Surdose de caféine
Lundi 3 décembre 2013, 8:06.
Couché seul dans mon lit vêtu d'un pyjama en laine gris, je me languissais sous ma couette depuis déjà une bonne dizaine de minutes. Je ne voulais plus en sortir, mais le travail m'y obligeait. C'est alors pieds dans mes chaussons que je me diriga nonchalamment dans ma cuisine où une routine habituelle s'en suivi : ouverture des volets, Admiration du paysage nuageux, soupir.
Devant ma fenêtre, à l'autre bout de la cuisine se trouvait cette cafetière noir débranchée posé sur ce meuble en bois abîmé. Je ne pouvais détacher mon regard de celle-ci. Ce bruit strident qu'elle faisait me rendait sourd. Ce cri strident que je regrette à présent.
Interrompu par l'orage, mon regard se posa à présent sur cette tasse en porcelaine posé à coté de la machine, une cuillère blanche à l'intérieur. Je m'approchais lentement de cette tasse et de cette cafetière jusqu'à pouvoir les toucher.
L'infusion du café terminé, je fis couler celui-ci dans ma tasse en porcelaine. Cette cascade marronné noircissant goutte après goutte la pureté de cette tasse auparavant vierge, la noircissant jusqu'à n'en plus voir le fond.
Lundi 3 décembre 2012, 8:06.
C'est une fois rempli à ras bord que je pouvais savourer ce café. Ce café où mes pupilles noisette se noyait, hypnotisés par la cuillère que remuait ma main. Plongés dans ce torrent marron tourbillonnant, noyant mes angoisses les plus profond
Ce café qui de sa brume, pénétrait mes narines l'une après l'autre l'odeur toujours plus intense. Ce café qui me brûlait les lèvres en se faufilant le long de mon œsophage incendiant cette dernière. Cette caresse ardente et intime, flegmatique et flamboyante dont je ne pouvais me passer.
1 an séparait ces deux journées. Ces conflits quotidiens chaque fois plus violents avait remplacer le lien qui les avait réunit. Les cris avaient remplacé les paroles, les larmes des baisers, la haine de l'amour menant à la solitude conjuré.
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