Texte 2 : Merci @Camille F.
Premier extrait :
C’était une petite chambre mansardée, je ne pouvais tenir vraiment debout que sur le pas de l’escalier. L’unique fenêtre, au ras du toit de la pièce principale, donnait sur le jardin et le village en contrebas. Il y avait une moquette rouge à se demander ce qui était passé par la tête des propriétaires ; une réduction, peut-être, sur la moquette rouge, ou alors voulaient-ils compenser l’exiguïté de la pièce par cette couleur qui exaltait l’âme et maintenait le regard au sol.
Second extrait :
J’arrivai près de la source. Un petit bassin d’eau bleutée, pas profond, dérivait via une petite rigole jusqu’à former plus bas un véritable cours d’eau. J’étais émerveillé de cette eau bleue, transparente comme un carreau bien astiqué, qui barbotait dans la roche, au beau milieu d’un coin de forêt plein de mousse et d’arbres maigres. La marche m’avait ouvert les poumons et je respirais les lieux jusqu’au fond, sans une pensée. Un avion passa lentement, tranquille comme mon aventure.
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