Polar Cliché

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« Un meurtre, enfin ! s’excita l’inspecteur Fouinard, dont la soporifique partie de solitaire fut interrompue par un appel téléphonique pas piqué des vers.

- Un meurtre ! répéta son stagiaire aux aguets, pressé d’en finir avec toute cette paperasse sur laquelle il morvait sévère, la tête engourdie comme au lendemain d’une cuite.

- Minute papillon, toi, tu ne viens pas !

- Mais…

- Y a pas de mais, c’est comme ça !

- Ça fait huit mois que je suis là et on n’a pas eu une seule affaire, inspecteur Fouinard ! Je veux faire mes preuves.

- Les preuves, c’est moi qui les trouve ! Toi, tu restes au poste. Prie pour recevoir un appel, si tu veux de quoi t’occuper.

- Mais il se passe jamais rien dans ce bled, à part des infractions routières, et encore, elles ont reculé de 45 % cette année !

- Joue au solitaire !

- Mon ordinateur est trop lent ! Ça rame.

- Prends le mien ! Allez, je file, j’ai une affaire à résoudre ! postillonna l’inspecteur. »

Sur ces entrefaites, Fouinard disparut après avoir enfilé un imperméable à connotation sexuelle forte. Ce briscard autoproclamé, mollasson comme une limace entêtée, n’en revenait pas : enfin un peu d’action ! En quatre ans, pas l’ombre d’un crime dans cette petite ville si ringarde que même l’ADSL esquivait ! Être ainsi confiné dans un bureau avec ce stagiaire envahissant qu’on lui avait flanqué, tout juste bon à rédiger des rapports bien sous tous rapports, le déprimait quelque peu !

À l’extérieur, il se sentit libre de ses mouvements, émoustillé par le petit frou-frou du vent sur son crâne dégarni. Fort d’un entrain indéfectible, il se rua sur la scène du crime, dans un manoir plutôt ancien qui n’avait jamais titillé sa curiosité, alors qu’il sentait le mystère plein les naseaux : des nobles qui se déchirent pour une fortune, des histoires d’amours élémentaires, des trahisons en pagaille et moult secrets de famille gênants ! Que du réchauffé ! Voilà ce que recelait cette bâtisse du temps jadis qu’il avait déjà aperçue lors de ses balades, du temps où il promenait un canidé à l’anus sensible.

Sans même avoir vu le cadavre, et s’être enquis de quoi que ce fût à son sujet, l’inspecteur Fouinard tissait ses petites théories à grands vents d’intuitions et de clichés : tout ce qu’il avait appris, c’était l’illustre Derrick qui le lui avait enseigné, les mercredis pluvieux. L’école de police, ce n’était qu’un pis-aller, un vulgaire détour pour asseoir un flair inné. Il est des choses, pensait-il, qui ne s’apprennent pas, comme une vocation pour l’Art ou la masturbation ; les enquêtes en faisaient indéniablement partie.

Un majordome à peine majeur, pustuleux au possible, introduisit l’inspecteur auprès d’un cadavre pas forcément exquis, celui de Monsieur De La Fricotière, visiblement poussé d’un escalier hélicoïdal (tout un programme !), pour un motif encore inconnu.

Immobile sur le sol, la victime fraîchement décédée, boudinée dans une chemise hawaïenne d’un autre siècle, ressemblait presque à un pantin désarticulé après une séance de tektonik : les parties génitales contre le sol, les jambes écartées et les bras tendus paume vers le haut, dans un style égyptien des plus caricatural.

Ni l’inspecteur ni la dépouille ne parlèrent malgré une aperture buccale propice à la discussion, ou autres délices ; ce fut la femme éplorée qui se tenait à ses côtés, le secouant avec promptitude, qui ouvrit le bal. La veuve par excellence, pensa Fouinard, fort de ses certitudes. Ce dernier considéra aussitôt sa jeunesse suspecte, son élégance peu naturelle au vu de son maintien, son concerto de larmes fort dérangeant, tout droit importé du Cours Florent.

« Gaspard, Gaspard, chouinait-elle sans discontinuer, femme fontaine comme jamais, non ! Non ! Non ! » alors que l’inspecteur notait déjà dans son petit carnet quelques pistes de réflexions (la veuve éplorée l’est un peu trop : elle cache quelque chose, vérifier les assurances vie, les contrats immobiliers, la liste éventuelle de ses mariages : la routine).

À ses côtés, un jeune homme digne comme un stagiaire de pompes funèbres, sans doute son amant, un domestique à la beauté confondante, confondu aussitôt, tâchait de ne montrer aucune émotion, mais son masque, importée du pays de l’éphébie, ne trompait pas Fouinard : il couchotait à n’en point douter avec la maîtresse de maison (Vérifier les caméras des hôtels de la ville) !

En retrait, une autre domestique, au teint qui étonna Fouinard puisque furieusement basané, visiblement enceinte et tout aussi mutique, restait en retrait. Elle observait Fouinard, qui la détaillait plus que nécessaire : sans doute s’était-elle fait culbuter par le macchabée - de son vivant. Son polichinelle à défaut d’être le meurtrier parce qu’il avait un alibi solide, était sans doute la raison de cette chute plus fracassante encore que celle des nouvelles les plus réussies de Umberto Eco. (Attendre quelques mois pour vérifier la couleur du bébé et décider d’un possible métissage).

« Monsieur l’inspecteur, je me présente… comédia la veuve présumée avant que ce dernier ne la coupe dans son élan tragique.

- Inutile de vous présenter, Madame, je sais très bien qui vous êtes. Dites-moi, à combien se monte l’assurance vie de votre époux ?

- Je vous demande pardon ?

- Vous m’avez bien entendu. L’assurance vie ! Combien ?

- Mais… ce n’est pas mon époux, grand dieu, je suis sa sœur, Astrid Lefemur.

- Et… heu… que faites-vous là ? bredouilla l’inspecteur, un peu décontenancé par cette nouvelle suffisamment étrange, à tel point qu’il cracha quelques notes sur son calepin jauni (vérifier l’identité de la sœur, Astrid Le Fémur. Demander une analyse ADN. Est-ce vraiment sa sœur ? Elle a une drôle de façon de le regarder, quand même. Antécédents familiaux ? Inceste ? À suivre).

- Je suis venue passer une semaine ici, monsieur. C’est aussi simple que cela.

- On peut savoir en quel honneur ?

- Faut-il un motif pour visiter un être cher ?

- Évidemment, regardez son état ! Votre visite a forcément mal tourné puisqu’il est mort ! N’est-ce pas la une drôle de coïncidence ? Quel motif donc ? Ce n’est pas Noël, ni Pâques ! La Fête des Frères n’existe pas. Son anniversaire peut-être ? (Cette sœur a vraiment l’air d’être sur la défensive. Vérifier les appels téléphoniques, conflits d’intérêts sur d’éventuelles entreprises, immobilier et actions en bourse…)

- C’est une blague ?! Vous m’accusez d’avoir tué mon frère Gaspard ?! Mon cher Gaspard !

- Calme-toi, Astrid, conjura l’éphèbe, qui se rapprocha d’elle au point de poser une main compatissante sur son épaule humblement dénudée (L’éphèbe et Astrid couchent ensemble à n’en point douter : proxémique, langage du corps, yeux embrasés, on se croirait dans un début de porno ! Non… en fait, c’est trop flagrant, ils chercheraient à le cacher, si c’était le cas !)

- Vous, vous êtes l’amant ! Mais l’amant de qui ? humm, ça ne semble pas coller, tergiversa Fouinard en continuant de noter (beauté toute droit sortie d’un magazine, sans doute un gay, relation sexuelle avec le mort ? Demander au légiste de pratiquer un toucher rectal et de chercher des traces de sperme, de VIH…).

- L’amant de Monsieur de la Fricotière ? Je ne vous permets pas ! Ce que vous dîtes est insensé ! Avant de nous accuser comme ça, pourquoi ne pas vous renseigner, nous demander ce qu’on sait, s’énerva le bellâtre. (Connaître ses liens avec la famille, les domestiques et les amis du mort).

- Il n’y a rien à savoir, Monsieur, reprit l’inspecteur, cet homme a été poussé de l’escalier - bel escalier au demeurant, on en voit peu, des comme ça ! Et l’un d’entre vous - peut-être vous tous - a sans doute maquillé cela en suicide. Je suis sûr que je vais trouver une fausse lettre de suicide dans son bureau !

- Mais c’est insensé ! Gaspard n’avait aucun bureau, objectèrent Astrid et l’éphèbe à l’unisson (Astrid et le playboy ont répliqués la même chose, en même temps : ils ont sûrement répété un scénario ! Ils savent ce qu’ils font ! Ou pas, vu qu’ils semblent s’emmêler les pinceaux. Mais n’en montrent rien : pas un regard, rien. Ils sont vraiment doués. Qu’un homme d’affaires - car c’est sûrement un homme d’affaires - n’ait pas de bureau est fondamentalement suspect : auraient-ils maquillé une pièce ? Visiter scrupuleusement la demeure, constater la présence ou l’absence de faux murs.)

- Dans sa chambre alors, continua l’inspecteur. Ne me dites pas qu’il n’en a pas : je ne vous croirais pas ! Conduisez-moi, oh, attendez, j’ai oublié d’interroger la femme enceinte ? Vous, là. Aviez-vous des rapports sexuels avec le mort ? »

La jeune femme ne répondit pas, tête baissée, confortant Fouinard dans l’idée qu’elle était innocente, sans quoi elle se serait débattue avec une logorrhée sans fin, ou aurait fait preuve d’une agressivité de bas étage comme Astrid l’éplorée ou ce mystérieux éphèbe. Il ne daigna pas écrire la moindre ligne sur cette mère en devenir, pensant que mentionner sa couleur l’exposerait à des remontrances de sa hiérarchie. Puis, il se fit la réflexion qu’un autre inspecteur aurait noté son comportement silencieux, suspect, sa probable culpabilité. Sa grossesse même avait quelque chose d’insolite dans un pays où le taux de natalité n’a de cesse de chuter. Non pas qu’il n’y pensât pas, mais c’était trop capillotracté, à son sens. Oh et puis si, ce serait plus original, objecta-t-il en son for intérieur.

« Bien, jeune femme, il est important de vous ménager vu votre état. Je ne voudrais pas que vous perdiez les eaux, cela souillerait cette scène de crime ! Nous prendrons votre déposition plus tard et nous ferons un test ADN sur le fœtus, afin d’écarter toute hypothèse ! J’espère sincèrement que vous n’êtes pas la meurtrière, sans quoi l’enfant risquerait d’être adopté par une famille indigne, ou pire : des homosexuels ! Allons dans la chambre ! Que je trouve cette lettre !

- Mais… je ne suis pas enceinte, monsieur !

- C’est la meilleure ! Je sais ce que je vois ! Je connais comme ma poche le corps des femmes. Savez-vous ce que vous encourez pour faux témoignage ?

- Ça ne vous viendrait pas à l’idée qu’elle est obèse, inspecteur ? s’énerva la gravure de mode d’un ton bien trop grave.

- Obèse ? La répartition des graisses est plutôt étrange non ? interrogea l’inspecteur qui la dévisageait d’autant plus, et lui donna aussitôt plus d’importance sur son carnet. (Elle couche avec le mort, il n’a pas voulu lui payer une liposuccion, ils se sont disputés, ça a dégénéré !).

- Je ne suis pas obèse ! fulmina la jeune femme, enfin sortie de sa torpeur. Je suis enrobée ! C’est mon psy qui le dit. En-ro-bée.

- Je te demande pardon, c’est que…

- Vous n’interrogez pas le majordome ? répliqua Astrid, d’une voix blanche.

- Pas tous à la fois ! Vous essayez de me rendre confus, mais votre stratégie ne marche pas ! Pourquoi l’interrogerai-je ? rétorqua Fouinard (En plein milieu d’une conversation intéressante sur la répartition des graisses, la sœur accuse le majordome, c’est classique de dévier l’attention dans une enquête quand on a quelque chose à se reprocher. Les majordomes, eux, ne cachent rien, à part dans Batman… et on le saurait si la réalité dépassait la fiction !)

- Il est peut-être coupable. Il jouait au poker avec mon frère, qui lui devait pas mal d’argent, en plus de son salaire (Histoire de cartes, ça se complique un peu. C’est du poker, moins simple que le bridge. Merde… Penser à enquêter dans les bars PMU).

- Oh voyons, ce n’est pas une histoire de mafia. Vous gambergez ! Les majordomes sont uniquement coupables d’être polis. Et d’ouvrir les portes à n’importe qui. La seule chose à demander c’est : à qui a-t-il ouvert la porte, avant et après le drame ? Je vous le demande.

- À vous uniquement, personne n’est sorti de la maison depuis que nous avons entendu ce vacarme et retrouvé Monsieur De La Fricotière, répondit l’employé. Vous pouvez consulter les caméras de surveillance du portail et de l’entrée.

- Ce ne sera pas utile, je le crains. Quand bien même une autre personne que vous serait entrée ici, c’est peine perdue : on arrive jamais à identifier les coupables sur ces saletés de caméras, c’est toujours de la bouillie de pixels. Je vous crois donc sur parole. »

Les quatre suspects échangèrent un regard consterné qui ne marqua pas outre mesure Fouinard, lequel reprit son interrogatoire du majordome comme si de rien était :

« Avez-vous des relations sexuelles avec votre patron ?

- Vous êtes fou ! objecta-t-il, avant de retenir un élan de colère qui donna à sa carnation une petite touche porcine que Fouinard eût tôt fait de remarquer (Le majordome couche lui aussi, mais avec qui ?) !

- Je me doute que non, Monsieur, même si coucher avec les domestiques a toujours été à la mode. Je demande pour… ne pas faire de jaloux. Maintenant la question essentielle c’est : est-ce que quelqu’un a vu quelque chose de cette chute d’escalier ?

Personne ne répondit.

(Qui ne dit mot consent ?)

« Où étiez-vous pendant la chute ? » s’enquit alors l’inspecteur, fort de son stratagème rhétorique visant à établir que, si quelqu’un répondait à cette question précise, il connaissait exactement l’heure de la chute, ce qui augmenterait de façon exponentielle sa suspectabilité, un mot comme tant d’autres qui devraient exister.

Évidemment, là encore, personne ne répondit, si bien que Fouinard dût se rabattre sur des questions moins retorses, plus basiques, hélas formatées et donc prévisibles, bien qu’hors de propos dans ce cas précis : où étiez-vous de telle heure à telle heure ? Avez-vous un témoin ? Et caetera… Ainsi, au fil de ses requêtes, il retraça, sur son carnet devenu illisible, pléthore d’habitudes indigentes, et autres considérations peu intéressantes, moins palpitantes qu’une partie de solitaire, ce qui l’embrouillait davantage, à tel point que l’absence de son stagiaire se fit ressentir pour démêler les fils inextricables de ce meurtre pas si intéressant. Il en eut honte et réprima ce besoin au plus profond de lui, aidé par son orgueil démesuré, la conviction qu’il touchait au but et la joie, finalement, que cette affaire lui résiste.

« Et la chambre, se réveilla-t-il après deux nouvelles pages de notes inutiles. Vous me cachez la chambre ! Je dois trouver sa fausse lettre de suicide ! C’est la clé de cette affaire !

- Suivez-moi ! entonnèrent Astrid et le majordome avec une synchronisation si parfaite que Fouinard rajouta pas moins de trois lignes à ses flatulences sténographiques, supposant là encore qu’il couchait ensemble et que cette maison aux allures vénérables cachait des secrets dignes des lupanars les plus sordides.

Après quoi il suivit Astrid et gravit une à une les marches du splendide escalier. Une fois au premier étage, il surprit une messe basse entre le majordome, la jeune fille aux impairs, et l’éphèbe (ils discutent de façon étrange, pour ne pas se faire entendre : ils savent quelque chose, mais quoi ? Et s’ils étaient tous mêlés à ce meurtre ? Enquêter sur leur passé. Trouver des liens. D’où vient le majordome ? Dans quel magazine a posé l’éphèbe ? Que fait-il ici ? De quelle origine est la femme obèse ? Pourquoi est-elle obèse ? Est-ce génétique, ou est-ce une victime du fast food ? Mais surtout : qui couche avec qui ? Comment et pourquoi ? Je suis un peu perdu. L’homosexualité est une piste à ne pas négliger, les homos veulent qu’on parle d’eux dans les médias, quel meilleur moyen qu’un meurtre pour faire les gros titres ?).

Fouinard, qui manqua de glisser dans ce maudit escalier à force de noircir du papier, fulmina tandis qu’il s’apprêtait à franchir le seuil de la chambre. Sans plus attendre, il se rua sur le lit, la table de chevet, en ouvrit le tiroir avec un empressement d’enfant et… ne trouva pas l’ombre d’une lettre. Sur un secrétaire pas si insignifiant, il en découvrit une, enfila ses gants en latex (qu’il n’utilisait d’ordinaire que pour se masturber), sortit une pochette en plastique et se mit à jubiler intérieurement : « voilà la fausse lettre, voilà la fausse lettre ! »

Devant une Astrid circonspecte, alarmée de ce comportement saugrenu qu’elle ne comprenait pas, il en fit la lecture dans un galimatias sonore quelque peu dérangeant. Son visage, de moins en moins expressif, témoignait d’une déception sans borne face à la déroute de ses intuitions. En effet, la missive n’avait strictement aucun rapport avec la mort de Gaspard De La Fricotière, mais il la conserva malgré tout, au prétexte qu’elle ne contenait aucun lien avec cette affaire (vérifier si encre sympathique sur la pièce à conviction numéro 1. Pas de fausses lettres de suicide : c’est étrange.).

Non sans poser quelques questions plus ou moins embarrassantes, Fouinard continua de remplir tant bien que mal son carnet de témoignages branlants, barbouillés de tergiversations et d’inepties en tout genre. Puis, après avoir épuisé plus que de raison les suspects et fait une tape au cadavre toujours aussi alangui, pour lequel il éprouvait une empathie des plus carabinée, il quitta les lieux le sourire aux lèvres, heureux que cette enquête basique échappât finalement à ses représentations, lui qui d’ordinaire les bouclaient à la vitesse de la lumière, avant qu’il ne fût évincé et muté à la campagne pour avoir envoyé une tripotée d’innocents derrière les barreaux.

Sur le chemin du retour, il formula tout un tas d’hypothèses pour démasquer le coupable, qu’il était certain de tenir, hésitant entre l’éphèbe, la sœur, le majordome, et cette femme pas si enceinte, et trop silencieuse. Il réalisa avec un mécontentement abyssal qu’il avait omis de prendre l’identité de ces suspects à part celle d’Astrid, mais peu importait puisque, ces détails connus, et malgré toutes les vérifications opérées par son stagiaire en fonction de ses notes, il ne découvrirait jamais le tueur, au dessus de tout soupçon ! Un tueur que devina le stagiaire, au détour d’une blague aussi cocasse qu’anecdotique : l’escalier hélicoïdal ! En effet, personne ne pensa à vérifier quoi que ce soit sur cette fameuse maison, hantée depuis 1888 d’après moult coupures de journaux vermoulus, détenues par des archives ignorées, pour ne pas dire snobées. Une maison invraisemblable dont l’escalier, théâtre des morts les plus saugrenues, n’était plus à un méfait près.

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