Poème libre
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À l'aube d'un moment, au seuil d'un instant,
J'ai le cœur qui saigne, j'ai l'artère qui baigne.
Dans un bain de douleur, dénué de chaleur.
Était-ce vraiment mon cœur ? Était-ce maintenant mon heure ?
Désormais plus de peine, désormais plus de haine.
Plus rien ne dépend, plus rien ne prétend.
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