lettre deux
Cher Sophia
6 Décembre 2000
J'espère tout d'abord que ton accouchement, c'est bien passé, et que ta fille se porte bien. Si William n'était pas là, il avait sans doute ¨une bonne raison¨ du moins il te sortiras quelque chose de son chapeau, comme toujours.
Je ne doute pas, une seule seconde qu'elle te ressemble, elle doit être magnifique. Tout comme toi.
Rester avec lui n'est pas la meilleure des solutions, tu te doutes bien ? Et réfléchis quelques instants, ta fille, est-il mieux qu'elle ait un père comme William ou qu'elle n'en ai pas ? Sophia, je ne veut que ton bien, mais tes choix de vie ne te correspondent pas.
L'argent est partout dans le fond, rester avec un homme qui ne t'apporte que tristesse et désespoir n'est pas une bonne idée. Tu es capable de beaucoup de choses, tu as perdu confiance en toi et je trouve que c'est mauvais. Tu es une femme forte ne l'oublie pas.
Sinon avec toujours moins de gaieté, je vais te parler de quelque chose.
Te rendre visite va m'être totalement impossible, Maria est toujours en colère et évidemment tout autant jalouse. Elle ne peut pas te voir en peinture, moi, je n'ai pas le droit de venir te voir et je ne souhaite pas lui mentir. Elle a de nouveaux confiances en moi, je ne veux rien gâcher, rien que le fait de t'écrire et très risqué pour moi.
Je te prie de ne pas trop m'écrire.
Philipe.
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