Proposition d'ateliers d'écriturepar Isabelle K. il y a 9 mois
par Isabelle K. il y a 9 mois
Comme dit en introduction du texte, je voudrais proposer des ateliers d'écritures qui pourraient prendre la forme de défis et concerner soit la production de nouvelles oeuvres, soit le travail d'un projet que vous possédez déjà.
M'engageant à relire et à apporter conseils ou correction, j'aimerais que l'engagement soit mutuel, comme une sorte de rendez-vous commun.
Qui serait partant ?
Qui a des suggestions pour un bon déroulement ?
Des idées ?
petit message pour vous dire qu'il n'y aura pas d'ateliers cette semaine, je suis en rencontre demain sur Lyon dans le cadre du prix Folio des Lycéens et le reste de la semaine va être assez chargée.
Je pense que nos rendez-vous vont perdre en régularité, je m'en excuse mais les mois qui se profilent sont assez tendus !
Certains le savent, j'ai réussi à obtenir une bourse du CNL pour la rédaction de mon quatrième roman, et comme mes deux activités professionnelles deviennent délicates à mener conjointement, j'ai décidé de stopper un temps mon activité à l'hôpital grâce à l'argent de la bourse afin d'avoir plus de temps pour mon métier d'écrivain. Ce qui veut dire aussi que je vais pas mal bouger ! En mars, je pars en Alsace et dans les Vosges pour des rencontres en lycées et des évènements "jeunes en librairie", je serais aussi à Barcelone pour la promotion de mon roman qui vient de paraître là-bas. En avril, je serais à la foire du livre de Bruxelles, en master-class dans les lycée de Nevers, au festival du livre de Paris et je vous avoue qu'après tout ça, je vais me caler une petite semaine de vacances dans mon petit village de Grèce, loin de tout pour me reposer et écrire.
Naturellement, histoire de rendre les choses plus compliquées sinon ce n'est pas drôle, un autre projet de roman est venu m'envahir et qui n'a rien à voir avec ce sur quoi je travaillais jusqu'à présent, donc il est grand temps pour moi de faire un peu de ménage dans mes productions et de "terminer" au moins l'un des deux pour y voir plus clair ! ^^!
Ceci ne signe pas pour autant la fin des ateliers, ce travail me tient à cœur d'une certaine façon et vous le savez, je retire une grande richesse de nos échanges. Disons que j'espère revenir ici en forme et les idées un peu moins dispersées afin de vous proposer encore des choses nouvelles !
Si jamais certains d'entre vous sont sur la capitale lors du festival du livre, passez me faire un petit coucou, ce sera avec plaisir que je mettrais des visages sur vos pseudos !
On se retrouve donc en Mai pour y voir plus clair et entre temps, par ci, par là de manière informelle.
D'ici là : vivez ! Il faut vivre des choses pour pouvoir les écrire ! :-)
A bientôt !
K.
Tout d'abord, toutes mes félicitations pour ce tournant majeur dans ta carrière, je suis très contente que tu vives ça et que tu nous le fasse partager ! Je comprends tes priorités et te remercie d'avoir déjà partagé toute ton expérience jusqu'à présent et aussi le temps que tu as consacré à ces ateliers. Je pense que nous avons déjà pas mal de choses déjà sur lesquelles travailler grâce à toi et nous pouvons toujours continuer à discuter ici et là de façon informelle comme tu l'as dit.
J'ai aussi une bonne nouvelle à annoncer, mon projet de court-métrage d'animation a été sélectionné par un incubateur créé par le rappeur Orelsan et sa femme pour l'améliorer en vue de trouver des producteurs et des investisseurs. C'est une petite étape mais importante pour moi car j'avais presque abandonné ce projet me disant qu'il n'intéresserait personne, mais il a au moins intéressé Orelsan ! Je compte d'ailleurs bien le retravailler grâce aux différents ateliers, notamment ceux sur les personnages. Merci encore et on se retrouve très vite !
Anna
Félicitations, c'est un joli tremplin ! La narration par l'image est encore bien différente de celle par l'ecrit mais il y a du commun et de jolies passerelles à faire donc, une experience à prendre !!!!
Bravo et tiens nous au courant surtout !
Plein de bons moments et de belles joies pour tous vos projets. On se retrouvera en mai avec plaisir.
En attendant, je vais relire les feuillets de l'atelier, moi aussi ça me motive pour reprendre le chemin du papier quadrillé.
Merci à toi Isabelle pour TOUT, et à vous tou(te)s pour le partage et la bienveillance.
je passais juste par là pour vous dire que j'avais un noveau compte (anciennement Euge) et que l'ancien est HS jusqu'à nouvel ordre... si vous relancez les ateliers, le reviendrai avec un immense plaisir :)
j'espère que tout le monde va bien et que vos projets avancent comme vous le souhaitez !
à bientôt !
Pour le prochain atelier du mercredi 31 janvier, je vous propose un exercice en rapport avec le dernier chapitre que je viens de publier. Après la description des personnages, voici venir leur construction. Évidemment, dans la construction d'un roman, il s'agit d'une partie du travail debout que nous avions déjà abordée lors de l'exploration des thèmes. C'est tout de même intéressant à faire aussi dans le travail de réécriture pour mieux saisir ses personnages et mieux les transcrire.
Je vous invite donc à me présenter sur un texte assez court vos personnages principaux, et leur motivation. Si vous voulez mettre en évidence des ambivalences qu'on vous a déjà reproché, n'hésitez pas, le but est de pouvoir discuter ensemble de la vraisemblance de vos personnages.
On se retrouve donc le 31/01 à 21H.
Merci !
https://www.atelierdesauteurs.com/text/106436452/personnages--atelier-d-ecriture/chapter/704620
Cette fois, si tu es d'accord, j'ai bien envie de participer activement.
Voici le lien sur mon court texte :
https://www.atelierdesauteurs.com/text/1359667157/construction-de-personnage/chapter/704628
À demain 21h.
Bufo, je n'attends rien de précis, en général les auteurs viennent avec ce qu'ils sont en rapport avec la thématique et ça donne de belles surprises.
À ce soir !
À ce soir devant vos écrans, 21h !
Pour le prochain atelier de cette semaine, on va faire une formule décalée.
La semaine va être ultra chargée et je pense pour tout le monde en cette période de fin d'année.
Je vous propose donc de recueillir vos textes dès que vous les avez, sans stress, et de les publier au fur et à mesure. Petite "règle" par contre, je vais limiter là aussi le nombre de participants, et demander à chaque personne qui souhaite participer de s'astreindre à lire et commenter les autres. C'est le petit donnant donnant qui me paraît normal. La date limite sera la fin de l'année.
Le sujet : on va rester dans les descriptions avec la formule petit jeu "vrai ou faux" mais cette fois en se penchant sur la description des personnages.
Deux personnages décrits et l'un se rapporte fortement à un personnage réel, l'autre sera complètement fictif. Un petit paragraphe chacun, on peut étendre à l'équivalent d'une page par personnage si vous le souhaitez, histoire de voir comment étoffer.
Qu'en dites vous ?
J'ai été très intéressée par les chapitres sur la description et sur le dernier atelier car c'est un point que je pense maîtriser assez mal... je m'attache beaucoup à l'ambiance et au ressenti de mes personnages, mais je bloque quand il faut les décrire. D'ailleurs j'en ai souvent une image assez vague. Ca recoupe une difficulté que j'ai dans la vie, je ne "regarde" pas les gens, et j'ai du mal à les décrire (je suis incapable de vous dire si ma meilleure amie a les yeux bleus ou marrons, alors qu'on se connait depuis 10 ans... je suis presque sûre qu'ils ne sont pas verts. Et sans regarder mon mari, je ne saurai pas vous dire comment il est habillé, alors qu'il a passé la journée avec moi...)
Du coup ça me pose bcp de problèmes pour aborder la description d'un personnage sans tomber dans le cliché (même si je suis d'accord avec l'utilité du cliché) et je compense cette difficulté en apportant les éléments par petites touches (du coup on finit par savoir à quoi ressemble mon héro/héroïne au bout de 10 chapitres!)
Je ne sais pas si l'atelier est complet, ni même si, au vu de ma problématique, il est judicieux d'y participer... mais je suivrai avec bcp d'intérêt pour essayer de débloquer mon sens de l'observation tout moisi!!
A++tard
Attention aux consignes que je donne dans les ateliers : régulièrement vous êtes confrontés à des questions sur mes consignes ou des "mince, je fais pas comme ça !"
Ce n'est pas un concours ou un examen, la consigne se veut assez large pour ne pas imposer de style ou de façon de faire ! Si vous ne parvenez pas à la respecter, c'est aussi formateur que de s'appliquer à le faire.
Anna : si tu ne sais pas faire de personnage sans t'inspirer des autres et bien c'est déjà source de réflexion sur ton écriture ! (Perso je suis pareil mais je sais aussi qu'il y a des auteurs qui prennent des photos sur des bases de données pour "visualiser" leurs personnages fictif alors, dans l'atelier, je m'adapte ;-) ) et peut être que ta réponse est une non réponse. C'est déjà signifiant.
Euge : peut être que pour toi, introduire un personnage à tes lecteurs ne passe pas par son physique. Et alors ? Se poser la question de pourquoi tu fais ainsi ou encore (plus intéressante comme question) pourquoi tu te sens obligée de "rajouter" des aspects physiques ici ou là, ça c'est une piste de réflexion que l'exercice ouvre. (Perso mon best seller, le personnage principal n'a aucune description et même pas de prénom ! Ce qui a questionné pas mal de lecteur sur le besoin pas si réel que ça qu'ils avaient de "visualiser" ou de "nommer" un personnage mais m'a pas empêcher de passer la barre des 20000 exemplaires vendus et d'être traduite en 5 langues)
On est pas à l'école et dites vous que je tente toujours de fournir une consigne qui ne sert qu'a poser un cadre de réflexion, qui doit normalement s'ouvrir dès la réalisation. Juste vous demandez "tiens, moi je fais comment ?" Même sans faire l'exercice, c'est déjà gagné pour moi.
Dans les descriptions des personnages : certains passent par les actes, d'autres par le caractère et d'autres par le physique ! Et puis ceux qui font un peu tout.
Donc faites comme vous faites !
^^
j'ai fait mes deux descriptions, comment veux-tu que l'on fonctionne? je les publie sur une nouvelle œuvre, ou je t'envoie un mail dans la messagerie scribay?
À très vite tout le monde !
Je vous propose de reprendre les ateliers tranquillement mercredi prochain, pas demain mais le suivant, et de repartir sur un rythme de 1 semaine sur 2, moins chronophage pour moi. Faut que je poste vos texte d'ailleurs, je m'y colle bientôt. ;-)
La bise à tous !
J'espère que tout va bien ^^
Nuajeuxtu ouvres le bal !
Je pense qu'après la pelote de laine, on a une certaine logique.
Cette question permet d'aborder de manière plus globale des choses très concrètes en écriture et ça risque d'être un gros morceau sur pas mal de chapitre. Car que l'on ait des problèmes pour nos descriptions, la construction de nos personnages, les dialogues, ou (cas assez fréquent) une nouvelle que l'on veut étoffer, étendre, on peut l'aborder sous cet angle de réflexion, et à force de venir par ici, je pense que vous avez tous compris que ma grande méthode pour débloquer une situation, c'est le changement de perspective ^^.
Que vous soyez fervent défenseur de l'imaginaire, avec une imagination débordante qui doit absolument se poser sur la page, trois textes en cours et 4 nouvelles en réécritures : ce sujet est fait pour vous. Si vous êtes un naturaliste qui ne jure que par la réalité, les faits les faits les faits et que vous refusez de raconter "des histoires" à vos lecteurs et que vous compilez des mois de recherches pour étayer chacun de vos propos : cette discussion est aussi faite pour vous. Et si vous êtes entre les deux le coeur qui balance, c'est encore mieux.
Et vous ou êtes vous ? Fiction, réalité ou c'est compliqué ?
A vos réponses ! ça m'aidera à mieux m'adapter à vous pour le contenu qui suivra.
Hello Isabelle, pour ma part je suis "entre les deux", même si je ne suis pas sûr qu'au fond il y ait vraiment deux choses. Justement ce qui m'intéresse le plus c'est le fantastique, quand il y a hésitation sur le caractère merveilleux ou non d'une situation, d'un évènement, et donc ce truc en commun entre les deux qui permet qu'il y ait hésitation.
Je me souviens aussi d’un auteur que j’ai découvert assez récemment et que j’adore : Raymond Carver. Par exemple il y a une petite nouvelle où une femme se réveille la nuit dans sa maison de banlieue résidentielle parce qu’elle croit entendre le bruit du portail. Elle sort et elle tombe sur son voisin qui est là, la lampe au front, en train de chasser les limaces dans son jardin. Ils se mettent à causer brièvement d’un peu tout et rien, il y a eu une brouille avec le mari et le voisin aimerait bien se réconcilier… il y avait une petite phrase aussi sur la femme qui voit passer un avion et qui l’espace d’un instant s’imagine à bord, en train de regarder le sol par le hublot, sous une lumière de pleine lune (j’invente peut-être la pleine lune, je sais plus :p). Enfin voilà, une scène qui n’a en soi rien d’exceptionnel mais tout Carver est comme ça, toujours sur le fil pour ainsi dire, le fantastique du quotidien si on veut. C’est exactement ce que j’aime.
(Édit parce que mince j'avais oublié : Camille F. je veux bien la ref du recueil où trouver la nouvelle de Carver et si t'as pas lu ses poèmes, je te conseille ils sont terribles aussi)
J'ai un de ses recueils de poésie : "La vitesse foudroyante du passé", mais je ne m'y suis pas encore plongé. Je crois que j'avais commencé à lire et que j'avais été un peu déçu, par rapport à ses nouvelles. Il est quand même vachement meilleur nouvelliste il me semble. Mais je vais retourner voir parce que je me rappelle plus bien !
J'aime bien la remarque de nuageux sur : "Mais les digressions, les non-dits, les tentatives, les aventures en terrain inconnu, les interprétations, l'empathie, les métaphores et je sais quoi d'autre encore ça se met où ? Est-ce que ça en fait partie ?" Ça fait écho au réalisme du discours ou du moins à sa vraisemblance et sa cohérence dans l'ensemble des chapitre de ces masterclass.
Et puis la remarque d'Anna m'interpelle : "Pour moi, la fiction peut intégrer la réalité, mais pas l'inverse". Je note que tu as tenté de nuancer ton propos mais ça m'interpelle car j'ai grandi avec une réalité complètement emprunt de fiction, avec des récits racontés où j'étais persuadés qu'ils racontaient n'importe quoi pour me rendre compte que tout était vrai. Que les histoires les plus folles et les plus rocambolesques, les plus magiques étaient vraies. J'ai grandi comme le gamin de Big fish, dans le réalisme magique et ce genre littéraire pose la question d'intégrer la fiction à la réalité pour mieux saisir justement la réalité d'une époque ou des relations. Cela permet de prendre en compte nos imaginaire dans nos constructions identitaires. Cette distinction fiction réelle est bien plus poreuse même sur des genres très tranchés comme l'autofiction ou la SFF.
Le débat reste ouvert.
^^
Pour le prochain atelier je vous propose de faire d'une pierre deux coups et d'explorer ce principe de réalité fictionnelle ou de fiction réaliste en utilisant déjà ce qui est le plus facile à illustrer : la description, ce qui permettra de travailler aussi sur le principe des descriptions ou comment les rendrent réelles.
Exercice assez simple qui peut concerner un texte existant ou un texte créer pour l'occasion. En gros : cinq lignes max de description d'un lieu. Un lieu que vous connaissez très bien et en parallèle, un lieu qui peut être existant mais où vous n'avez jamais foutu les pieds. Le jeu sera simple : pour le lecteur, deviner lequel est "votre" lieu et lequel est une simple carte postale. Pour l'auteur : fausser les pistes et tromper le lecteur.
5 lignes pour vous forcer à l'essentiel ;-)
Ça peut venir du même texte cela dit si jamais vous avez ce cas de figure qui se présente dans une de vos oeuvre existantes. L'idée sera de se rendre compte qu'on ne décrit pas de la même façon les lieux selon ce qu'ils représentent pour nous.
Sinon pour les deux paragraphes, cette différence que tu veux mettre en évidence selon les lieux doit être involontaire ? Ce serait montrer l'influence affective d'un lieu sur l'écriture par exemple ? Ou l'inverse, qu'il existe une sémantique et même une sémiotique un peu commune et connue selon qu'on parle d'un lieu chaleureux ou pas ?
Ou alors j'arrête de poser des questions et on fonce ?
Fonce et on verra bien, tu le sais depuis : y'a pas de mauvaise réponse ici. Vous apprenez bien plus en expérimentant les exercices que dans mes remarques finalement parce qu'en faisant vous vous rendez compte de plein de trucs !
Déjà une petite question mais je ne vois pas trop le rapport logique entre le fait d'augmenter et étoffer son texte et le questionnement sur le réel et la fiction. Ou alors c'est deux propositions de réflexion séparées ?
Je dirais que je me situe plutôt dans la fiction, dans l'inventé et l'imaginé. Je ne pense d'ailleurs pas qu'il soit réellement possible d'atteindre une parfaite réalité dans un texte qui "raconte" une histoire, de toute manière. Ce n'est pas le role de l'écrivain, je dirais mais plus un travail de journaliste, de chercheur... La réalité peut se vivre ou s'étudier mais à partir du moment où on la romance, elle devient subjective et donc fausse. Un roman national n'est pas une réalité historique. Tout cela est bien compliqué et je ne sais pas si le degré d'ancrage dans l'univers que nous connaissons change quelque chose. Que notre histoire raconte les aventures de hobbits et d'elfes, le voyage d'une fillette du Kansas dans un pays fabuleux, l'invasion de notre monde par des tripodes immunodéficients ou bien le fol amour entre un président français et une princesse de Cardiff, au final, c'est de la fiction.
Et je pense qu'on peut raconter et interroger la réalité par la fiction, et ça sans avoir besoin du réalisme d'ailleurs. Raconter une fable sur une ferme dont les animaux se soulèvent contre l'homme pour vivre en autarcie permet de parler de la réalité tout autant qu'écrire une longue fresque sur l'éveil du syndicalisme et de la conscience ouvrière dans le bassin minier en 1884. Fictions. Est-ce qu'ancrer notre fiction dans le réel change quelque chose ? Je ne suis pas sûr, ou si, ça change des choses, mais tous les rapports et les distances sont aussi intéressantes et riches.
Donc oui, fiction, parce que je ne suis pas journaliste ou chercheur. Ensuite, sur ce qui est d'intégrer le réel à la fiction, ou de placer ma fiction dans un cadre connu pour le dire autrement, ma foi, je peux le faire, ou non, ça dépend de l'envie. J'aime imaginer des mondes différents, d'autres modèles de société pour interroger la notre, mais j'apprécie aussi le coté "référence" du réel, la proximité que cela permet et ce qu'on peut dire dans la perception qu'ont nos personnages fictifs du monde "réel".
Je me permets de copier coller le commentaire de Vis9vies pour éviter de scroller toute la discussion et aider à comprendre d'où vient ce mot augmenter que personnellement je n'aurais pas utilisé mais qui me paraît intéressant à explorer
"Dans l'une de ces postface, G. Benford dit avoir repris un carnet de voyage, comme il en fait toujours lorsqu'il part en vacances, et à son retour l'a "augmenté" d'une fiction sf. Et c'est vrai que le côté où il y a des descriptions du pays visité donne une grande profondeur à la nouvelle. La sf est vraiment ancrée dans le réel.
De plus, il précise que, pour une fois, il n'a pas mis longtemps à écrire sa nouvelle ^^
Je trouve l'idée intéressante. Partir d'un écrit non fictionnel, bien documenté, et l'augmenter par tout autre chose. Non seulement on obtient tout de suite du volume, et un volume "sérieux", mais en plus on gagne du temps en écriture et on n'a plus qu'à s'occuper de la partie fictionnelle.
En idée de discussion, si ça intéresse et si ça rentre dans l'atelier, j'aimerai avoir des avis sur comment-pourquoi augmenter un texte.
Mais en laissant de côté l'augmentation telle qu'elle est employée couramment, c'est-à-dire l'ajout de liens, ou la participation directe d'un tiers, comme dans l'écriture à plusieurs mains ou l'illustration graphique."
Et pour avoir tiquer sur pas mal de commentaires disséminer ici ou là sur la plate-forme, je me rends compte que ce n'est pas une évidence pour tout le monde cette porosité entre réel et imaginaire, entre vérité et interprétation dans la littérature. Et les exemples que tu cites Lucivar sont tous extrêmement pertinents pour illustrer le propos.
Si les auteurs ont pour la plupart conscience du travail de recherche nécessaire selon le contexte de leur histoire, ils n'ont souvent pas bien conscience de l'importance de leur expérience personnelle. Comme ils ont peu conscience en traitant la réalité que ce n'est déjà plus la réalité.
Et même des textes issus des littératures de l'imaginaire, même des textes aussi stéréotypés que des Marc Levy ou des Musso transpirent de vécu ou de réalité.
Cette non évidence, je m'y suis d'ailleurs heurté en rencontre autour de mes propres romans, je l'aborderai je pense en chapitre en prenant le temps d'illustrer.
Mais ceci mis à part, j'ai trouvé que ce pouvait être une très bonne astuce pour reecrire un passage disgracieux ou moins efficace ou pour débloquer un projet, un angle de réécriture aussi. Avoir conscience de la référence "réelle" qui a inspiré le passage "fictif" peut permettre d'y injecter ce qu'il faut pour ancrer le lecteur dans la scène.
Encore faut-il comprendre l'écart d'écriture qui va forcement se placer entre les deux. D'où le petit exercice sur les descriptions de lieu. ^^
À ce soir !
https://www.atelierdesauteurs.com/text/1347699525/atelier-d-ecriture----descriptions
A ce soir.
https://www.atelierdesauteurs.com/text/1096958283/atelier-d-ecriture-n-2/chapter/696640
Merci pour l'explication, je comprends mieux du coup, en effet. Et oui, ça peut être une piste intéressante, même si comme toi, ça me semblait quelque chose entre l'évident et l'instinctif. Mais c'est toujours une bonne idée d'aller analyser et conscientiser nos réflexes. :)
Pour une fois qu'il est dispo !
Atelier reporté à demain soir sans faute !!!
La bise à tous
La suite la semaine prochaine ;-)
Portez vous bien et la santé surtout !
On reprend donc avec la construction du récit, ou ce que j'appelle le travail debout.
Et si vous êtes d'accord, un nouvel atelier mercredi 22/11 à 21H pour un travail sur vos idées, donc plutôt hors du texte. ça aide en général soit à se conforter dans ses choix, soit à les remettre un peu en question. Je donnerai des précisions si cela vous tente, sinon n'hésitez pas je me réajuste.
Si jamais vous souhaitez participer en direct aux ateliers, on se retrouve tous les mercredi à 21h sur la plate-forme pour des exercices pratiques que vous avez probablement un peu lu dans les chapitres de l'œuvre d'Isabelle.
Nos sessions commencent tjs sur ce fil de discussion (proposition d'atelier d'écriture) et durent 2h-2h30 max, avec souvent 3 participants réguliers qui soumettent leurs textes et 1 ou 2 participants supplémentaires qui analysent nos textes. Il y à aussi quelques fantômes qui se déclarent après :) Et le week-end avant le mercredi, Isabelle nous indique le sujet du prochain atelier et nous pouvons soumettre nos textes liés à ce sujet, qui seront donc décortiqués le mercredi.
N'hésitez pas à participer en laissant un petit mot ici, on ne mord pas !
je serai présente mercredi 21h pour suivre l'atelier avec plaisir. J'essaierai de ne pas être en mode fantôme pour une fois et d'interagir pdt l'atelier (j'ai du mal à oser participer, c'est un grand tort sur lequel je travaille autant que possible, mais puisque vous ne mordez pas...^^)
Pour le prochain atelier, je vous propose donc une réflexion sur votre projet en à venir, en cours ou terminé.
L'idée est simple, toujours en lien avec les derniers chapitres (il en manque un, je m'y attele ce soir) je vous propose de nous présenter votre thème principal, la proposition qui en découle, votre angle d'approche et surtout le pourquoi du comment vous avez adopté cet angle (point de vue narratif, choix des personnages principaux, les scènes dans les grandes lignes si vous les connaissez).
Il peut alors apparaître les thèmes secondaires.
Venez aussi avec une problématique particulière : savoir si ça tient dans l'ensemble ; une scène ou un personnage particulier que les lecteurs vous ont pointé du doigt ; un texte court que vous aimeriez étoffer sans savoir comment vous y prendre ; une idée qui vous trotte depuis un moment sans savoir par quel bout commencer ; un texte que vous ne parvenez pas à finir...
Selon votre projet, le petit argumentaire produit n'aura pas la même longueur, ce n'est pas un problème, l'idée est de se poser non pour écrire sur le texte mais autour du texte et peut être prendre cette distance, cette hauteur qui aide à avancer.
Appuyez vous sur le schema quinaire, actantiel ou canonique pour y voir plus clair, mais ce n'est pas une obligation, c'est comme vous le sentez.
Et ensemble nous essaierons de trouver des pistes.
Merci et à mercredi !
Lucivar
Nuajeux
si jamais vous avez envie...
A demain !
pour la "proposition qui en découle", si je comprend bien on commence par le thème (un mot) et une proposition qui serait la "problématique" de notre roman (qu'est-ce que tu veux explorer autour de ton thème : si ton thème est l'amour, tu ne vas pas juste parler d'amour mais tu vas l'aborder d'une certaine manière).
Pour l'angle d'approche,, est-ce que ça va être une sorte de speech, de résumé, ou une approche plus technique? (est-ce que je résume l'intention de mon roman ou est-ce que je résume l'analyse de mon roman?) dans le doute j'ai fait les deux!
j'ai mis le travail en premier chapitre de mon roman principal pour pour que ce soit lié, mais j'ai peur d'avoir fait un peu long... tu me diras si c'est bien ce que tu attendais (même si d'accord, il n'y a pas de mauvaises réponses, mais on sait jamais!)
si on est trop nombreux, je me contenterai de suivre en direct, ça m'ira très bien aussi ^^
https://www.atelierdesauteurs.com/text/2072208500/atelier--ecriture-et-reecriture--d-isabelle-k-/chapter/694300
À demain soir !
Bonne nouvelle : je serais très probablement disponible ce soir (chose rare). Moins bonne nouvelle : je cours après le temps et n'ai suivi aucun de tes chapitres, Isabelle. Je connais également peu les termes techniques : schéma quinaire, actenciel, canonique... Pour moi, c'est du mandarin. Et oui, dans une classe, il y a toujours ce cancre au fond, à côté du radiateur. C'est moi ! ^^.
Donc, j'ai bien un lien vers ma dernière production (je n'écris que des nouvelles, encore une fois, faute de temps). C'est une réécriture autour d'une histoire qui me plait beaucoup. Mais il est très probable que ce lien ne corresponde pas aux attentes de l'atelier. Dites-le moi. Dans ce cas, je passerai mon tour...
Ma problématique :
Cette nouvelle est un portrait sur fond d'enquête. Avec 1 seul personnage principal (généralité pour une nouvelle), j'aimerais savoir si l'histoire captive (quand même) le lecteur. Parce qu'il y a tout de même beaucoup d'ingrédients qui pousseraient à l'ennui : l'univers du quotidien est d'une banalité affligeante, au sein d'un supermarché, aucune scène d'action, beaucoup de réflexions et introspections, le tout, avec un fil conducteur construit autour... du vide ! Je vous le vends bien, non ?
Dernière précision : j'envisage de rassembler une dizaine de nouvelles autour d'un thème principal : "invisibles". Les nouvelles traiteraient alors toutes de ce thème sous tous ces angles (histoire de personnages fictifs qui poursuivent leur vie dans la tête de leur créateur, obsèques d'un directeur de communication dont on chante les louanges grâce... à son propre texte, dialogue entre un peintre et son modèle dans l'italie du 17e, sérial killeuse qui passe inaperçue et ce, grâce à son métier que tout le monde ignore...).
Bon, j'ai fini mon blabla, ci-joint le lien :
https://www.atelierdesauteurs.com/text/1002647700/silences--rewriting-
A tout à l'heure... si on accepte les cancres ;-)
Eric, cancre parfaitement acceptés et bienvenus, mais avec un minimum de consignes ;-) en gros les mêmes que les autres !
Comme sur cet atelier, le principe est de travailler "hors texte" pour prendre de la distance et dans la continuité de l'ensemble des ateliers qui visent à vous rendre plus autonome par rapport à vos relecteurs, on ne travaillera pas sur ta nouvelle directement. Ce serait trop chronophage mais plus sur les intentions que tu y mets et ce que tu souhaites en faire.
Sur la nouvelle qui te pose souci, redige un petit paragraphe qui expose le thème (en un mot) que tu veux aborder, ce que tu souhaites en dire (en une phrase) puis comment tu as, dans ton texte choisi d'aborder ce thème : point de vue narratif, le personnage principal que tu as choisi, les lieux ou décors, ton angle d'approche. Ce qui te semble pertinent.
Et effectivement, la problématique en suivant : si tu veux en faire un format plus long, si tu veux l'intégrer à une œuvre globale, si tu sens que tu ennuies tous tes lecteurs... etc. Bref reprend ce que tu m'expose ici. Si tu peux me faire de tout ça un petit texte à part avec un lien que tu me files ici, ça me facilite grandement la tache.
Comme les ateliers répartissent le temps de chacun à environ 30 à 45 minutes par personne, il est impossible de travailler sur une œuvre complète, trop chronophage, surtout pour moi. Donc on travaille toujours sur des extraits ou des exercices de ce type.
Tu me prepares ça avant ce soir stp comme, comme ça moi je peux vous faire travailler dans de bonnes conditions :-)
À ce soir.
Commence par ce chapitre et clique sur les 2 suivants après : https://www.atelierdesauteurs.com/text/122151225/ecriture-et-reecriture---conseils-et-methodes/chapter/693788
j'ai écrit ça mais en statut non publié, je ne sais pas si tu peux le lire :
https://www.atelierdesauteurs.com/text/909761807/silences--making-off/chapter/694352/edit
c'est donc fait
https://www.atelierdesauteurs.com/text/909761807/silences--making-off/chapter/694352
Je suis là :-)
oui, je suis un vrai boulet...
Ça permettra ensuite de passer à un aspect plus global de la construction du récit, histoire d'arrêter de mettre la charrue avant les bœufs ;-)
Je garde en tête la petite liste qui commence à s'allonger dans les commentaires : le réel et le fictif ; l'aspect des verbes ; le discours sous toutes ses formes.
Le point de vue
On a vu le point de vue narratif, exprimé de différentes manières, tout en restant centré sur le même personnage. J'avoue que j'attendais autre chose, quelque chose de plus proche de ce qu'Isabelle a proposé dans son exemple. Alors j'aimerais bien que l'on se penche sur le point de vue, mais élargi ;)
Dans la même ligne, ce serait peut-être intéressant de parler du roman choral, ou différents personnages s'expriment sur un même fait. Dans ce cas, l'expression "point de vue" me dérange un peu, car pour moi ce sont différents "ressentis" qui sont exprimés, pas forcément des "points de vue" ;) Ce qui serait bien, ce serait aussi de parler des fix-up, ces romans qui racontent plusieurs histoires sans beaucoup de liens apparents, pour en arriver sur une scène finale, ou une idée, qui regroupe tout [comme Pavane, de Keigh Roberts, par exemple, qui est plus un ensemble de nouvelles qu'un véritable roman, mais où les personnages se croisent dans différents milieux].
Pour illustrer du comment je vois le point de vue, je mets un lien sur un texte qui déroule une scène, vue par différents narrateurs (c'est loin d'être parfait, c'est un de mes vieux textes, c'est juste pour illustrer mon point de vue sur les points de vue en narration ^^) :
https://www.atramenta.net/lire/les-non-dits/66235
Et aussi autre question, qu'est ce qui te manque sur les actuels ateliers pour élaborer sur cette question ? Qu'est ce qui manque pour le transposer au roman choral ou l'appliquer au "fix-up" (je connaissais pas le terme, merci ;-) ) ?
Le point de vue, pour moi, est avant tout un placement dans l'espace. Un espace très général. À partir du moment où on reste dans la tête d'un personnage, on ne peut décrire qu'un même point de vue, que le narrateur soit en je ou il. Si on se déplace dans le temps, comme dans ton exemple, OK, c'est un autre point de vue.
Pour les fix-up, ça me semble plus facile ;)
Tu mets le doigts sur la part du travail qui s'associe au talent de l'auteur et pour laquelle je ne peux pas grand chose. Sinon donner encore plus de clés de lecture.
Les déictiques comme je l'ai expliqué donneront un Qui ? Où ? et Quand ? qui permettent déjà de "poser" le narrateur, de lui donner corps et consistance. Mais seuls, les déictiques ne suffisent pas. Il y a le choix des mots, le champ lexical et le passif du personnage, il y a la syntaxe, la tournure, le phrasé, le rythme de la séquence, c'est très complexe car le langage est une identité comme nos empreintes digitales. Notre façon de parler trahi beaucoup de notre culture, de notre vécu et de notre identité. La façon dont on va marquer certains mots, certains sens, révèle énormément de soi. La façon dont nous allons utiliser certaines expressions révèle énormément de notre milieu social et culturel. Tout ça, c'est à la fois conscient et inconscient. C'est ce que nos amis les "woke" font quand ils déconstruisent le discours. C'est une philosophie qui n'est pas sans intérêt pour replacer son énoncé dans ses conditions d'énonciations et j'espère vous avoir montré que c'est important pour en saisir pleinement le contexte et donc le sens.
L'ensemble des discussions sur le point de vue narratif tournent à peu de choses près sur les mêmes thèmes mais en les abordant sur des aspects différents, de l'évidence du sujet narratif à ces petits mots qu'on ne voit plus mais qui imprègnent le langage, impriment des idées. Et elles vont tous dans la même direction que tu pointes avec ton exemple de texte : personne ne racontera la même histoire de la même façon, que ce soit dans le ressenti, la leçon qu'il en tirera, le moment où il fera commencer l'histoire ou le choix des mots.
Tout le talent d'un auteur va résider en sa capacité à s'effacer devant son narrateur. Mais si cette affirmation n'est pas fausse, elle n'est pas non plus vraie ! Tout le talent de l'auteur est aussi de connaître sa limite. A quel moment, il devient incapable de falsifier sa voix, d'adopter un autre langage sans tomber dans le trop, dans le pas assez, dans le factice. A quel moment il va choisir une structure narrative qui collera au mieux à sa force en tant qu'écrivain. Un auteur peut très bien être son propre narrateur et faire exploser son talent de conteur.
C'est ça en fait.
Je ne peux que vous inviter à réfléchir à ce qu'implique les choix narratifs, je peux vous apprendre à détecter les erreurs grossière comme les détails qui feront que ça coince, les déséquilibres, mais je ne peux pas vous apprendre à les maîtriser. Et aucune méthode ne vous donnera les clés de votre propre phrasé, c'est à chacun de penser et de ressentir ses mots et ceux des autres. Je peux guider, mais appliquer la théorie, c'est plus de mon ressort. Les outils auront toujours leurs limites : les utilisateurs. Si je t'apprends à utiliser un marteau, ça voudra juste dire que tu sauras planter un clou sans te taper sur les doigts, mais ça ne fera pas de toi un menuisier. Par contre, pour devenir un menuisier, tu dois savoir planter un clou, et aussi couper, poncer, tailler, visser, concevoir et surtout comprendre le bois.
Le roman chorale tient bien souvent quand le narrateur est externe, pas pour rien, c'est dur de tenir plusieurs voix.
Le fix-up en général prends des voix très marquées, j'ai souvent trouvé ça un peu artificiel, un côté "je m'écoute écrire" de l'auteur. C'est parfois bien fait, mais à force, sur certaines voix, ça grince en trop.
Mais il y a un truc intéressant à peut-être discuter en atelier sur le point de vue narratif, on a parlé beaucoup du qui, un peu aborder le quand (faut que je reprenne cette notion) mais pas beaucoup du où.
Je me rends compte aussi que je suis partie un peu dans tous les sens. Pour cela je crois que je veux bien savoir ce qui te manque. ça m'aiderait à canaliser et à trouver un angle d'approche. ^^
Anna, d'ailleurs, je te conseille "La vie devant soi" de Romain Gary /Emile Ajar. Tu trouveras des pistes de phrasé enfantin écrit par un adulte.
Il n'y avait aucun reproche, c'était juste parce que j'avais ton exemple sous la main ^^
@Isabelle
Je réfléchis à ce qui me manque (la nuit va peut-être porter conseil^^)
Sur une suggestion de Camille F., pour le prochain atelier je vous propose un exercice de réecriture afin de poursuivre l'exploration du narrateur et des points de vue narratifs.
Qu'en dites-vous ? Ça vous tenterait ?
Double contrainte car, outre la réécriture, il faut que ce soit un incipit, comme ça je pourrais embrayer sur ce sujet ;-)
Prenez un texte existant ou une nouvelle création, l'incipit doit faire l'équivalent d'un paragraphe, une dizaine de lignes maximum. Pas plus parce que vous allez voir que beaucoup de choses se jouent sur ces quelques lignes pour l'auteur et le lecteur. Lorsque que vous declinerez vos versions, pensez aux déictiques, au contexte, cotexte et autres joyeusetés ;-)
J'espère en tout cas que cet exercice vous ouvrira des perspectives différentes.
On dit pour mercredi ? (Jeudi si ça vous semble trop court) comme précédemment, vous m'envoyez un lien vers vos créations que je fasse un copier/collé.
Je compte pour l'instant Camille F. et Anna Soa comme participant. Que les autres se manifestent comme ça je boucle les places. Si on manque de texte, je vais peut être me plier à l'exercice et surtout me soumettre à vos annotations et commentaires ;-)
(au passage V9V, j'oublie pas le narrateur, narrataire, cet atelier devrait le faire un peu toucher du doigt, et encore moins le sujet fiction/réalité ou l'augmentation du texte)
Mais je veux bien préparer un truc vite fait s'il faut boucher un trou, bien que ne rien faire me paraît être une bonne alternative ^^
bon du coup, je me suis chauffé pour pondre un truc, clairement pas de la grande littérature, mais ça permettra d'avoir du grain à moudre
Avoue que tu es un peu jaloux ;-)
Voilà, c'était la petite minute de gloriole qui fait plaisir ^^!
https://www.atelierdesauteurs.com/text/435549354/-----------parce-que-les-fils-oublient-que-les-meres-sont-immortelles--titre-provisoire
Félicitations pour la bourse :) Champagne !
https://www.atelierdesauteurs.com/text/1231992870/incipits
Merci à tous et à ce soir, 21h , en espérant que vous ne vous êtes pas trop gavés de bonbons pour Halloween ;-)
De même, je vais essayer de rajouter quelques chapitres sur d'autres points d'écriture qui me semblent importants.
Merci à tous et rendez -vous ici quand vous voulez et pour les ateliers, mercredi 22/11, d'ici là : écrivez bien ;-)
Avant, c'était avant, j'avais bien du mal à trouver de quoi lire sur l'AdA sans m'agripper au clavier pour râler, que non "tache", ça prend un accent, ou non "tâche" ça prend pas d'accent. Puis je m'en allais rincer mes idées noires sous la pluie. C'était la faute au contexte.
Maintenant, depuis ces fichus ateliers, je ne m'agrippe plus à quoi que ce soit, je prends tous (ou presque) les textes de l'Ada en grippe ! Narration en je... Presque tous, ils font de la narration en je, j'te jure, c'est pas une sinécure ! Je lis trois lignes et j'me sauve comme un malappris. C'est terrible, y a plus rien à lire depuis les ateliers... ^^
Ôzcours !
Vous pourriez pas me donner des recettes sur le comment faire pour passer outre ses propres acquis ? ^^
Mais je me rassure un peu en me disant que vous avez été faciles à convaincre, c'est que ça vous parle d'une certaine façon.
Il est vrai que je lis très peu d'auteur contemporains. Les auteurs morts en revanche, ceux dont les textes leur ont survécu, nombreux sont ceux dont je ne me lasse pas. Il y a une gestion de la langue et de la narration qui fait que même si pour certains je déteste le propos, l'écriture, je n'ai rien à en dire. Elle est incroyable. Et je crois que si ce sont ces auteurs que l'ont cite à chaque fois, des Duras, Bukowsky, Gary, Hemingway, Fitzgerald, Céline, Steinbeck, Hugo, Flaubert... c'est clairement pas pour rien. Y'a un truc d'un autre niveau.
Et autant y'a des auteurs, à les relire, je ne comprends plus ce que j'ai aimé chez eux, autant j'ai mes immortels. Qu'importe l'âge auquel je les lis, qu'importe le moment de ma vie, ils n'ont pas besoin de moi pour être magnifique. Pas besoin de mon état d'esprit ou de ma personnalité, ou de ma maturité, ou du moment où j'ai besoin de les lire.
J'ai Pagnol qui me fait ça. Une gestion du langage et de la narration incroyable, en deux lignes le personnage est posé, les descriptions chantent comme jamais et on y est. Et le rythme des phrases, y'a une façon de rythmer la musique des phrases... que j'ai tenté à ma modeste échelle de reprendre dans Les Échassiers et je crois, d'une certaine façon, que malgré le sujet ou la forme atypique du livre, cela m'a valu un lectorat qui "n'avait pas l'habitude de ce genre de texte" et d'être finaliste pour deux prix qui ne récompensent jamais ce genre de livre... (par contre, j'ai perdu tous les geek de la SFF et autre maniaque des univers hyper détaillés contre toute logique linguistique ^^!)
Ça donne une certaine exigence pas facile à tenir, mais qui pousse en avant... ou donne envie de tout laisser tomber ! :-/ ça dépend des jours mais ça fait aussi partie de la sélection naturelle des auteurs je crois.
Dans les contemporains, j'en lis pas assez mais Pennac, Lemaitre, Kerengal, Mauvigner, Bobin, ce sont des façons d'écrire incroyables, des narrateurs exceptionnels. Je regrette de n'avoir jamais eu l'occasion de rencontrer Bobin, j'aurais eu beaucoup à lui dire, un texte à lui offrir écrit sur lui d'une certaine façon, et lui dire qu'il a écrit le livre qui m'a fait tomber follement amoureuse d'un homme.
J'ai peur de rencontrer Mauvigner, son écriture me fascine tellement, y'a une telle polyvalence dans sa plume que j'arrive pas du tout à cerner le bonhomme et j'ai peur de la personne que ce serait...
Les trois autres sont comme dans leur livre. On les devine à leur plume.
Les auteurs sont leur livre bien plus qu'ils ne le pensent, pour cela que certains, pour les avoir rencontré, je veux pas les lire ! Je sais déjà que ce sera puant ;-)
Peut être qu'au delà de la théorie des ateliers, il y'a un naturel du langage à retrouver, moins "forcer" sa plume et plus raconter une histoire, Emmanuel Carrere a une grande capacité à faire ça, dans le royaume, il donne l'impression d'être assis avec vous autour d'une bière, et les 600 pages passent toutes seule.
Et aussi peut être qu'il est temps de lire autre chose que Ada ?
Perso je ne lis que les livres de la ME sur lesquels je travaille, je manque de temps pour d'autres. Mais ce sont des livres qui ne me tombent pas des mains ;-)
Petit coup de pub pour mon editeur au passage, ça fait pas de mal mais vraiment je vous conseille, vu comment je suis raide sur les narrations dans les corrections, ça vaut le détour.
Quant aux bibliothèques... Je suis loin de Lutèce et mon cheval n'aime pas les pavés urbains, surtout parce que la route est longue à ses sabots avant d'y faire claquer ses fers ;)
De plus, j'ai du mal avec les livres numériques, que je ne lis pas du tout comme les livres papier. Par contre, du court en numérique, ça me va, je fais ça dans mes pauses et ça me fait cogiter entre les pauses ;) Pour ça, de base, AdA c'est bien.
@Isabelle
Je ne manque pas de lecture et je lis pas mal de romans (papier), mais rarement en journée ;)
J'aime lire, "papillonner", sur des sites comme AdA, parce que ça me donne un aperçu des tendances, stylistiques parfois avec un renouveau intéressant, mais surtout une idée des préoccupations contemporaines, enfin quand on a éliminé le superficiel ^^ J'aime lire, bien plus qu'écrire. Mais la qualité, comme tu le soulignes, se trouve rarement sur ces sites ouverts à tous vents.
Ton éditeur... Je ne sais pas... Je ne le cerne pas. Je croyais l'avoir cerné, mais j'ai des doutes depuis que j'ai encouragé quelques auteurs à y déposer leur manuscrit.
Tu as lu quoi de la ME et tu le conseilles sur quelles critères ?
et puis ce que tu en dis, du travail de l'éditeur sur l'auteur ^^
Tu as vraiment trouvé des auteurs qui écrivent comme l'un de nous 3 ???
Tant pis, c'est pas intéressant...
Si tu veux le cerner, lis son travail plus qu'un peu ;-) peut-être y verras tu plus clair.
Je pense que j'ai 10 livres en cours de lecture entre Nabokov et Neige Sinno, en passant par Pennac, Vian, Rouchon-Bori et Isabelle Aupy^^ (je ne sais pas comment font les gens pour lire un seul livre à la fois non plus).
C'est probablement pour ça que je n'ai pas de problème avec le fait qu'il n'y ait "rien à lire" sur Ada, tout simplement parce que je n'y suis pas pour lire :)
Je suis de ceux qui ne lisent qu'un livre à la fois ^^ J'ai horreur des feuilletons ;))
@Isabelle
Pas compris ta réponse ^^ Lire le travail de Jérémy Eyme ? Où ça ?
Comment veux tu cerner un éditeur si tu lis pas son travail ou seulement un peu ? Surtout quand la ligne éditoriale est aussi forte et ne se définit pas par un genre. Et du coup comment conseiller des auteurs à envoyer des manuscrits chez lui ? Sauf qu'il est honnête dans ses pratiques, y'a peu de chances que ça colle si tu y vas à l'aveugle.
Minuit sur le monde de Jules Pétrichor est devenu mon livre de référence. Un des très rares, peut-être même le seul, que je réouvre régulièrement. Je déteste relire un livre, mais celui-là m'a tellement marqué que j'ai besoin de m'y ressourcer.
Les goûts et les couleurs, c'est sûr, mais cette ME à le mérite.. d'oser ? d'essayer ? Je ne sais pas. Mais elle a réussi à me faire sortir de ma zone de confort.
En fait il sélectionne une qualité d'écriture qui pourrait se théoriser avec ce que contient les ateliers que je fais... d'une certaine manière. Car on a tellement pensé autour de ce verbe écrire et il a tellement alimenté mon propre processus que oui, on pourrait définir un truc du genre.
Après, y'a des ME qui lui ressemblent, je pense à la Contre Allée, les Forges de Vulcain, ou le Tripode, on est sur le même genre de maison avec le Panseur. Je pense même qu'on a des auteurs qui pourraient être interchangeables. D'autres non.
Tout comme on reconnaissait des auteurs des éditions de Minuit, ou de P.O.L. et qui peuvent pas être édité ailleurs dans le sens ou ils collent à la ME et inversement.
C'est juste que, lorsqu'une ME est généraliste, les auteurs sont paumés, car la ligne se fait sur une sensibilité singulière et sur une exigence complètement différente que le scénario ou le synopsis. Et surtout si les catalogues sont hyper resserrés. Ces 4 ME doivent sortir entre 5 et 15 livres par an grand maximum. On tourne à 10 livres en moyenne publié par an et, pour écumer les manuscrits, je sais que Jeremy reçoit autour de 100 manuscrits par mois. Les Forges ont les mêmes chiffres. Donc je dirais qu'il faut un texte qui tabasse :-)
Le genre de texte que tu lis pas parce que c'est bien écrit, propre et que l'histoire est sympa, mais que tu lis parce que tu ne peux pas faire autrement, à cet instant, que tout lâcher pour le lire. Que ça sonne neuf même si ça ne l'est pas, que le sujet ne l'est pas.
Et quand tu lis plusieurs titres, même s'ils sont très différents, y'a un truc qui se dégage, une façon de jongler entre l'intime et l'universel, de jouer sur les mots, sur la transformation par les mots et le langage. Y'a des thématiques qui ressortent comme ça je trouve, qui fait qu'on n'est pas si éloigné les uns des autres.
J'ai bien noté les prochains thèmes que vous souhaitez voir aborder : les autres types de narrateur (après le JE), les temps de narration (qui découleront du narrateur justement) et la fiction augmentée ou le réel augmenté (ou comment apprendre à écouter son texte ce qui ferait un superbe lien vers Derrida, personnellement mon guide spirituel pour comprendre ma propre écriture !) Et je m'y attèle, promis !
Mais dans un premier temps et afin de garder la continuité de nos échanges et des chapitres du textes, j'ai repris les passages de l'analyse stylistique ou linguistique, qui me semble être la base pour les autres ateliers car cette technique vous permettra de comprendre les annotations et correction et peut-être de vous ouvrir à votre propre ressenti de lecteur/relecteur et d'auteur par effet de vases communicants.
Je vous propose donc, pour mercredi, de séléctionner un passage où le dilemme auteur/correcteur se pose, un peu comme déjà fait avec l'extrait d'Anna Soa ou bien un passage où on vous pointe un défaut que vous n'arrivez pas à corriger/reprendre ou qui ne vous semble pas justifié afin de le soumettre à une analyse à la fois grammaticale et stylistique pour mieux comprendre où ça pêche.
Ce peut-être aussi une création nouvelle que vous voulez tester. Ce sera l'occasion d'aborder quelque chose que les auteurs négligent très souvent : le processus de lecture.
Je sais que cela ressemble à un vieux cours de français des familles, mais promis, je tente de rendre ça plus sexy !! L'idée est de vous montrer une façon d'analyser les défauts et les qualités d'un texte en éliminant le plus possible la notion de biais pour vous permettre de faire le tri dans les annotations tout en touchant ce niveau 3 de correction déjà cité. De la même façon, l'idée est de supprimer au maximum la notion de "goût" qui n'a rien à faire dans l'appréciation d'une oeuvre au contraire, qui parasite selon moi la critique constructive et la relation d'entraide.
Comme la dernière fois, vous pouvez poster ici un lien vers le passage en question.
Cet atelier est naturellement ouvert aussi aux nouveaux qui veulent se greffer à l'expérience dans la limite des places disponibles bien sûr, comme aux simples spectateurs qui veulent interagir avec nous.
Merci et bonne fin de week end !
K.
Merci.
Lucivar, as-tu des exemples de ce que des relecteurs ont pointé sur ton texte et qui illustre ton dilemme ?
Je reporte l'atelier à demain soir en espérant que cela vous convienne. 21h comme la semaine dernière.
Si d'autres personnes veulent se greffer d'ici là, pas de souci.
On attend les autres et tous ceux qui veulent assister en spectateurs mais en attendant, l'atelier va débuter par le dernier chapitre que j'ai publié en guise de préambule. Je te laisse en prendre connaissance si c'est pas déjà fait et faire les remarques que tu veux ou encore poser les questions si jamais.
Encore désolée pour hier soir :-)
Dans l'une de ces postface, G. Benford dit avoir repris un carnet de voyage, comme il en fait toujours lorsqu'il part en vacances, et à son retour l'a "augmenté" d'une fiction sf. Et c'est vrai que le côté où il y a des descriptions du pays visité donne une grande profondeur à la nouvelle. La sf est vraiment ancrée dans le réel.
De plus, il précise que, pour une fois, il n'a pas mis longtemps à écrire sa nouvelle ^^
Je trouve l'idée intéressante. Partir d'un écrit non fictionnel, bien documenté, et l'augmenter par tout autre chose. Non seulement on obtient tout de suite du volume, et un volume "sérieux", mais en plus on gagne du temps en écriture et on n'a plus qu'à s'occuper de la partie fictionnelle.
En idée de discussion, si ça intéresse et si ça rentre dans l'atelier, j'aimerai avoir des avis sur comment-pourquoi augmenter un texte.
Mais en laissant de côté l'augmentation telle qu'elle est employée couramment, c'est-à-dire l'ajout de liens, ou la participation directe d'un tiers, comme dans l'écriture à plusieurs mains ou l'illustration graphique.
(Mais ouais carrément un super sujet)
Est-il seulement possible de créer de la fiction pure ? Et comment le réel se cache dans nos textes fictionnels parfois à notre insu?
Ce qui amène à un autre aspect de l'écriture et de la reecriture : savoir écouter le texte. (Tout se rejoint toujours en écriture et c'est cette interconnexion de principes ou de concepts qui offre les combinaisons. En clair, c'est souvent fragmenté en thématique pour des raisons d'ergonomie pedagogique mais le texte est un objet pluridimensionnel qui peut s'apprehender d'un côté ou de l'autre puis dans sa globalité et plus l'auteur saura se saisir de son propre objet, plus il saura le façonner à l'image qu'il souhaite ou en maîtriser les aspects).
L'avantage de rester ici, c'est de pouvoir revenir plus tard, et surtout pour d'autres, tout en étant capable de restituer les propos de chacun.
Je repasserai ce week end, entre ma garde pour poster des chapitres sur les autres questions, si jamais vous avez des sujets, des interrogations, c'est le moment ;-)
Sinon je sais pas vous mais j'essayais de trouver des paradres et ressencer un peu dans quelles conditions il était possible d'un je+présent. C'est très subtil. Et c'est un super exemple que le souvenir et l'extrait de Marguerite Duras. Il y a aussi la récurrence, les tâches répétitives, le présent qui englobe aussi finalement le passé et le futur où il est possible de jouer le je. Bref je digère un peu sur tout ce qu'on s'est dit !
Je retrouve le Je+présent aussi dans la littérature américaine (peut-être devrais-je lire davantage directement en anglais). J'ai lu récemment du Bret Easton Ellis et j'ai pas aimé. Pour moi c'était principalement lié à sa surrutilisation des répétitions. Maintenant je me pose la question si c'est pas aussi lié au Je+présent.
En revanche à la troisième personne pas de soucis passé ou présent.
Par contre le choix du point de vue me paraît vraiment dépendre de beaucoup de facteurs déjà en amont (une certaine affectivité et implication de l'auteur dans le texte peut-être ? L'intention, le genre... La posture aussi. Je trouve lexemple de Lolita plutôt flippant... plein de trucs assez personnels comme ça) et en aval tout ce que ça peut impliquer. Et là je pense même pas encore au vocabulaire, au grain, au rythme qui sont autant de variables sur lesquelles jouer !
Mais intuitivement (j'hésite à dire naturellement) on se débrouille pas mal là dessus non ?
Bon. Dans la continuité du premier atelier je pensais qu'on glisserait sur ces choix de narration.
Après le sujet de V est super intéressant et tout est tellement intriqué !
En tout cas je vous suis.
(Ça devient métaleptique ! On pourrait d'ailleurs faire un sujet sur la metalepse, vraie fausse bonne idée !)
Enfin je sens que je me suis lancée dans un truc un peu dantesque avec cette idée de masterclass !
Je ne suis pas intéressé à partager quoique ce soit, mais je suis très curieux de l'élan que ça apportera à vos textes ou à vos façons d'aborder l'écriture. Si un petit regard extérieur supplémentaire vous tente, je peux participer d'un peu plus loin. :-D
C'est toujours chouette de voir ton regard traîner par ici ;-)
Lucivar
Nuajeux
Anna Soa
Elisabennet
Je pense qu'on peut accueillir une personne supplémentaire mais pas plus, en tout cas pas tant que la formule n'est pas un peu rodée. A voir trop grand parfois, c'est là que les choses foirent.
Pour le rendez-vous hebdomadaire, je vous propose soit le mercredi soir à partir de 21H, soit le samedi ou dimanche après midi. Je me dis que bloquer 1H30, 2H d'interactions où on revient sur nos questionnements et nos difficultés pour bâtir le projet atelier et moi les prochains chapitres ça me paraît bien, qu'en dites vous ?
Ou vous préférez une autre forme ?
De même que dans un premier temps on va partir sur des extraits de vos textes existants, choisis selon une thématique, si vous n'en avez pas, naturellement, vous pouvez vous lancer dans la production, la semaine de distance servira à cela ;-)
Mercredi 18/10, je suis toute la journée en conférences pour un colloque sur "temporalités et fin de vie" qui rassemble art scénique, littéraire et soin, ce sera l'occasion de peaufiner mon discours sur la narration et les temps de narration ;-)
Je vais voir comment ça se profile mais si je suis trop lessivée, je décalerai à jeudi soir. Juste pour prévenir.
Le thème de la première cession reposera sur le point de vue narratif justement.
Je vous propose de travailler sur les deux premiers paragraphes d'un projet (en cours ou en gestation, qu'importe le genre, nouvelle ou roman, ou les fautes d'orthographe, on ne regardera que la gestion du narrateur sur un segment court et comment analyser cela en niveau 3 de correction.)
Envoyez moi un lien vers le texte que vous voulez soumettre, je me charge de copier/coller sous forme de chapitres sur l'œuvre principale de ce topic afin qu'on puisse anoter en direct. Je sélectionnerai un nombre de caractères raisonnables, sans m'interesser au prologue s'il y en a un car par définition, le prologue est hors narration.
Si jamais l'un d'entre vous ne veut pas que son œuvre soit décortiquée sur un texte en accès libre, qu'il me le signale, on en discute ensemble.
Voilà ! Envoyez moi tout ça avant mercredi 17h svp. Merci !!
K.
Tu prends donc les 2 premiers para. Dis-moi si à l'avenir tu veux qu'on procède autrement pour l'envoi des textes et à mercredi ou jeudi !
Je ne savais pas trop quel texte soumettre, mais du coup, je vais rester dans le theme avec un petit truc qui date un peu mais qui est en "JE".
https://www.atelierdesauteurs.com/text/1295722646/moi--la-rue-et-sitting-bull/chapter/514143
Signalez moi votre présence par un petit message quand vous serez prêts.
Merci et à tout à l'heure.
K.
J'espère que vous allez bien.
pas d'inquiètude si vous n'avez pas lu les textes, je vais de toutes façon publier les extraits dans l'oeuvre.
L'intéraction va être étrange car un peu différé alors on va tester ensemble et s'attendre les uns les autres, n'hésitez pas quand vous vous exprimer à ouvrir plusieurs fenêtres, pour vous permettre d'actualiser sans perdre ce que vous voulez dire !
Je trouve le rythme hebdomadaire approprié et je pense que travailler sur des passages de nos oeuvres en cours d'écriture et qui nous tiennent à cœur d'améliorer peut être plus à propos que de la production de texte spécial défi. Ou mélanger cela, à voir à l'usage. Il peut être intéressant aussi de se donner et faire des exercices d'écriture ou de réécriture d'une semaine à l'autre, tenter de nouvelles approches...
Bref, je suis bien partant.
J'ai pas de suggestions pour l'instant. J'ai lu votre échange avec Anna et il me semble effectivement sage de commencer par des extraits, des œuvres déjà présentes sur le site. Ce serait un remède à certaines carences du site et super utile pour les auteurices qui veulent pousser leur travail au-delà du site. De même pour celleux que les corrections intéressent, se rassembler et échanger peut-être hyper formateur.
L'idée des défis peut-être intéressante par contre pour concrétiser des théories ou illustrer des thématiques ou même faire laboratoire ! Ce serait des évènements rares et ponctuels. Pourquoi pas. Dans ce cas là, je me propose pour organiser et lancer ça et d'autres le feraient avec plaisir j'en suis sûr. Toi Isabelle tu auras déjà assez de trucs à prendre en charge mais tu pourrais en alimenter l'oeuvre ici, si c'est intéressant.
Enfin bref, je postule pour un poste de correcteur niveau 1. J'adoooore travailler et votre entreprise et vous et vous prie d'agréer Madame l'expression de mes salutations sincères et distinguées ;)
Le rendez-vous hebdomadaire me paraît moins chronophage car ce serait un peu comme si tu venais présenter ici le boulot que tu as fait. Moins chronophage que de se connecter tous les jours et de suivre les pavés de messages dès que tu en loupe un. Enfin il me semble.
Et puis vu l'ambiance globale du site en ce moment, une petite ambiance cocon bienveillant me semble approprié pour les auteurs qui veulent se mettre au travail sans se faire parasiter.
Car derrière je m'engage à "animer" les ateliers en interagissant sur vos productions. Ce que je souhaite c'est à la fois un espace de travail et à la fois un rendez vous où on a envie de se retrouver pour aussi créer un phénomène de motivation et prendre unrythme. Mais on a tous nos vies. Donc il faut un rythme suffisamment doux pour ne pas s'y perdre.
Je pensais à une fois par semaine... qu'en penses tu ?
(Je te compte en tout cas, je vais limiter les places de toutes façons, ce qui permettra de limiter aussi le temps de lecture des autres.)
Merci encore pour ton aide et ton atelier !
Les défis manquent d'ergonomie et sont ouverts à tous, je me vois mal lancer un défi et devoir répondre à tout le monde, alors que j'aime bien l'idée d'une sorte de petit club (pas fermé) mais qui se retrouve. On pourrait poster des liens vers une oeuvre ou un chapitre isolé sur le fil pour répondre à l'atelier, qu'en penses-tu ?
Par ailleurs, j'ai tellement de "trucs" à écrire dans ma tête qu'il faut absolument que j'évite de trop me disperser en écrivant partout...
Mais c'est une super initiative, Bravo !
Si je construit un système d'atelier, il y aura une sorte de suivi, comme une progression d'un défi à l'autre pour explorer l'écriture (narration, description, dialogues, action) à travers des extraits de ses propres oeuvres, des passages qui posent problèmes aux auteurs, des correcteurs qui ont pointer des choses sans qu'on sache comment reprendre etc...
Ce peut-être un texte neuf comme un projet déjà en cours.
Tu penses qu'une fois par semaine, ce serait trop ?