Chapitre 2
Second chapitre de cette histoire, on va très vite rentré dans le vif du sujet. Si vous n'êtes pas à l'aise avec la sexualité, l'homosexualité, le MPREG (grossesse mâle), les pratiques bizarres... Epargnez-vous ça ;) Merci <3 Et pour ceux qui resteront : bonne lecture !
Chapitre 2
Chaque salle d'eau était différente. On disait que chaque pièce l'était dans le domaine de l'Akoutie car c'était tous les peuples et les cultures qu'il se devait de représenter. Le petit Oom observa autour de lui, c'était la première fois qu'il pouvait voir une telle structure. La totalité du sol était carrelé avec de petites pierres noires, mates et anti-dérapantes. Les joints étaient noirs, eux-aussi. Les pierres sombres semblaient grimper le long des murs mais à mi-hauteur, elles se faisaient de plus en plus rare pour laisser la place à des pierres blanchâtres aux reflets étranges. De temps à autres, un motif se dessinait le long d'une alcôve car la pièce était divisée en petite zone de toilette personnelle.
S'il ne savait pas comment activer l'équipement volontairement, mais en s'approchant l'eau se mit à s'écouler, directement entre les pierres du plafond, sans qu'il ne puisse distinguer le moindre jet. Elle se mit à tomber sur lui dans une pluie fine et agréable sur ses épaules. L'eau était à peine trop chaude et elle le piquait agréablement. Il leva le visage et laissa la pluie couvrir ses joues et inonder ses cheveux blond pâle. Il les avait fait couper, quelques jours avant, pour être fin prêt. A présent ses mèches tombaient sur son visage en douceur, elles venaient chatouiller l'arrière de sa nuque, mais elles ne descendaient plus dans son dos. Ainsi, il respectait les coutumes d'une majorité d'espèces et au pire, ses cheveux repousseraient.
Autour d'eux, la vapeur se mit à former une brume épaisse qui leur permit d'accéder à un peu de pudeur même si les premiers gémissements commençaient à s'élever. Dans chaque alcôve se trouvait un siège incliné où ils pouvaient s'asseoir pour glisser directement dans leurs entrailles ce qui ressemblait à une petite cheminée volcanique sous-marine. Le conduit présentait de nombreux bourrelés, mais en le frôlant du bout des doigts, ils pouvaient se rendre compte qu'il était doux et recouvert d'un liquide visqueux qui sortait en permanence du conduit. Pour le moment la pression était quasi-nulle, mais le petit Oom n'ignorait pas qu'elle augmenterait dès qu'il serait correctement en place. A la couveuse, ils avaient eu accès à des salles d'entrainements où ils pouvaient tester différentes épreuves potentielles, même si, chaque année, elles présentaient leurs lots d'évolutions. Alors il savait déjà à quel point ce serait pénible pour lui, mais courageusement, il présenta ses fesses, les écarta de ses mains et positionna son anus sur la partie émergée du conduit. Il dut réellement se concentrer pour maitriser ses muscles internes et pousser, même s'il était seul, le rouge monta à ses joues en pensant qu'il risquait de lâcher des gazs, mais en reculant un peu, déjà, la pénétration débuta.
Il avait eu l'occasion de s'entraîner sur un équipement issu des Koros car toute la couveuse était équipée pour rendre hommage à leur Akoutie et à sa culture. Le tuyau qui pénétrait alors son intimité était en forme de spirale qu'il pouvait manipuler par la base afin de ne pas se blesser. La pénétration était particulièrement difficile à cause du gabarit si important de ce matériel de préparation, mais elle restait progressive. Pour que les prétendants aient un maximum de chance de réussite, la couveuse s'était également équipée de salle de préparation Nicti. La bonde était alors particulièrement fine, étroite, minuscule... mais une fois la pénétration enclenchée, elle réagissait comme les sexes de cette espèce en s'allongeant jusqu'à l'entrée de la matrice. Le petit Oom avait testé par trois fois cette préparation sans pouvoir la mener à bien.
Il connaissait la théorie, il l'avait appris comme tous les autres prétendants. Lors de la première étape, il devait se laver entièrement, à l'intérieur comme à l'extérieur, pour plaire bien entendu, mais ils devaient surtout montrer leur véritable motivation. C'était donc un test éliminatoire durant laquelle ils devaient se faire subir une inflation aussi complète que possible. Le petit Oom avait réussi à rentrer la totalité du dispositif dans son rectum et aussitôt, la dites inflation débuta. Le liquide visqueux qui lui avait servi de lubrifiant commença à pénétrer ses boyaux. Le jeune homme ferma les yeux et se concentra sur sa respiration. Il fut très vite soulagé de voir que l'entrée de sa matrice ne serait pas forcée. Le liquide finirait par avoir assez de pression pour provoquer l'ouverture de la voie, ils avaient été conçus ainsi après tout, mais aucun engin n'allait directement le tirailler de l'intérieur.
Autour de lui certains gémissements s'étaient transformés en pleurs. L'épreuve était angoissante d'autant plus qu'ils n'avaient strictement aucune idée du volume attendu. Au bout d'un moment, un examinateur viendrait, les palperait, il toucherait leur ventre, leur sexe et peut-être le pourtour de leur anus avant de décider de leur sort car tenir le choc ne suffisait pas.
En ouvrant les yeux, il tenta de voir à travers la vapeur, si cette sélection avait débuté, mais il n'y avait pas le moindre mouvement. La pression à l'intérieur de lui se faisait de plus en plus forte, mais sa matrice ne s'était pas encore ouverte, malheureusement, les crampes se faisaient déjà sentir. Il aurait aimé pouvoir s'accrocher aux barres de maintien, serrer ses doigts dessus jusqu'à les faire blanchir et ne les détendre qu'au moment de l'examen, mais il n'y avait aucun équipement de ce genre ici... Sans pouvoir s'en empêcher, il commença à gémir sous la douleur, comme bien d'autres et il poussa un petit cri lorsque l'entrée malmenée de la matrice céda soudain, offrant un passage au liquide. La machine dut percevoir la différence car le rythme augmenta drastiquement lui donnant envie de pousser sur ses cuisses si faibles pour s'arracher à cette torture. Il ne le fit pas. Il avait déjà réussi des inflations complètes, il savait qu'il en était capable, malgré la douleur. Alors à la place, il commença à caresser son ventre, le flattant du bout des doigts, tout en soufflant au rythme de contraction.
Une ombre passa dans la vapeur et juste à côté de lui, le prétendant hoqueta sous les manipulations. Ça n'allait plus durer très longtemps, les examinateurs étaient là et si son ventre était déjà bien rond, la pression avait commencé à diminuer. Jamais une installation ne le blesserait réellement, mais ça n'empêchait pas la douleur ... ou la peur.
De l'autre côté de la salle, un prétendant se mit à supplier pour qu'on le prenne quand même, jurant qu'il était motivé, qu'il pouvait forcer son corps à réussir ! S'il ne les vit pas clairement à cause de la vapeur, tout le monde put entendre la réponse de l'examinateur.
- Si je te laisse continuer, tu vas te faire vraiment mal et personne ne voudrait t'imposer ça, alors je ne te laisserai pas te l'imposer à toi-même.
Le garçon pleura encore et petit à petit, ses pleurs disparurent alors qu'il était conduit hors de la salle. Environ un quart d'entre eux ne réussirait pas cet examen. C'était sans doute celui qui faisait le plus de dégâts. Le petit Oom dut attendre encore un long moment en frissonnant sous les sueurs froides malgré la chaleur ambiante avant qu'une examinatrice n'arrive face à lui.
Elle était immense avec des yeux très grands et des cheveux noirs. Comme tout le monde, elle se trouvait nue et il put observer ses seins balancer gentiment au rythme de ses pas. En s'approchant, elle lui caressa la joue comme pour le rassurer, mais il se sentait particulièrement mal. Recevoir l'avis d'une examinatrice, c'était sans doute la pire chose qu'il pouvait lui arriver. Surtout d'une examinatrice Koros. Contrairement à lui qui était né après des modifications génétiques importantes, elle portait un utérus sans doute fonctionnel. Elle pouvait donner des enfants à son espèce. Quant à lui, il portait une matrice adaptative qui ferait de son mieux mais qui impliquait énormément de finesse lors de la procréation. Il avait honte de paraître devant elle et son sexe qui ne parvenait jamais à se dresser lors de l'inflation se rabougrit un peu plus encore.
Sans un mot, elle laissa sa main naviguer jusqu'au ventre lourd et tendu, elle le palpa sans hésiter à appuyer franchement pour sentir sous ses doigts le liquide en mouvement et les différents organes. En réponse, il serra les mâchoires et souffla un peu plus profondément encore. Les doigts de la femme migrèrent le long de ses frissons puis touchèrent son sexe mou en le poussant d'un côté puis de l'autre avant de lui ordonner :
- Redresse-toi.
Immédiatement il bascula son poids vers l'avant, se concentra pour pousser l'intrus hors de son corps avec ses muscles intimes sans s'arracher à lui par la simple force de ses bras et dès que ce fut fait, il fit de son mieux pour bloquer le liquide entre ses reins. Il n'avait pas le droit de réellement l'évacuer tant qu'elle ne lui ordonnait pas. Elle se glissa contre lui plaquant ses seins contre son visage, elle était vraiment immense comparée à lui et sa main descendit pour toucher son petit anneau de chair. Elle le palpa, le pénétra doucement en ressortit son doigt et vérifia qu'il n'y avait pas de sang dessus. Rien à signaler, le garçon souffrait, mais il était indemne.
L'examinatrice hésita. La douleur était un véritable problème. Elle ne pouvait pas laisser passer un prétendant qui avait trop mal ou dont le corps était proche de la rupture. Elle reposa ses doigts sur le ventre contracté au possible et observa le visage du garçon. Il gardait les paupières baissées en signe de soumissions, beaucoup d'entre eux étaient ainsi devant une femme, même son corps tendu pouvait être un effet de sa présence. Elle grimaça puis lui caressa le visage tout en rendant son verdict.
- Le test n'est pas concluant. Vide-toi et recommence. Je t'enverrais un examinateur.
Le jeune homme hocha de la tête, cachant ses larmes à l'idée de devoir recommencer une inflation complète. Son ventre le tiraillait en permanence et il avait eu espoir de pouvoir se passer à l'épreuve suivante, après tout, il n'avait jamais aussi bien réussi cette préparation !
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