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Reed

Comment je vais faire, putain. Je n'ai plus rien à faire et je n'ai aucune idées pour récupérer de l'argent. Je bois ma bière seul face au bar.

- Salut chéri.

Je relève la tête et vois Carly, vêtue d'une petite robe rouge.

- Je ne suis pas d'humeur, dis-je froidement.

- Je le vois bien, c'est pour ça que je te propose mes services. Tu ne m'as pas baisée depuis un petit moment, alors je me présente à toi.

- Si je ne te baise plus, c'est qu'il y a une bonne raison.

- Mais...

- Salut Harley! lance le geek.

Je me redresse et la regarde, j'abandonne Carly pour la rejoindre.

- Je suis désolée de te déranger, mais j'aimerais te voir et Woody aussi.

- Quoi?! Il s'est passé quelque chose?

- Non, du tout.

J'attrape sa main et prends la direction du bureau de Woody.
Harley s'installe sur la chaise en face de Woody et sort un petit dossier. Woody et moi nous nous regardons, un petit sourire au coin des lèvres.

- On va reconstruire le refuge, dit-elle fermement.

- Et comment? lui demandé-je, ce n'est pas avec les 5000$ dont tu nous as fait don, qu'on va faire quelque chose.

- Si tu me laissais terminer Reed, ajoute-t-elle.

Je me tais et me mets près de Woody.

- Le terrain où était construit le refuge t'appartient?

- Non, il est au Club.

- Mais, à vous?

- Oui.

- Je me suis renseignée auprès des avocats de mes parents et si tu ne leur vends pas le terrain, il ne peuvent rien faire. C'est pour ça qu'ils y ont mis le feu. Pour que vous vous retrouviez à le vendre à une somme dérisoire. Mais, ils ne peuvent rien faire si vous ne vendez pas. Alors, on va bien organiser la porte ouverte et on va utiliser les 5000$ pour faire un super truc!

- Harley, si on gagne à peine 1000$, on aura dépensé tout cet argent pour rien.

- Il a raison Harley, lui dit Woody.

- J'ai pas terminé. J'en ai parlé à mes parents, enfin ils ont lu le journal de la ville. Et ils m'ont proposé quelque chose.

Je la regarde sans comprendre. Cette fille me donne mal à la tête avec toutes ses idées.

- Ils vont mettre une de leur Harley, édition limitée, aux enchères, et la somme qu'elle aura rapportée sera pour le refuge. Enfin, si vous êtes d'accord?

Je suis sans voix. Ses parents sont prêts à faire ça pour des personnes qu'ils ne connaissent même pas. Je m'approche d'elle, sans vraiment savoir quoi faire. Je pose ma main sur sa joue.

- Comment je pourrais te remercier?

- Tu n'as pas besoin de le faire, me dit-elle.

- Alors, c'est super! On ne laissera jamais les gens de cette ville dans la merde! lance Woody.

- Je ferais mieux d'y aller et d'appeler les entreprises.

Elle quitte le bureau de Woody, je me tourne vers lui, le sourire aux lèvres.

- Si elle n'aime pas le refuge, je comprends rien, me dit Woody.

Je sors dans le couloir et la rattrape avant qu'elle ne quitte le Club.

- Attends Harley, dis-je.

- Oui?

- Tu ne vas pas rentrer chez toi comme ça?

- Et comment je devrais rentrer?

- Je pourrais te raccompagner.

- Tu n'es pas revenu l'autre soir...

- Tu m'attendais?

- Peut être, me dit-elle en souriant.

- La réunion s'est terminée très tard, et je ne voulais pas te déranger.

- Je vais rentrer, finit-elle par dire.

- Je te raccompagne?

- Je veux bien. Je commence à avoir mal aux pieds.

- Très bien. Je vais chercher ma bécane, tu bouges pas.

- J'ai mal aux pieds, je ne vais pas partir en courant.

Je la regarde qui me sourit, je me rends à ma bécane et grimpe dessus. Je la mets en route et prends Harley derrière moi. J'aime la sentir dans mon dos, la sentir se cramponner à moi, comme si elle avait peur. La balade est trop courte. Je me gare devant son bâtiment, elle descend la première et retire son casque.

- Je peux monter? lui demandé-je directement.

- Bien sûr, me repond-t-elle.

Je retire mon casque et descends de ma Harley. Nous regagnons son appartement et comme la première fois, je prends Guizmo dans les bras pour ne pas lui marcher dessus. Il est tellement petit.

- Tu as mangé? me demande-t-elle.

- Non, pas encore.

- Très bien, alors des pâtes bolo?

- Ça me va très bien.

S'il y a quelques mois, on m'avait dit que je ferais à manger avec la femme que j'aime, je ne l'aurais pas cru. Savoir qu'elle m'attendais l'autre soir me rend heureux. Le dîner avalé, nous sommes installés dans son canapé. Je ne me rappelle pas de quand date la dernière fois où j'ai passé la soirée avec une fille sans aller plus loin. Mais plus les heures passent, plus on se rapproche jusqu'à ce que nos corps soient côte à côte. Ma main sur sa cuisse.

- Je peux te demander quelque chose? osé-je.

- Bien sûr.

- Le soir au bar, quand on a couché dans les toilettes... tu as ressenti quoi?

- Tu veux vraiment savoir?

- Ouais!

- De la frustration! dit-elle en riant.

- Oh mon dieu. Je suis désolé. En temps normal, je ne laisse pas une femme comme ça.

- Eh bah, tu as failli à ta réputation, rajoute-t-elle.

- Tu vas voir!

Je l'allonge de force sur son canapé, mon corps au-dessus d'elle. Sa poitrine se soulève, me faisant de l'oeil. Nos visages se rapprochent, nos lèvres se scellent. Elle glisse sa main sous mon t-shirt et caresse mon torse. Ses petits doigts me donnent des frissons.
Nos langues se rencontrent, je glisse à mon tour ma main sous son haut et caresse sa peau brûlante. Je remonte jusqu'à ses seins et caresse son soutien-gorge. J'arrête notre baiser, pour faire glisser ma bouche dans son cou. Ses mains remontent dans mes cheveux, puis descendent pour retirer mon cuir. Je me redresse et elle aussi, par ma même occasion. Je la tire sur moi, ses jambes de chaque côté de mes hanches, assise sur mon anaconda. Elle doit le sentir prêt pour elle. Je lui retire son t-shirt, découvrant ce magnifique soutien-gorge noir. Je pose mes lèvres sur sa peau. Je perds aussi mon t-shirt, Harley caresse mon tatouage, qui se trouve sur mon épaule.

- On serait pas mieux dans ta chambre?

- Oui...

Je me relève en la gardant dans mes bras, elle me guide entre deux baisers. Je la dépose sur son lit, retire mon jean et vois qu'elle fait de même. La dentelle noire de son tanga apparaît. Ma queue devient vraiment trop étroite dans mon boxer, je le retire aussi. Harley écarquille les yeux.

- Tu as fait un truc depuis la dernière fois? me demande-t-elle le sourire aux lèvres.

- Non, dis-je en riant.

Je monte sur son lit, écarte ses cuisses et pose mes lèvres sur sa peau. Je fais glisser son tanga sur ses jambes, jusqu'à qu'il rejoigne mon boxer et plonge ma tête entrent elles. Je me délecte de son goût, joue avec son clitoris, elle gesticule sous moi, mais je plaque mes mains sur ses hanches pour la maintenir. Je l'entends gémir, alors je continue les mouvements avec ma langue. Elle mouille tellement, son goût m'excite. J'ai envie de me sentir en elle, je ne vais plus résister.
Je me redresse, embrasse ses cuisses, j'attrape mon jean et en sort une capote, je l'enfile, embrasse Harley et m'introduis en elle en gémissant en choeur. Mes coups de rein sont lents et profonds, elle m'accueille entièrement. Nos lèvres ne se quittent plus.
Quelques que coups de reins plus tard, je la retourne et m'enfonce en elle de nouveau, elle est plus étroite dans cette position. J'attrape ses cheveux et les tire. Sa tête à mon niveau, j'y dépose mes lèvres. Elle attrape les miennes et me lèche la bouche. J'attrape et mordille sa lèvre. Je m'enfonce en elle. Je la remets sur le dos, dépose ses jambes sur mes épaules, et la prends plus fort. Elle se resserre autour de moi, je la sens. Plusieurs fois, elle a failli me faire jouir. Je ferme les yeux, quand je les rouvre, son regard est rempli de plaisir, putain Harley!

Elle se retire et je grogne.

- Mets-toi sur le dos, me dit-elle.

Elle me chevauche, ses seins se baladent au rythme de ses vas et viens. Elle est magnifique. Je suis bien enfoncé en elle. J'enfonce mes doigts dans ses hanches, Harley se resserre autour de ma bite, je vais exploser. Harley gémit de plus en plus fort, bouge de plus en plus sur moi. L'orgasme nous frappe en même temps. Je me tends, je grogne, les cris de Harley remplissent la chambre. Essoufflé, fatigué, mais putain que c'était bon.
Elle tombe sur moi, essoufflée elle aussi.
Putain que je l'aime.

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