Mon cid
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On m’a souvent dit que même dans mes ténèbres les plus funèbres, une pénombre surgira de mes cendres. Mais pourquoi me parle-t-on de ténèbres et de cendres alors que le soleil habite mes bras ? On m’a souvent dit que le diable habite les détails, mais le maître de ma géhenne s’est fait de mes nuances un chez-soi.
Qu’on me dicte des lois, qu’on doute de sa foi, ma destinée cornélienne ne fera point son désarroi. Que ce phénix ne rejaillisse jamais, que cet amour me soit amer, qu’à mes convives je devienne mal aimé.
Ce labit, je ne lâcherai pas, et de ce regard je m'emparerai.
En quête d’une destinée ultime, je ne serai jamais leur victime.
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