Chapitre 1 Une ombre passe

13 minutes de lecture

« C'est l'essaim des Djinns qui passe,

Et tourbillonne en sifflant !

Les ifs, que leur vol fracasse,

Craquent comme un pin brûlant.

Leur troupeau, lourd et rapide,

Volant dans l'espace vide,

Semble un nuage livide

Qui porte un éclair au flanc. !» 

 Victor Hugo



- I -

« Une ombre passe »



Comme chaque matin, je glisse mon doigt sur mon écran tactile. 

J'appuie sur l'icône F comme favoris, un peu par habitude comme on lit son journal du matin en ouvrant la page des sports. Depuis quelques temps j'ai pris du recul, la violence des mots, des images et de leurs commentaires commence à me faire douter de l'âme humaine et me désespère. Je me sens mélancolique, en spleen. Mais, je continue à lire mon fil d'actualité sans y prendre part, comme une spectatrice, sans commenter, ni approuver.


Mais, aujourd'hui, je suis sortie de ma réserve, je lis un premier commentaire dur, méchant et déferlant sa violence contre les jeunes, « ...les traitant de bande de fainéants, qu'au lieu de vouloir sécher les 20 heures de cours en manifestant, ils devraient travailler 60 heures, ils verraient ce qu'est le travail !…» Je ne peux écrire tous les mots lus, ils sont comme des coups d'épée, je veux les oublier, j'ai la nausée, je reste le doigt longtemps sur le menu déroulant. Je veux crier et dire STOP, tu es stupide, bête et inculte... Mais ce n'est pas moi, ce ne sont pas mes mots sur mon mur. Il ne sert à rien de commenter ce genre de propos, cela devient sans fin, une spirale infernale, un duel éprouvant et inutile.

Mon doigt, toujours sur le menu déroulant, clique : je supprime. Ce n'est pas la première fois que je lis ce genre de message de la part de Sylviane, que je connais pourtant, mais là trop c'est trop ! Les réseaux sociaux sont là pour dire ce que l'on pense, peut être, mais pas pour trouver des boucs émissaires et y balancer sa colère. Je vais dans la liste de mes amis : et comme un sniper, ma violence elle aussi fait surface, je la supprime. Voilà : amis moins un ! Qu'est-ce que cela me donne ? Je ne fais que protéger mon esprit de cette haine ? Rien d'autre.


Alors je prends mon cahier, je veux écrire, écrire des mots d'espoir, de sérénité, de sagesse mais rien, rien ne vient, la page blanche. Je suis dans l'impasse, est-ce que moi-aussi je vais devenir silencieuse ? Je vais laisser le système et ces imbéciles les enfoncer encore plus par leurs paroles malfaisantes.

Comment réconforter les jeunes avec de tels propos? Je n'y arrive pas. Et, comment les sortir de ces croyances, ces peurs et cette haine. Ils sont notre avenir. 


J'entends le bip de mon mobile, je regarde, un petit F apparaît en haut de mon téléphone, j’hésite à lire mais je sens qu'il faut que je l'ouvre.


Je découvre le commentaire de Stéphane : 

«  Ils ont perdu une grande espérance, Ils ont fini de croire qu'ils s'enrichiraient, que leurs enfants s'enrichiraient.

Ils ne croient plus en ces idéologies sans valeur, en ces hommes sans parole. Ils ne savent pas qui prend leur oxygène, mais ils ont la sensation de manquer d'air, devant eux c'est le brouillard. Ils se sentent humiliés, oubliés. Ils ne font plus confiance en une classe dirigeante qui n'est à leurs yeux que mensonge, ou au mieux impuissance. Ils ne se reconnaissent plus dans les valeurs morales fugaces, les croyances fades, les propositions d'idéaux qui se succèdent comme autant de produits commerciaux à obsolescence programmée.

Ils voient que leurs parents se sont battus dans l'espoir et que rien n'est advenu de vraiment bon.

Ils voient leurs enfants sans avenir radieux. Ils sont savants ou incultes, ils sont instruits ou besogneux, ils sont seuls ou en communauté. Ils pensent, sont obsédés par la recherche d'une voie de sortie honorable pour eux, au moins eux.

Et finalement, ils déploient une énergie pour adhérer à une envie de mouvement, mais ils le font en réaction, par dépit, par perte d'espoir. Pour la majorité d'entre eux.

Un grand vide laissé par la mort des idéologies, les ravages de nouvelles pensées assénées et digérées, un grand vide laissé par le scientisme et le relativisme d'une humanité en mouvement constant qui laisse beaucoup de monde derrière elle sans se retourner. 

Une minorité surfe sur cette vague d'espoir pour avancer dans son envie de pouvoir et de mainmise sur ce monde qui les a déçus, refusés, ils ont basculé dans une réflexion et une idéologie rustre mais construite, sauvage mais élaborée là où d'autres se laissent vibrer dans l'ivresse de cette appartenance anesthésiante .

Mais tous, tous sont dans un projet qui n'est pas un projet de joie et de vie, mais bel et bien une réaction vive à une pulsion morbide, à une dépression sociale, à une rancune humaine.

Ils adhèrent à une vengeance, une revanche.

Ils adhèrent a un projet de punition des boucs émissaires.

Ou alors ils se laissent porter, sans souffrir la douleur d'une réflexion, dans un autre chose, un ailleurs, une vague qui ne soit plus le marasme qui leur était promis.

Ils sont guidés et cornaqués par des penseurs à la pulsion mortelle maîtrisée, transformée en volonté de pouvoir simplifié, ou de nuisance compensatrice.

 Ils ne projettent pas une vie pour eux et pour les autres 

Ils ne projettent pas un réenchantement pour tous,

Mais une promesse d'actions sauvegarde pour eux, 

Et une punition pour les autres.

Mais qui, ILS? 

Au choix, 

les électeurs extrémistes 

ou les djihadistes.

même source de perdition,

même processus d'adhésion

Même projet »


Je suis perplexe, alors même lui, cet artiste, cet illustrateur, ce mec génial travaillant jour après jour avec les jeunes, ce porte parole de la jeunesse est aussi désenchanté que moi mais lui contrairement à moi sort de sa réserve.... je lui réponds que je tente de trouver des mots d'espérance et de sagesse.


Alors, j'ouvre de nouveau mon cahier, et les mots arrivent déferlants comme des larmes, j'écris comme une lettre à vous, la jeunesse :


J'ai essayé de trouver les mots, en vain. Maintes fois rayés. J'ai raturé mes phrases. J'ai essayé de vous écrire des mots d'espoir et j'ai fermé mon cahier. Et puis j'ai vu que je n'étais le seul adulte ou le seul parent à être aussi désarmé face à ce monde incompréhensible. Je me suis également rappelée d'une phrase de mon ami Abdulkarim, professeur d'anglais et de français au Nigéria. Je l'ai rencontré quelques mois auparavant lors d'une formation où nous réalisions des tandem franco-anglais. J'avais hésité à aborder le groupe d'hommes Nigérians mais ma soif de savoir fut la plus forte que ma réserve. Un jour, ils m'avaient intriguée, ils portaient leurs habits traditionnels. J'ai demandé poliment si je pouvais leur poser une question et ils m'ont proposé de m'asseoir à leur table. Puis, nous avons fait connaissance. Ce jour là, ils attendaient leur ambassadeur. Nous avons parlé beaucoup et nous nous sommes revus pendant les pauses et lors d'un grand repas de départ préparé par une amie suédoise, rencontrée elle aussi pendant cette formation. Nous avons ce soir là chanté, des chants traditionnels africains, suédois et français. Le repas fût préparé dans le respect de la tradition musulmane alors que les autres  convives ne l'étaient pas : des suédois, cambodgiens, portugais et français. Nous n'avions pas besoin d'alcool, la soirée n'en fût pas moins gaie mais pleine de rire et de chants. Pour notre hôtesse comme  pour les autres, cette soirée leur était destinée : 14 nigérians, tous étudiants ou professeurs. Ce fut un moment de joie intense, de paix et de fraternité alors que les attentats en France avaient eu lieu. 

Un jeune, Mohamed, m'appelait sans cesse « mom » et venait toujours me voir et me parler. Un peu confuse et avec une pointe d'orgueil de femme vieillissante, je lui ai dit « si tu m'appelles maman alors je dois t'appeler mon fils ». Un sourire étincelant illumina son visage « oh oui mom avec plaisir ». Lorsque je le rencontrais entre les cours et dans les couloirs, il venait me prendre dans ses bras : « Bonjour mom, vous allez bien, la famille va bien, mes sœurs vont bien ? » Abdulkarim, m'expliquera plus tard que les mères africaines sont considérées comme des enseignantes, celles qui transmettent le savoir et les valeurs, même si ce n'est pas leur enfant biologique. « Tu es une enseignante même si tu ne travailles pas dans une école », m'apprit-il. Quelle idéologie intéressante. Elle ferait certainement moins de tri social si elle était appliquée sur notre territoire, quelle leçon ! En France, je n'ai pas le savoir car je n'ai pas LA certification mais je me suis toujours sentie mère, pour moi c'est la plus belle fonction qui soit. 


Beaucoup d'amis africains disent de moi que j'ai l'âme d'une africaine. J'adore cette idée, je me sens celle qui transmet et qui accompagne sur le chemin de la vie.


J'ai aimé cette discussion, cette rencontre devait avoir lieu, cette conversation devait avoir lieu, tous ces fils conducteurs se tricotent car OUI je suis une mère ! Et toutes les belles rencontres faites ces derniers mois m'amènent à  vous écrire ces mots.


Tout semble se tisser d'un seul morceau car je sais pourquoi depuis des semaines, mon esprit me harcèle en boucle avec ce poème de Victor Hugo qui m'a tant marqué adolescente, que je récitais en silence, 4 pages dans mon livre de français de 4ème ! Ce texte Les Djinns me hante, une similitude peut être avec notre époque ? Fallait-il que tout se mette en place pour vous écrire ?


Jeunesse, les mots m'arrivent en vagues déferlantes et j'écris d'un trait comme une lettre à un ami.


Et non ! je ne veux pas vous abandonner, pour vous, j'écris.


Une ombre passe, je ne vous mentirai pas. 

Ne soyez pas anxieux, N'ayez pas peur,

Ne vous faites pas aspirer par elle.

Ne laissez pas ses pensées manipuler votre esprit.

Ne vous laissez pas faire.

L'injustice vous dégoûte ?

La morale des Grands vous donne la nausée ?

La barbarie vous consume ? 

Je cherche les mots d'espérance à vous transmettre. 

Nous aussi, croyez-le, nous sommes las de cette ombre malfaisante dans laquelle vous grandissez. 

Alors comme une mère, à ses petits, je vous dis : l'ombre effraie mais elle passe !

Comme les djinns, elle arrive dans des cris épouvantables mais comme ceux de Victor, 

elle partira et ne fera que passer. Elle repartira dans un tourbillon de colère mais elle disparaîtra ! 

Ne vous laissez pas aspirer, soyez forts, soyez courageux, soyez tolérants et compréhensifs.

Gardez votre cœur empreint de paix, de justice et d'innocence. Ne laissez ni la violence, ni la haine, ni la vulgarité vous atteindre.  

Cherchez les phares qui vous entourent et vous aideront dans cette obscurité. Observez et parlez, non avec l'esprit ensemencé par les manipulateurs de masse mais avec les yeux de la tolérance, de la paix, de la solidarité et de la connaissance.

Arrêtez-vous un instant sur ce qui est beau. 

Observez avec votre jeune cœur et engrangez-y de l'amour, de la paix et de la connaissance. 

Vous n'êtes pas seuls, trouvez les phares, ils sont près de vous, ils vous protégeront de cette tempête et de sa violence. Comme les vagues déferlantes noires et secouées par les vents sur ce rempart, nous résisterons avec et pour vous ! 


Voici mes mots, comme un poème à vous dédier.


Mais comme je le disais plus haut, les rencontres ne se font pas sans hasard. Ce soir, je suis allée à mon bar préféré. C'est un bar un peu atypique, son patron est un rêveur, un poète, un ami du partage. Ce n'est pas vraiment un bar, c'est un lieu culturel, un lieu musical et de rencontres, on y consomme entourés de livres, de pianos, de guitares, de jeux. Chacun peut s'y retrouver pour lire, jouer en famille ou entre amis, s'entraîner sur un instrument de musique, chanter si le cœur vous en dit. Ce lieu est exceptionnel, décoré avec subtilité, poésie et très éclectique. Vous pourrez y trouver encadré au dessus d'un piano les Droits de l'Homme  dans une version colorée, des poésies comme celle de Rudyard Kipling « Tu seras un homme mon fils », en version anglaise. Des photographies de Guy Béart, Brassen, Brel... Ce lieu où jeunes et moins jeunes viennent et passent, sont comme à la maison, sortent et reviennent avec un copain, jouent un morceau de musique et repartent. Et puis les habitués, qui viennent prendre une ou deux bières en fin d'après-midi comme au café. Dans ce lieu, on s'installe où l'on veut, on parle avec qui l'on veut. Vous avez un projet, faire découvrir un pays, créer des tandems, ou créer une scène ouverte, tout est permis tant que nous le partageons, juste consommer une bière un thé , un café.... pour que ce lieu hors du temps demeure, un petit paradis, où tous se mêlent sans étiquettes...


Ce soir là, c'est la première de scène ouverte, chacun peut lire un poème, chanter, théâtraliser... j'aime cette idée, drôle de coïncidence.


Je me renseigne, j'aimerais y lire cette lettre en public ou demander à une personne ayant une belle élocution un poème de Jacques Prévert que j'affectionne, Le désespoir est assis sur un banc. Mais tout est possible, je dois juste m'inscrire, j'hésite mais je pense à vous.


La scène ouverte c'est simple, il y a un tableau et avec un marqueur vous inscrivez votre prénom, c'est tout ! Alors, à tour de rôle, poètes, chanteurs, guitaristes, jeunes virtuoses du piano ou de la guitare, slameurs sur fond de musique et de textes d'Arthur Rimbaud. Tout est permis. Voilà je me lance, j'écris mon prénom avec ce marqueur bleu, les mains un peu tremblantes. Mon tour arrive, je lis L'ombre passe, cette lettre écrite le matin même pour vous et au moment où je prends la parole expliquant que c'est une première pour moi de lire un texte devant un public et qu'elle est destinée à la jeunesse, trois jeunes entre dans le bar.

 - Cela tombe bien, je venais vous parler, dis-je.

Je fais la lecture, sans trembler, en pensant à vous, en appuyant les mots.

Je suis applaudis… un jeune lève son pouce pour me dire bravo. A l'entracte, des personnes viennent à moi en me disant qu'elles ont été touchées par ce texte. Un jeune me remercie, d'autres viennent me parler.


Voilà, la solution est là, libérer la parole, exprimer ses émotions, ses sentiments, trouver dans chaque auteur son âme, son influence et favoriser le dialogue. Toucher par les mots, la poésie, revenir sur le beau et regarder avec son esprit et son cœur. On me demandera deux autres textes, heureusement, j'ai mon précieux cahier avec moi. Je suis émue, ainsi je peux faire quelque chose. 


Rien ne se passe par hasard.


Les rencontres et les nombreux jeunes que je côtoie dans ma vie me donnent des raisons d’espérer, je crois en eux. Les mots ne doivent pas être utilisés dans ce qu'il y a de mauvais. Je peux relier maintenant mes pensées furtives, elles ont un lien, il y a un fil conducteur comme celui de la parole : ce mot qui signifie tout. La parole, quelle soit mot, cris, gémissement. Elle est la faculté de s'exprimer, source de joie, source de connaissance et d'écoute, source d'amour et de partage. Avoir le droit de parole, parole de vérité, parole pour en rire. Elle est la parole d'honneur, elle est celle qui décrit et articule pour qu'elle devienne audible et comprise. Elle est une source de réconfort. Mais cette parole peut être fatidique, elle ne peut être ni reprise, ni dégagée. Ne pas réinterpréter la parole et ne pas devenir son esclave. La parole peut être aussi une source de destruction, blessante, glaçante, méchante. Une source de mensonge et d'incompréhension. La parole s'exprime et elle dit ce que nous sommes.


Moi, je veux être un phare qui vous guidera avec des mots d'amour, de paix, de compréhension de l'autre et de tolérance vers un autre phare, pour aller vers le chemin de l'espérance, de l'avenir radieux qui les attends. Le psy dirait « le monde est glauque, c'est un vrai merdier ! » Non le monde n'est pas glauque ! Seuls ceux qui veulent nous le faire croire sont des djinns, ils veulent nous emporter avec eux, mais nous résisterons et resterons debout comme les phares en pleine tempête. J'ai vu la jeunesse en action, des jeunes bénévoles actifs, des jeunes passer des heures à préparer des manifestations de paix, de sport et autre volontariat.. sans compter leur temps avec des idées de partage et de solidarité extraordinaires.... Voyons cela, sortons, allons à leur rencontre avant de se laisser manipuler par les médias et les manipulateurs de masse, et accompagnons-les. Parlons de la diversité comme une source d'enrichissement et non comme un fléau. Parlons de la religion autrement que par la haine. Ne créons pas des peurs à nos enfants.  L'ombre est là mais elle passera, parce que nous ouvrirons notre cœur à la connaissance de l'autre, à sa diversité culturelle, traditionnelle, religieuse, ouvrons notre esprit. Voyageons, allons vers l'étranger et apprenons à le connaître. Ne devenons pas communautaire, c'est ce que souhaitent les djinns. La peur et l'ignorance ont engendré des idéologies moyenâgeuses alimentées par la haine... Aimons, comprenons, apprenons et l'ombre passera....


Sylviane, je te réponds, tu ne les connais pas ces jeunes ! Je peux te raconter leur âme, celle de Eyrkan, Nouredine, Pao, Mohamed, Pablo, Kany, Lindsey, Sophie, Amélie, See Glee, Karim, Aurélien, Pierre, François, Naomie, Alexandra, Kristina, Juliette, Oudiane, Léonie, Maja, Azim, Floriane, Victoire, Naïma, Marie, et tant d'autres… Ils sont belges, turcs, macédoniens, marocains, algériens, italiens, ghanéens, russes, congolais, français, allemands, anglais, nigérians, sénégalais, vietnamiens, cambodgiens...


Ils sont chrétiens, musulmans, bouddhistes, athées ou agnostiques mais ils sont dans l'amour, la paix, le don de soi, le volontariat, le partage, le respect et la tolérance... je veux te dire qui ils sont....pour toi Sylviane, pour eux, pour nous, pour ceux qui sont dans la haine et la colère, pour que l'ombre passe. Les djinns s'effaceront et disparaîtront comme ils sont apparus. 


Parce que ces jeunes sont forts, avec un cœur jeune empreint de justice, nous les protégerons et resterons debout pour eux. Alors, je vais vous dire qui ils sont si vous voulez ouvrir votre cœur..... lisez leur histoire, leur vie, leurs aspirations, leur courage... Comme le poète Khalid Gibran a écrit « Ne dites pas : « j'ai trouvé le chemin de l'âme » Dites plutôt : j'ai rencontré l'âme marchant sur mon chemin. Car l'âme passe par tous les chemins. »

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 7 versions.

Vous aimez lire Nojuetalimie ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0