Le nouveau curé

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Ce récit a été écrit pour « À chacun son histoire », autrefois sur Doctissimo et maintenant sur le forum Slygame. Il faut s'inspirer d'une photo pour écrire un texte, celui-ci est d'abord publié anonymement.

Jorge et Domingo se promènent dans leur village natal de Vinuesa en ce samedi de septembre. Quelques nuages voilent le soleil, la température est très agréable.

— Regarde, dit Jorge, le nouveau curé. Tu penses qu’on devrait se confesser ?

— Ce serait plus prudent, répond Domingo, au cas où toutes ces âneries seraient exactes.

— Tu le fais souvent ?

— Je n’y allais plus, avec tout ce qu’on racontait sur l’ancien curé.

— Pas étonnant qu’on l’ait envoyé en pénitence dans un couvent de dominicaines hors d’âge.

— Il t’a fait des avances lorsque tu étais enfant de chœur ?

— Je lui ai donné un coup de genou dans les cojones, il n’a pas recommencé.

Ils croisent le curé.

— Bonjour mon père.

— Bonjour mes fils.

— Mon père, dit Jorge, auriez-vous quelques minutes à nous consacrer ?

— Bien sûr, c’est mon sacerdoce d’être à l’écoute de mes ouailles.

— Pourrions-nous nous confesser ?

— Le confessionnal a été repeint et est hors service, mais je pourrais vous recevoir à la sacristie. À trois heures, ça va ?

Les deux amis acquiescent et se retrouvent à l’église à l’heure dite. Le curé demande qui désire passer le premier.

— Pourrions-nous passer ensemble ? Nous avons péché de conserve.

— Ce n’est pas très catholique, mais on gagnera du temps.

Les trois hommes entrent dans la sacristie. Le curé s’assied sur une chaise, Jorge et Domingo s’agenouillent sur des prie-Dieu en face de lui. Le curé les bénit et les invite à commencer.

— Voilà, dit Jorge, nous avons… couché ensemble la nuit dernière.

— Couché ? Dans le même lit ?

— Oui, Domingo m’a aidé à réparer ma Mobylette, je l’ai invité ensuite à souper, mes parents sont en vacances, un repas très simple, du saucisson et du fromage de chèvre, une bouteille de Rioja.

— Et ensuite, continue Domingo, il était tard et Jorge m’a proposé de passer la nuit chez lui.

— Ce n’est pas grave, fait le curé, c’était dû aux circonstances.

— Oui, dit Jorge, mais il faisait chaud et nous nous sommes déshabillés entièrement.

— Ce n’était pas très prudent, dit le curé, vous auriez dû laisser un slip pour cacher votre nudité.

— Il se trouve que nos slips étaient trop petits pour cacher leur contenu.

— La tentation était forte, en effet, dit le curé, avez-vous des organes volumineux ?

— Oui, assez, dit Jorge, sans nous vanter nous devons être au-dessus de la moyenne. Lorsque je me branlais à l’internat du lycée religieux, c’est moi qui avais la plus grosse.

— Et moi la deuxième, ajouta Domingo.

— Vous vous bran… euh, touchiez à l’internat ? Et que disait le père Lope que j’ai bien connu au séminaire ?

— Nous avions un arrangement : il nous regardait faire en se branlant aussi et nous donnait des bonnes notes en échange.

— Hum… bon, revenons à nos agneaux. Donc, hier soir, vous ban… une excitation malsaine vous a incités à vous dénuder. Et ensuite ?

— Eh bien, Jorge a pris mon membre dans sa bouche et l’a sucé.

— Y a-t-il eu une émission de semence dans un vase non-destiné à la recevoir ?

— Oui, j’ai juté dans sa bouche, si c’est cela que vous voulez savoir.

— Il a avalé le sperme ? demande le curé.

— Oui.

— Et ensuite ?

— Je bandais ferme, dit Jorge, j’ai enculé Domingo.

— Vous voulez dire que vous l’avez sodomisé ?

— Oui, comme on couche avec une femme.

— C’était la première fois que vous le faisiez ?

— Oui.

— Ça fait quelle impression ?

— Il était un peu serré, j’ai eu de la peine à entrer.

— Je me suis détendu ensuite, dit Domingo. Et ça a passé, la voie n’était pas impénétrable. Il faut dire qu’elle est vraiment grosse sa queue.

— Combien ?

— 18 cm, je crois.

— Pas mal, en effet, au séminaire elles étaient plus petites. Y a-t-il aussi eu une émission de semence dans un vase non-destiné à la recevoir ?

— Oui.

Le curé transpire sous sa soutane, il bande dur. Il déglutit avant de dire :

— Ce sont de graves péchés, mais je vous absous.

— Et quelle est la peine ? demande Jorge, combien de Pater et d’Ave ?

— Euh… on pourrait faire un arrangement, comme avec le Père Lope. Je vous dispense de prières si vous me laissez regarder.

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