poème en R
Allant du firmament jusqu’au folles rivières
Tu t’es tu savamment attendant nos prières,
Nos pleurs et nos chansons dans l’asphalte et la bière
Puis tendrement les cris sortant de nos chaumières.
Tu as vécu au moins cent mille années dernières
Tu as subi le sang la joie et la poussière
Infiniment puissant tu regardas hier
Le futur, le présent, chaque pas, chaque pierre
Et dans chaque être humain tu mis une lumière
Suffoquant dans la main s’élevant sans manière
Défiant les lois sacrées de tout l’univers
Incendiant notre mer détruisant notre Terre
Impunément sereins nous cachons la misère
Derrière quelque édifice ou devant quelques guerres
Mon Dieu qu’avons-nous fait de la tendre atmosphère
Qui enrobait nos vies qui nous offrait de l’air
Souillée ou viciée voilà quelle est notre ère
Nous en échapperons dans le dernier mystère
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