La danse du serpent
Réponse à un défi
Le cœur meurtri par la morsure perfide,
Le serpent, dépositaire de toute confiance,
A trahi les attentes, saccagé l'innocence,
Brisant l'âme et laissant l'esprit en ruine.
Avec des yeux cruels, il m'a fixée, sans âme,
Puisant dans la nuit pour consumer ma flamme.
Il a menti, trompé, jouant de mes désirs,
Offrant mon amour aux braises de trahisons.
La honte étouffante étreint l'esprit écorché,
À cause du serpent, infâme traître déguisé,
Ses tromperies infâmes, telles blessures ouvertes,
Laissent l'âme déchirée, meurtrie de sa conduite perverse.
Insultée et menacée, crainte de l'exposition,
Mon corps objet de sa malveillance et sa passion,
Le dédain emplit les veines, brûlant de colère,
Souhaitant le voir châtié, réduit à la poussière.
Que le serpent soit pris par l'aigle du courroux,
Un désir ardent, souhait de justice et de fer,
Être l'aigle vengeur, ses griffes acérées,
Pour avaler le serpent et éradiquer son impureté.
Quant à l'amie volage, autrefois chère compagne,
Elle a livré son corps aux désirs du serpent,
Embrassant son venin et s'y fondant pleinement,
Jouant le même jeu, miroir de sa compagne.
Transformée en vipère, elle serpente sans fin,
S'unissant au traître dans un sinistre ballet.
Leurs âmes entremêlées dans une danse cruelle,
Comme ils sont bien assortis, échos de leur trahison.
L'indignité de leur union suscite l'écœurement,
Mais c'est un soulagement, car ils ne méritent
Ni l'un ni l'autre d'effleurer la pureté,
Que le destin m’éloigne de cette noirceur.
J'aimerais venir à toi, porteuse d'un jugement,
Sur mes ailes enflammées, le cœur ardent,
Pour te faire payer tes trahisons funestes,
Et t'abandonner aux tourments sans cesse.
Pourtant, ses paroles cruelles, morsures de vipère,
Ont laissé mon esprit blessé et solitaire.
Dans les ténèbres de l'angoisse, je me suis perdue,
Dans les abysses du désespoir, je suis tombée.
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