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Inquiet que cet instant ne soit interrompu, Derreck chuchote : « Brise. » Puis immédiatement : « Murmure. » Sa gorge le brûle lorsqu’il génère à la fois du miasme aphrodisiaque et sa voix enchantée. Avec son sortilège, il guide le nuage invisible qui atteint les narines de Catherine, il remarque qu’elle rougit puis souffle : « Je serai à la Taverne de la Harpe Nocturne, retrouvez-moi là-bas. » Elle hoche discrètement la tête en souriant, le temps semble reprendre son cours. Elle revient à sa conversation avec un autre noble, quand à Derreck il passe son bras autour de l’épaule de Daria. Ensemble, ils retournent au temple, là, ils posent l’or, le jeune homme prévient la magicienne qu’il ne dormira pas dans ses quartiers cette nuit. Elle s’apprête à le questionner, il lui ordonne d’aller se reposer à l’aide du Verbe.
Il retourne à l’auberge, y découvre de l’activité. Un troubadour entraîne la foule avec un air guilleret, rappelant douloureusement à Derreck son aventure avec Layla. La ménestrelle lui manque terriblement, son humeur en prend un coup. Lorsque la serveuse vient à lui, il se commande une pinte de bière puis s’installe dans un coin tranquille de la salle. Il entre dans un état second, semi-inconscience dans laquelle il inspire longuement pour recharger son mana et méditer légèrement. Il se repose sans véritablement dormir, le souvenir de son premier amour le torturant jusque tard dans la nuit, bien après le départ du musicien. Alors que le personnel de la taverne nettoie la salle et que plus personne ne semble venir depuis un moment, il est sur le point d’abandonner. Soudain une silhouette encapuchonnée et masquée pénètre dans l’auberge. Malgré le déguisement Derreck reconnait Dame Catherine DeViergny, il se lève, l’approche en souriant puis lui souffle à l’oreille en usant du Verbe : « Venez avec moi… » Elle hoche docilement la tête, il la mène jusqu’à sa chambre. Sur le trajet, il libère son Souffle aphrodisiaque pour mettre la jeune femme en condition. Dès qu’il ferme la porte, il l’entend déjà haleter légèrement. Il vient tout contre elle, lui retire sa capuche en lui caressant les épaules. Il l’embrasse dans le cou en relâchant un nuage de Souffle : « Je sens que l’on va bien s’amuser vous et moi… » Il la découvre habillée d’une robe très décolletée, elle bafouille :
-Je… Je ne sais pas ce qu’il m’a pris… Je n’aurais pas dû… » Il la fait taire en lui tordant doucement le cou pour l’embrasser. Lui insufflant encore et encore de son miasme envoûtant si bien qu’elle se tourne face à lui pour lui rendre son étreinte. Elle rompt le baiser pour murmurer : « Que m’arrive-t-il… ? Je suis pourtant promise à… » Il la plaque contre un mur, ses lèvres viennent dévorer celles de la jeune femme. À nouveau il l’intoxique avec son nuage enchanté, elle se love encore contre lui. Les mains de Catherine le caresse frénétiquement, le crâne le cou, le dos. Ils se séparent, elle marmonne : « Je… Je perds la tête… Vous… Enfin nous ne pouvons… » Il attrape son joli visage l’embrasse encore. Cette fois il produit le Souffle le plus concentré qu’il soit en capacité d’émettre pour le faire inhaler à la noble. Il la sent se tortiller dans tous les sens entre ses doigts. Leurs lèvres s’éloignent, Catherine murmure : « Tout sauf ma virginité… par pitié… » Derreck écarquille les yeux, il se pourlèche les lèvres avant de répondre :
-Entendu… Si vous changez d’avis faites le moi savoir… » Leurs regards se croisent, il y a un instant de flottement, d’hésitation. Puis c’est la curée, ils se jettent l’un sur l’autre comme des animaux en rut. Se déshabillant, s’embrassant, se caressant frénétiquement. Derreck arrache presque la robe de Catherine avant de plonger entre les jambes de la noble. Il dévore son intimité inondée d’excitation, sa langue explore les lèvres humides de la fente de sa partenaire qui glapit et halète comme une folle. Il pousse son visage en avant pour soulever Catherine du sol, la faisant asseoir dos au mur, les genoux sur les épaules du Grand Dépravé. Tandis qu’elle s’agrippe aux mèches brunes de Derreck elle gémit : « Oh c’est bon… C’est si bon… » Il vient suçoter sa petite perle de chair, la mordiller entre ses incisives et la léchouiller frénétiquement du bout de la langue. Il la sent se crisper et haleter de plus en plus jusqu’à pousser un grognement libérateur en jouissant. Derreck la repose au sol délicatement à genoux, avant de lui agiter sa verge sous le nez. Il la voit détourner le regard avec dégoût. Il serre les dents avec rage, elle aussi possède donc cet orgueil de noble… Alors qu’elle semblait si chaleureuse et douce… Tout ceci n’était qu’une façade ? Avec un sourire carnassier, Derreck commence à secouer doucement son membre devant la figure de Catherine. Il émet un épais filet de Souffle qu’il lui fait renifler jusqu’à ce qu’une goutte d’Élixir perle au bout de son sexe. Il cesse de se faire du bien puis laisse simplement sa verge tendue vers la noble. Il la voit lorgner sur sa turgescence, tiraillée entre sa fierté qui la pousse à refuser de s’abaisser au niveau d’un roturier et son désir ardent de s’abandonner. Avec réticence, elle approche une main tremblante de la queue de Derreck, l’empoigne, puis tire la langue pour laper cette goutte qui est sur le point de couler. Cet avant-goût provoque un puissant frisson chez elle, la faisant changer en un instant pour se ruer voracement sur ce pénis. Derreck jubile, dès que Catherine engouffre le bout de son gland, il attrape son crâne pour la pénétrer avec violence. Il va faire payer son arrogance et celle de son père à cette petite noble. Le Grand Dépravé use de la gorge de la jeune femme comme d’un jouet, l’étouffant avec son membre. Les toussotements et régurgitations de Catherine sont des délices auxquels Derreck commence à prendre goût. Il laisse son plaisir monter sans considération pour le bien-être de sa partenaire. À mesure que son orgasme approche, il voit Catherine suffoquer. Il se recule pour la laisser reprendre son souffle en éructant, avant de l’empoigner par les cheveux. Il s’astique frénétiquement le manche pour atteindre la jouissance, libérant d’épais jets de sperme teintés d’Élixir. Les premières lampées atterrissent sur son visage, mais rapidement la noble ouvre la bouche puis enfourne le bout de la queue de Derreck pour avaler sa semence. Tandis qu’elle se nettoie la figure avec les doigts pour ensuite les lécher, il l’attrape, la relève puis la pousse sur le lit.
Là, il recommence à la caresser, à la lécher, à l’embrasser. Il l’amène aux portes de l’orgasme, mais le lui refuse encore et encore. Il use du Verbe, du Souffle ainsi que de la Poigne pour la tourmenter. Après de longues minutes, elle a les poignets ainsi que les chevilles attachés au chevet du lit. Ses yeux sont masqués par la soie enchantée de Derreck. Enfin le moindre contact du Grand Dépravé avec sa peau lui provoque un frisson, suivit d’une chair de poule et de gémissements excités. Elle couine : « Pitié… Je t’en supplie… » Sans un mot, il vient placer sa verge contre sa fente puis il se frotte ainsi avec des coups de bassins lents. La pauvre n’en peut plus, elle finit par craquer en murmurant : « Prends-moi… Je t’en prie… » Ce à quoi Derreck répond :
-Avec plaisir… » Il l’embrasse, l’intoxique de Souffle tandis qu’il la pénètre lentement. Il étire son intimité, déchire son hymen avec douceur puis la libère de ses liens. Immédiatement elle l’enlace presque affectueusement. Il prend le temps de la laisser s’habituer à cette nouvelle sensation quand il entame ses premiers va-et-vient. À mesure que la douleur s’estompe, il la voit devenir sauvage… bestiale même. Au départ passive, elle prend rapidement l’initiative de s’empaler elle-même sur le sexe de Derreck. Si bien que leurs orgasmes s’enchaînent les uns après les autres. Juste avant que Catherine ne sombre dans l’inconscience, Derreck lui souffle à l’aide du Verbe : « Après ce soir, tu ne laisseras plus aucun homme te toucher… Le souvenir de cette nuit sera tellement vivace dans ton esprit… Plus personne ne sera en mesure de te satisfaire… » Il l’achève en inondant son intimité d’Élixir avant qu’elle ne s’évanouisse. Il la laisse là, sans prendre le temps de la border ou de la nettoyer puis il quitte l’auberge pour se rendre au temple. Il se sent léger, satisfait d’avoir ainsi pu assouvir une forme de vengeance. Même s’il est frustré de ne pas pouvoir voir la tête d’Oscar DeViergny quand il va découvrir que sa fille est à présent une traînée.
Le Lendemain aux aurores, Derreck et Daria prennent la route de Limur. Pas par le chemin le plus court, mais par le plus sûr. Ils auraient pu se diriger vers le Loch d’Argenmont qui forme une frontière naturelle entre les Terres de Rolon, Agratus et Gwennole. Mais les chemins escarpés des Pics du Montausson sont réputés pour être des passages traitres, abritant de sinistres créatures et brigands. Les contourner par l’Ouest en passant par le Tor Lagos est bien plus simple. Ils chevauchent tranquillement côte à côte, lui sur Chantevent elle sur un hongre barbe venu tout droit du Ziyaad. Un bel animal nommé Zodiac, ensemble ils avancent à un bon train faisant quelques pauses pour permettre à leurs montures de se reposer.
Lorsque le jour diminue, ils décident de s’arrêter sous le couvert d’un petit bois. Bien que Derreck soit ravi d’avoir Daria pour réchauffer et animer ses nuits, il admet que le temple lui manque. Surtout le bain auquel il a énormément pris goût. Mais il est surpris lorsque la magicienne incante une formule de l’école Arcanique. Il attend de voir le résultat puis reste soufflé lorsqu’une tente en toile spacieuse apparaît dans la petite clairière. Tout le confort est là, même un brasero au milieu, Daria minaude : « L’armature est enchantée, nous serons dissimulés de la vue et de l’ouïe d’éventuels prédateurs… De plus, un enchantement de détection de l’animosité nous préviendra si un ennemi approche. Nous pouvons dormir sur nos deux oreilles… Ou faire autre chose… » Il s’approche d’elle, bien tenté à l’idée d’essayer ce nouveau lit apparu comme par magie. Mais il murmure :
-Plus tard… Pour l’instant nous devons préparer à manger… » Il est sur le point de fouiller son sac pour y récupérer des rations quand la jeune femme lui demande :
-Et si tu allais nous chasser quelque chose ? » Il fronce les sourcils, elle lui explique : « Avec ta permission j’aimerais graver d’autres sorts dans l’Aethog. J’ai fais quelques recherches et je pense être en mesure de le dissimuler plus efficacement que ton anneau… En plus je voudrais ajouter Tir Perçant, Marche-Vent et Hâte afin de voir si, en ne connaissant pas les formules de ces sorts au départ, tu seras en mesure de les incanter tout de même. » Elle regarde ses pieds : « L’idéal serait de faire un essai immédiatement en allant chasser… » Il l’embrasse passionnément en lui soufflant :
-Je t’aime. » Elle répond à son étreinte puis ils s’allongent, elle lui dénude le torse avec concupiscence avant de marmonner :
-Dommage que tu doives aller chasser…
-Je reviens vite ma belle… » Il lui caresse la joue. Elle attrape quelques parchemins, commence à effectuer les incantations les unes après les autres. Derreck patiente calmement pour ne pas perturber le processus. Lorsque tout est terminé, Daria baille aux corneilles, elle s’étire en murmurant :
-Je t’attends là… » Le Grand Dépravé comprend qu’elle a sûrement épuisé une bonne partie de son mana, il la laisse donc se reposer. Après avoir attrapé son arc ainsi que quelques flèches, il s’enfonce dans un bois. En cherchant la piste d’un animal, il se passe en mémoire les trois nouveaux sorts de son répertoire.
Il devrait être en mesure de se déplacer très rapidement sur une dizaine de mètres grâce à Marche-Vent. De mieux viser à l’aide de Tir Perçant. Enfin d’encocher et de réagir plus vite sous l’effet de Hâte. Autour de lui la nature est légèrement différente, il remarque de nouvelles espèces de fleurs, d’arbres : Le Tor Lagos n’est plus très loin.
Après un moment, il repère enfin les traces de bêtes puis les piste pour finalement les trouver. Un petit troupeau de chèvres des montagnes en train de brouter paisiblement près d’une rivière. Derreck s’accroupit derrière un buisson, observe les animaux, il repère l’une d’entre elle. Il prend le temps d’inspirer longuement avant de murmurer : « Marche-Vent ! » Il se relève, se rue dans la direction des chèvres. Le décor autour de lui s’étire, c’est comme s’il marchait sur l’air tant ses jambes semblent légères. Les pauvres bêtes n’ont pas encore réagi, il clame : « Hâte ! » Le monde tourne au ralenti pour lui, il encoche une flèche, vise le cou : « Tir Perçant ! » Il a l’impression que le sang afflue des ses bras jusqu’à ses mains pour se répandre dans son arc. Il relâche la corde. Le projectile part à toute vitesse en laissant une traînée lumineuse verdâtre dans son sillage, la chèvre reçoit la pointe en pleine gorge et meurt sur le coup. Les autres sursautent, bondissent puis s’éparpillent dans tous les sens. Derreck est à bout de souffle, mais il est extatique, jamais il ne s’est senti aussi… puissant, meurtrier. S’il l’avait voulu, il est persuadé qu’il aurait pu abattre deux autres chèvres très facilement. Mais pour l’heure, il inspire à fond, va récupérer sa flèche, puis jette la carcasse sur ses épaules avant d’enfin reprendre le chemin du camp.
Ce soir là, Daria et lui se régalent en mangeant la viande de chèvre. Derreck s’est payé le luxe de la dépecer pour en garder le cuir, le reste de la viande a été installé dans un fumoir de fortune pour la conserver plus longtemps. Il a raconté à la magicienne comment la chasse s’était passée, les deux compagnons sont ravis de ce résultat. Plus tard dans la soirée, lorsque le repas est terminé, ils couchent ensemble, amoureusement, tendrement. Épuisés par leur journée de voyage, ils s’endorment l’un contre l’autre après un unique orgasme délicieux.
Comme prévu leur traversée du Tor Lagos se passe sans encombre. Ils suivent la route longeant les Pics du Montausson, visitent des petits villages mais aussi de grandes cités telles que Sostile, Todura ou encore Tolejos. Chaque fois qu’ils le peuvent, ils retournent au temple pour le réapprovisionner et se ressourcer. Le jardin est étonnement efficace, il produit légumes et bulbes à une vitesse qui surprend même Polly. Heureux de cette nouvelle, Derreck ne se prive pas d’organiser quelques messes. Au fur et à mesure il recrute une demi-douzaine de Lagosiennes, des femmes somptueuses à la peau légèrement hâlée et aux cheveux bruns soyeux et bouclés. Mais surtout aux formes voluptueuses et au sang chaud, si bien que le Grand Dépravé est obligé de refuser les candidatures de mères de familles, de femmes mariées ou de commerçantes qui sont prêtes à tout abandonner pour se joindre à lui.
Après un mois et demi, ils approchent de la frontière d’Agratus à l’Est de Tolejos. Derreck s’est forgé un corps de rêve, entre ses entraînements et les nombreuses parties de jambes en l’air au temple, il est comme taillé dans la roche. Le duvet sur ses joues et son cou est à présent remplacé par une courte barbe brune. Daria a raccourcit sa chevelure, elle est toujours plus belle chaque jour. Derreck lui a avoué ses sentiments un soir alors qu’ils campaient. Ils avaient trouvé une petite étendue d’eau au creux d’un vallon, s’étaient déshabillés, lavés, enlacés. Juste avant de passer à l’acte, Derreck lui avait ouvert son cœur, un peu craintif de la réponse de la magicienne. Mais cette dernière en avait pleuré de joie et ils avaient fait l’amour jusqu’à plus soif, depuis ils ne parvenaient plus à se séparer plus de quelques minutes.
Ce jour-là, ils chevauchent paisiblement, comme à leur habitude. Lui sur le qui-vive, elle plongée dans ses livres. Les Pics du Montausson sur leur gauche, ils arpentent un chemin de terre rocailleux, laissant les chevaux avancer au pas pour ne pas risquer de les blesser. Sans dire un mot, Derreck approche Chantevent de Zodiac, il se dresse dans ses étriers se penche vers Daria lui dépose une bise sur la joue. Elle pouffe adorablement de rire, avant de lever le nez de sa lecture pour lui rendre son baiser. Il l’enlace, sourit, l’aide à sauter de sa monture jusqu’à celle du Grand Dépravé. Assise juste en face de lui, elle l’embrasse passionnément. Ils murmurent des « Je t’aime. » entre deux souffles. Derreck en est encore à se demander s’ils vont faire l’amour en selle lorsque quelque chose l’interrompt. Il n’arrive pas expliquer ce sentiment, c’est comme s’il entendait l’air au loin se déchirer. Il fronce les sourcils, s’apprête à demander son avis à Daria quand il remarque qu’elle aussi est mal à l’aise. Elle s’est tournée vers l’avant de Chantevent, mais descend de la jument pour reprendre les rennes de Zodiac avec inquiétude. Il la questionne : « Que se passe-t-il ? Tu l’as senti toi aussi ? » Elle ouvre la bouche, ne dit rien puis annonce :
-Oui… Je ne sais pas ce que c’est… Mais je n’aime pas ça… » Il attrape son arc, encoche une flèche puis déclare :
-Allons voir… » La magicienne remonte en selle, attrape son bâton avant de suivre son compagnon.
La déchirure se fait à nouveau sentir, plus puissante cette fois… plus… douloureuse ? Derreck ne sait pas comment décrire ce sentiment, c’est comme si le monde se faisait poignarder et lacérer... Alors qu’ils passent à travers un sous-bois que le chemin emprunte, ils débouchent sur une clairière. Immédiatement l’adrénaline afflue dans les veines de Derreck, devant ses yeux une scène improbable se déroule comme au ralenti. Une femme Lagosienne chevauche au galop dans leur direction, elle porte tout l’équipement d’une aventurière. Sa tignasse bouclée est maintenue par un bandana noir décoré d’une rose en soie rouge. Elle n’est pas effrayée, mais l’inquiétude se lit sur son visage alors que sa monture a les yeux exorbités de terreur. Derrière elle, la forêt est comme arrachée, les arbres s’écroulent, les buissons sont piétinés par une créature gigantesque. Sorte de lézard ambré faisant trois fois la taille d’un cheval ! Daria s’exclame : « Par les Dieux ! » En tirant sur les rennes de Zodiac pour s’enfuir. Derreck l’imite, il fait faire demi-tour à Chantevent mais au moment de galoper, il voit le reptile frapper la monture de la Lagosienne. L’équidé est projeté en l’air avec sa cavalière avant que les deux ne roulent au sol. Sans réfléchir, Derreck bondit de sa selle pour se ruer vers le lézard géant, arc à la main.
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