Le cœur en peine
Je me sens vide, je n’arrive plus à vivre. Rien à faire ! J’ai beau essayer d’aller de l’avant, à chaque fois c’est la même chanson, mon cœur s’en balle, mes émotions se déchaînent, le mal s’installe et prend peu à peu possession de mon âme.
Alors, je m’engouffre dans cette routine remplie de miel et de caramel, je suis impuissante face à son envoûtement, appréciant les moindres moments passés à ses côtés, je sais que je suis ensorcelée, mais cette douce et apaisante sensation me permet de m’échapper, elle me permet de me sentir une nouvelle fois vivre, sans pour autant devoir gérer des conflits, j’ai l’impression d’être le Capitaine de mon bateau et de pouvoir choisir ou je vais.
Les moindres moments passer à ses côtés, me fais me sentir libre, libre d’être qui je suis sans avoir à cacher mes émotions, derrière un sourire qui ne veut plus rien dire.
La chaleur de son corps, efface tous mes soucis, je les vois disparaître à chaque brise de vent, je vois un avenir se créer dans le néant, la tempête qui tournait autour de mon embarcation s’efface et n’existe plus.
Pourtant, je sais que le malin à prit possession de mes ressentis, je sais que tout ça, n’est que stratégie. Qu’il veut me faire souffrir. J’y crois à sa flatterie. Mais je finis part oublier mon passé, mes regrets. Je sais que mon âme ne mérite pas la bonté, ni d’être un jour rempli d’amour et de gloire, je me fais envoûter part l’homme aux yeux noirs.
Mais tel l’être naïf que je suis, je tombe dans ses bras, croyant que cette sensation, est faite pour moi, croyant que ma place est mienne, oubliant mon passé, ne pensant qu’à mon avenir dans ses bras.
Les mois à ses côtés deviennent de plus en plus un conte de fée, sa chaleur me réconforte, la dépression n’existe pas, la pression n’est plus là, je nage dans un nuage fait de barba papa. Je réécris mon histoire dans cette pièce sombre, ou je me vois, reine d’un royaume avec un roi à mes côtés, mes soucis, envoler, ou la lumière à remplacer l’obscurité.
Mais ce n’est que rêvasserie, le mal est toujours coller à mes chaussures de verre, j’essaye de m’en défaire, mais rien à faire, je mis perds, je sens mon âme redevenir noir, je sens mes émotions devenir néfaste, je ressens la négativité monter dans mon cœur, me faisant à nouveau replonger dans le froid et le malheur, ce froid qui me glace le sang, qui m’empêche d’avancer, de manger et d’être en phase avec moi-même.
Alors, à force de me battre contre lui, je finis par baisser les armes, je m’effondre sur le champ de bataille, je suis blessée à mon âme, mon cœur brûle, mes membres ne répandent plus, l’air devient irrespirable, le dégoût prend possession de mon être, les nausées reviennent, la dépression me honte et la pression m’achève, je n’ose voir les être qui me son cher. Ils veulent me voir forte, mais à l’intérieur, je suis morte, plus rien ne me retient ! Mes passions deviennent mon calvaire, mes études m’use et l’avenir m’indiffère.
Trois hommes aux yeux noirs mon t’achevés, le premier ma appris qu’il fallait agir au lieu de rêver, le second ma fait abandonner toute espoir, et le dernier m’a fait croire que je pouvais sortir de ce cauchemar.
Au final, je me retrouve à la case départ, dégoûter par mon être. Je finis part devenir ce que je ne veux pas être. Une âme sans butte ni rêve qui à du mal à comprendre le sens de la vie, qui se voit une nouvelle fois coupée dans son élan, couper de l’image qu’elle rêvait tant.
La tête basse, je repense à tous ses être qui en partagé un bout de mon âme, cela me monte à la tête, je n’arrive plus à rien faire. Aux lieux de lui en vouloir c’est à moi que j’en veux, si mon passé à voulu que je passe dans l’au-delà pourquoi je me suis battu ! Est-ce pour créer le mal autour de moi ?
Cela me déçoit, comment peut-on, faire du mal à un être cher ? Mes idées et mes envies de vivre s’efface, mon esprit ne répond plus, seul mon enveloppe charnelle donne l’impression que je suis encore vivante, pourtant à l’intérieur dans mon esprit j’ai des hauts cœurs, j’ai envie d’hurler, de m’évader, de ne plus avoir à faire semblant, mais je reste ici statufié, ne pouvant rien faire, je souris bêtement et donne l’impression de vivre aux êtres qui me sens chers.
Mais au plus profonde de moi, les regrets m’achèvent, les insultes reprennent le contrôle, les mots blessants deviennent une façon de vivre, je meurs à petit feu, mon monde s’effondre autour de moi, ma respiration ne répond plus, depuis qu’il n’est plus là, plus rien ne vas !
J’ai tant besoin de toi, mais te voila déjà parti loin de moi, je ne peux te retenir. Je t’ai fait tant souffrir pendant ses quelques mois, tu as vu mon véritable moi, celle qui n’arrive plus à avancer, celle qui faut pousser dans le précipice pour qu’elle puisse encore bouger, mais celle qui faut également accompagner dans sa chute pour qu’elle puisse se relever.
Je ne suis qu’une enveloppe charnelle parmi tant d’autre, je ne recherche que l’amour, mais cet amour me rend malade, me change, je finis par connaître la liberté et oublier mes priorités.
Être un être avec de multiples facette, incontrôlable, qui se croit tous permis juste parce que son cœur est rempli d’amour, je me vois planer dans les nuages, m’envoler, me sentir légère, je trouve un sens dans ce monde, mais je mis perds au fil du temps, engendrant que souffrance et destructions, que solitude et tristesse, je finis part être un être que je déteste, mes ailes de lumière, s’enflamme et se consume dans les flammes, ils m’accompagnent dans ma chute.
L’homme que j’ai tant aimé disparaît dans la fumée, je finis par me relever avec difficulté, me refermant sur moi-même, me torturant les songes afin de comprendre ma véritable erreur. La vérité bien que dissimuler, me frappe de plein fouet. C’est mes erreurs qui a fait qu’il a disparu, c’est le fait d’avoir été rongé par la culpabilité qui m’a fait tant divagué, je ne voulais pas le faire souffrir mais voila qu’il est parti me laissant un goût de poison au fond de la gorge.
Je n’en veux pas à l’homme au cornes pointus d’avoir fait son devoir, mais je m’effondre d’avoir perdu la seule personne avec qui j’étais réellement moi, cette personne, qui à préféré partir, pour ne plus avoir à souffrir, celle qui m’a tant aidé à combattre ses hallucinations qui roder autour de moi, celle qui grâce à elle j’ai pu combattre les démons qui tourner autour de mon esprit.
Mais être à mes côtés est une charge bien trop lourde pour un seul homme, sa joie de vivre s’épuisait à force de vouloir me relever, nos moments en tête à tête n’était pas assez puissant pour le rendre heureux, mon regard on disait bien trop long sur ma souffrance. Il n’arrivait plus à être qu’il était, essayant même de me fuir lorsqu’il le pouvait.
Sa voix se noué et l’empêcher de parler, et moi comme une idiote j’étais aveugle. Il se faisait consumer part ma négativité et je ne voyais que l’amour qu’il me porter, j’étais incapable de voir qu’il souffrait, je l’empêchais de voler de ses propres ailes.
Lorsqu’il s’en est aller, la dépression à gagner ma conscience, les nausées en fini par me dégoûter, je voulais plus avoir rien à faire avec ce monde, cette terre m’avait détruite, je n’arrivais pas à accepter qui j’étais.
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