Aujourd'hui est un de ces jours.

Je n'ai plus rien à manger, il faut que je sorte acheter des vivres.

Je me déguise, même si je sais que ce ne sera pas utile, et je sors.

"- Oncle Jam ?"

Cette voix me fait frémir...Mon neveu...

"- Diego ? Qu'est ce que tu fais là ?

- Oncle Jam, revient à la maison, c'est vide sans toi !

- Tu sais que je ne peux pas...

- Alors laisse moi vivre avec toi !

- Sûrement pas ! Ils vont te tuer aussi !

- Mais de quoi tu parles ??

- Ecoute, tu as 19 ans, tu es jeune, beau et en pleine forme, vis ta vie, et ne t'inquiète pas pour moi !

- Oncle Jam...

- Va-t'en Diego !

- Pourquoi il faut que ce soit toujours aussi compliqué avec toi ?!"

Sur ces mots, dont je ne saisi pas bien le sens, il se lève et part.

Je me sent troublé... Je n'arrête pas de réfléchir, mes je ne trouve pas d'explications... Je ne comprend pas...

Je m'apprête à quitter la forêtlorsque j'entend un bruit sourd derrière moi... Soudain ma jambe me fait mal, et ne me tient plus !

Je n'ai pas le temps de réfléchir que jesuis déjà en train de courir.

Je le fait tant bien que mal, la balle dans ma jambe m'empêche de pouvoir me déplacer aussi bien et rapidement que d'habitude...

J'ai mal...

J'entend un ricanement sadique au loin...

Je vois trouble...

C'est bon... Je suis mort...

Lorsque je me réveil... J'ai mal partout, surtout à la jambe.

"- Alors Mister Jam, on est bien réveillé ?"

L'homme fait pression avec un objet que je ne saurais définir, c'est froid et métalique, c'est dur et le froid me brûle.

Je hurle de douleur, et reconnait le rire sadique de cet envoyé noir.

"- Tu sais que tu nous a donner beaucoup de fil à retordre, mais heureusement que nous avons reçu de l'aide...

- Qui... Qui vous a aidé... ?" La douleur limite ma parole, j'ai du mal à m'exprimer.

L'homme d'un grand sourire, me jette au sol et torture jusqu'à ce que je perde connaissance.

Je pensais mon fléau fini ici... Mais non.

On m'a attaché à une sorte de grand engrenage où de nombreux esclaves sont attachés, et nous devons pousser cet engrenage jusqu'à ce que mort s'en suive.

Nous ne devons absolument pas chercher à communiquer, sous peine d'être executé, même les gémissement de douleur sont punis de la même façon.

Ma jambe me lance, et je dois la traînée difficilement, mais c'est comme ça.

Et tout les soirs, mon envoyé vient gentilment se glisser dans ma cage pour me faire subir un suplice interminable, en jurant que cette fois-ci ma dépouille lui servirait de paillasson, et il prend le plus grand plaisir à frotter ses bottes sanglantes, pleines de pointes, sur mon corps en prenant le soin de bien les enfoncésdans ma chair.

La douleur me tuera, mais je ne suis plus du rang des humains, je suis devenu un vulgaire objet de haine, tout comme lui n'est pas un humain, mais la première victime de cette société impitoyable.

Mais aujourd'hui, il a décider de me faire la peau.

J'ai eu le malheur de tomber de fatigue sur mon poste au roulement. Il a dit à ses collègue de ne pas m'exécuter, parce qu'il allait se chargé personnelement de mon cas.

Il m'a traîner jusque dans une salle sombre et glauquepour me faire subir les choses les plus ignobles qu'on puisse faire à un humains, je dirais même plus que c'est inimaginable de voir à quel point, pousser par la haine, un humain peut se montrer cruel envers les siens.

Comme vous l'aurez compris, je m'apprête à mourir dans les pires conditions qu'un homme puisse faire. Mais le pire... Ce sont ses derniers mots :

-" Je me chargerais de rassurer Diego à ton sujet : Ce ne sera plus jamais compliqué avec toi, oncle Jam, plus jamais. Il pourra profité de sa belle vie sans aucuns désagréments.

Tu pourra le remercier de t'avoir livré à nous, comme un kinder surprise ! Maintenant meurt vermine, frein de la société ! Il est temps que le monde t'oubli."