Ma mère, ô ma mère la Terre ! Le goût est amer, l'expérience délétère. L'impie campe sur tes rives, souille ton sol, vindicative. Ma mère, ô ma mère ! L'indigne s'indigne, réclame et trépigne ?

Ma mère, ô ma mère la Terre ! Mon souffle en ton souffle s'ésouffle. Terre, mer ou air, l'actinifère démontre son savoir-faire. Ma mère, ô ma mère ! Dans l'auto-destruction, l'homme est bon.

Ma mère, ô ma mère la Terre ! L'inertie des masses, me terrifie, m'angoisse. L'étique s'étrique, les esprits en leur état tiquent critiques(ent) !? Ma mère, ô ma mère ! Une élite délite, en des loges s'arroge, immérite, d'éloges...

Ma mère, ô ma mère la Terre ! Sous feu couvert des lois, s'encendrent celui des joies. Des bonheurs d'autre Foi, à la cendrée font éclats. Ma mère, ô ma mère ! En ce grand brasier, la flamme de mon âme danse, fatiguée.

Ma mère, ô ma mère la Terre ! Mes souvenirs se ternissent, s'effacent d'avenir propice Les hommes aspirent à l'expire, des poisons s'inspirent. Ma mère, ô ma mère ! La Liberté est offrande insensée à l'humanité.

Ma mère, ô ma mère la Terre ! La honte monte et me démonte. Elle-même implore, sa propre fin et s'éplore; Ma mère, ô ma mère ! Les hommes, son appel à la raison ignorent.

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L'homme se glorifie de ses ambitions, dans l'espace infini, délimite ses terres par des frontières, se cloître lui-même derrière des barrières. Le ridicule ne tue pas les hommes, ils sont ses garanties, son pass assurance-vie.