les petites choses de la vie
Je coure, l'air passe a travers mes cheveux et fouette mon visage. Mes baskets élimées claquent sur le béton mouillé par la dernière averse. il fait gris, tout est gris... les maisons, les trottoirs... les gens. je les vois passer, marchant à l'unisson en prenant bien soins de ne pas géner la population. Leurs visages sont gris, leurs émotions sont mornes.
Je cours, je galoppe, contournant ces statues mouvantes. elles me regardent, un instant , et quelques secondes plus tard ; elles se rebranchent sur leur petite personne. Ca me dégoute, sans même s'en rendre compte ils plongent dans le cercle vicieux de la monotonie ; puis la crise de la quarantaine, la vieillesse, l'epad et enfin la mort. Leurs vie n'aura été qu'une feuille, blanche qui n'aura demandé qu'a être décoré:de couleurs, de souvenirs et d'amitiés innoubliables. Peu importe ; je continue et baisse les yeux pour ne plus voir ce paysage affligeant.
Soudain quelque chose attire mon attention, une petite tâche de couleur dans mon champs de vision. je m'approche, pour mieux voir. Là, une petite fleurs aux pétales pourpres se battait pour survivre au pietinement des piétons. Toute sa vie elle se sera battue, persant le goudrons du quartier pour essayer tant bien que mal de capter les quelques rayons de soleil qui bercent Paris entre midi et quatorze heure.
Alors je me penche, et je la cueuille avec délicatesse. je regarde autour de moi et voie une petite fille d'environ quatre ans. Elle marchait, accompagné d'une jeune femme qui devait être sa mère je m'approche du bambin et coince la petite fleur dans ses cheveux fins. Son visage s'illumine et de sa petite voix fluette elle prononça ces quelques mot qui illuminèrent ma journée " merci".
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