qui s’échappait de moi, un apollon, sur le nombre de places de couchage dans la cabine. Ceci étant, après avoir jeté un coup d’œil à l’intérieur et en voyant les batteries toutes pleines…
Bref, il était heureux et comme un poisson dans l’eau – quelle jouissance –. Bon, une coque de noix de presque 100 mètres de long quand même.
Nous sommes enfin partis, on s’est retrouvés au milieu d’un paradis. Là, on sentait nettement l’excitation monter. Le point positif à tout ça, c’est qu’on commençait à être bien chauds. Pour tout dire, j’avais même fini par bouffer tout le gâteau.
Tout de suite après, je suis descendu sur le ponton pour jeter l’ancre, tandis qu’il manœuvrait sa barre perso en regardant les poupées.
Il avait failli les sauter sans moi cet abruti ! Il s’en est aperçu ou j’ai crié fort, je ne sais plus. En tout cas, il a fini par faire une marche arrière pour venir me filer quelques rails. Comme il n’arrivait pas à stabiliser son état, j’ai failli lui en coller une.
Enfin, on a fini par se mettre à poils ! Au bout d’une heure de sexe, je me suis retourné et me suis aperçu que les poupettes en demandaient encore.
On approchait d’une certaine de l’apoplexie. Jean-Claude semblait connaître tous les vibros parce qu’il ne ralentissait pas, son moteur toujours lancé à fond et fumant joints sur joints. Inquiet, je lui ai crié :
-Tu as vu ma barre Jean-Claude ? Tu es sûr qu’elle va tenir le choc ?
-T’en fais pas, me gueula-t-il, je connais bien ces cachetons. Je venais là avec des minettes quand j’étais ado.
-Mais ça fait longtemps ça, non ?
-Bah, ça fait 30 ans, mais c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas !
-Tu es sûr ?
Je commençais vraiment à paniquer, il y avait des seins affleurant, pas très loin de ma barre. Il persistait à continuer à vitesse élevée, très élevée, beaucoup trop même.
À peine avait-il plongé dans le continuum sexum qu’on a senti une puissance s’échapper de nos corps. C’est moi qui lui avais appris la différence entre chevauche ou être chevauché – tribord et bâbord – quand on avait quitté la raison… Tu parles d’un capitaine ! Putain, je m’en doutais…Il n’y connaissait rien et à foncer comme un malade entre les filles, il avait joui. Fallait que je m’y colle, n’y avait pas photo…
Ma barre avait grandi sérieusement lors du « frottement » et la vitesse avait accélérée rapidement. Je n’entendais plus mon pote, ce qui était bizarre vu qu’il n’avait jamais été du genre discret
Quel spectacle ! Mon pote gisait au sol, ronflant de tout son être. Son … coulait, rendant le sol hyper-glissant. J’ai failli tomber. Non seulement mon état était plus que chaud mais ça avait commencé à prendre feu… Putain de merde !
Je me suis penché vers les filles, et ai commencé à les prendre. Pour moi, l’urgence c’était les flammes qui sortaient de leurs corps. Il ne manquerait plus que je grille comme un poulet ! En farfouillant dans tout le merdier présent dans la cabine, j’ai trouvé un bac qui allait pouvoir me servir à changer les piles des godes. La chance !
Et j’y suis allé, encore et encore, une orgie, elles en redemandaient encore. Plus le choix, fallait que je me jette à l’eau, je prenais feu !
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