I amsterdam

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Yaël et Stéphane déambulaient dans les rues d’Amsterdam lorsqu’ils arrivèrent à De Wallen.

— C’est le quartier rouge, c’est là qu’il y a les prostituées, dit Yaël.

— Sommes-nous arrivés ici par hasard ? demanda Stéphane en riant, il me semble que tu as souvent consulté Google Maps.

— C’est une attraction touristique, mon père m’a dit que c’est dans ce quartier qu’il a perdu son pucelage il y a 25 ans, et mon grand-père aussi il y a 50 ans.

Les deux jeunes hommes regardaient distraitement les femmes presque dénudées dans les vitrines éclairées de rouge.

— Ça te dit ? fit Yaël.

— Tu veux poursuivre la tradition familiale ? Tu es puceau ?

— On ne peut rien te cacher. Et toi ?

— Moi aussi.

Ils s’arrêtèrent devant une vitrine.

— Elle me plaît, celle-ci, dit Yaël.

— Elle est belle et a l’air douce. Et regarde l’écriteau, elle parle français.

La femme avait remarqué leur intérêt, elle ouvrit la porte :

— Hello. English ? Français ?

— Bonjour, Madame, dit Yaël. Nous parlons français.

— J’aime bien les petits jeunes, je suis très patiente avec eux.

— Euh… c’est combien ?

— Vous êtes puceaux ?

— Oui, Madame.

— Prix spécial, 100 euros pour les deux, et pour une heure.

— On a un rabais avec la City Card I Amsterdam ?

— Non, faut pas rêver…

Yaël regarda Stéphane et lui demanda :

— Qu’en penses-tu ?

— Je ne connais pas les prix.

— Je te l’offre, c’est toi qui m’as aidé à passer mon bac avec tes cours particuliers, et j’ai reçu de l’argent de mes parents pour ce voyage.

— D’accord.

Stéphane avait le cœur qui battait très fort, pas tellement à cause de la fille, mais plutôt parcequ'il allait voir la bite de Yaël. Il était secrètement amoureux de lui.

Ils entrèrent, la femme ferma la porte à clef et tira le rideau. Elle éteignit le spot rouge et alluma un éclairage tamisé. Elle enleva son bustier de dentelle noire et la petite culotte assortie, elle laissa ses bas. Elle avait des gros seins et le pubis rasé. Yaël lui tendit deux billets de cinquante euros.

— Je m’appelle Nora, je suis belge, et vous ?

— Je suis Yaël.

— Et moi Stéphane.

— Et vous êtes en vacances à Amsterdam ?

— Cadeau de nos parents, fit Yaël, pour la réussite de notre bac. On est arrivés avec le Thalys à midi, on vient de Lille.

Les deux jeunes hommes hésitaient, ne sachant pas que faire. Nora les encouragea :

— Timides ? Allons, montrez-moi vos zizis, ils sont tous beaux, les petits comme les gros. Ou c’est parce que vous avez peur de vous déshabiller l’un devant l’autre ?

Yaël et Stéphane se décidèrent, ils synchronisèrent leurs stripteases et baissèrent leurs boxers en même temps. Leurs bites n’étaient pas très grosses.

— Bravo ! fit Nora. Jolis zizis qui ne demandent qu’à sortir de leur chrysalide et à prendre leur envol. Encore les chaussettes et ce sera parfait. Stéphane fut surpris de voir que Yaël était circoncis, ils n’en avaient jamais parlé. À vrai dire, ils n’avaient jamais parlé de sexe entre eux, plutôt de résistance interne du générateur ou d’analyse numérique avec une fonction exponentielle.

— On va les rafraîchir, continua Nora, venez vers le lavabo.

Elle commença avec Stéphane, elle lui savonna le sexe et le décalotta, avant de le rincer et de l’essuyer avec une serviette. Ce fut ensuite au tour de Yaël. Ils se couchèrent sur le grand lit, la tête surélevée sur des coussins, Nora était entre les deux. Elle les caressa jusqu’à ce qu’ils eussent une belle érection. Stéphane ne quittait pas des yeux la bite de Yaël. Il fut soulagé de constater qu’elle n’était pas plus grosse que la sienne.

— Qui commence ? demanda Nora.

— Yaël, à toi l’honneur, fit Stéphane.

Nora déroula un préservatif sur le membre dressé.

— On le fait en Andromaque, c’est plus simple pour les débutants.

Nora chevaucha Yaël, Stéphane regardait, fasciné. Il lui sembla que son ami n’avait pas tenu longtemps lorsque Nora s’écarta et enleva le préservatif avant de lui dire d’aller se rincer la bite dans le lavabo.

La prostituée mit une capote à Stéphane, il débanda un peu lorsque son pénis fut dans le vagin, il pensa alors que celui-ci était entre les fesses de Yaël, ce qui lui redonna de la vigueur. Il ne tint pas beaucoup plus longtemps avant de jouir. Nora avait l’air déçue.

— Vous avez été rapides, mais c’est normal la première fois. Vous pouvez revenir demain, ce sera le même prix, et j’ai une carte de fidélité, la cinquième fois est à demi-tarif.

— Merci, Madame, fit Yaël. Je pense que mon budget « sexe » est malheureusement épuisé.

— Dommage, trouvez-vous des copines et vous pourrez vous entraîner.

Les deux amis quittèrent Nora, puis ils dînèrent, ils ne reparlèrent pas de ce qui s’était passé. Ils rentrèrent à l’hôtel vers 22 heures. Yaël proposa de prendre une douche avant de se coucher, il ajouta en souriant :

— Je pense qu’on peut se déshabiller l’un devant l’autre avec ce que nous avons fait cet après-midi.

— Je ne sais pas, fit Stéphane, j’hésite, je préfèrerais garder mon caleçon.

— Tu as peur de me montrer ta teub avec plus de lumière ? Elle a dit qu’elles sont toutes belles, les petites comme les grosses, et nous avons presque la même longueur, tu n’as pas de complexes à avoir.

— Tu es observateur ! J’ai un souci, j’ai peur de bander devant toi.

— Et alors, je t’ai déjà vu en pleine forme, ça ne me choque pas.

— Ouais, mais c’était avec une femme. Tu vas penser que je suis gay.

— Pas de problème, je le suis aussi.

— Toi, gay ? s’étonna Stéphane, mais alors, pourquoi sommes-nous allés vers une femme ?

— Je voulais te voir bander.

— La prochaine fois, tu me le demanderas avant, je le ferai gratuitement et tu économiseras 100 euros.

— Bah, je pourrai dire à mon père que j’ai perdu mon pucelage à Amsterdam, il sera fier de moi et la tradition familiale est respectée. Et je n’aurai pas besoin de lui dire que je préfère les garçons. Alors, montre-moi que tu peux éjaculer deux fois le même jour...

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