11 heures. La jeune femme était allongée sur un transat, alanguie. Les rayons de soleil étaient déjà puissants à cette heure-ci. Elle tendit le bras pour attraper son verre et but avec plaisir. Comme ce cocktail était exquis !

Elle se dit qu’elle allait faire quelques brasses dans la piscine, et puis lire, mais pour l’instant, elle n’en avait aucune envie. Elle ne désirait que le soleil sur sa peau déjà bronzée en seulement quarante-huit heures. Ah, comme elle était bien ! Elle méritait bien ces vacances !

Elle avait dû s’assoupir, car elle entendit soudain un plongeon, alors qu’elle était seule auparavant. Elle se redressa mollement et vit un gamin nager dans l’eau bleue. Elle soupira d’aise. Il devait faire 35 degrés à l’ombre.

Tout d’un coup, des bras vinrent l’encercler et elle sentit des mains autour de son cou. Elle se raidit.

Mais les mains descendirent sensuellement vers ses épaules et une bouche vint effleurer son cou et y déposer un baiser. Elle ferma les yeux, rassurée. Il était enfin là, son amour, l’homme qu’elle attendait depuis une semaine !

Elle tourna la tête et offrit sans crainte ses lèvres à l’homme de sa vie. Parce qu’on n’avait qu’une vie n’est-ce pas ? Et un seul amour aussi…

A l’autre bout de la piscine leur parvenait le chant envoûtant d’un chanteur Tahitien. Envoûtés, ils s’étreignirent amoureusement.

FIN