Fébrilité
Une minute de lecture
Ne me tourmente pas, il n'est pas temps encore ;
Et laisse-moi jouer de mon refus divin,
Car j'ai réalisé que c'est par lui, le Vain,
Que pour l'instant je te connais et je t'adore.
Toute cette beauté dont souvent tu m'honores,
Je préfère la perdre plutôt qu'elle vînt
À souffrir de ma fébrilité d'écrivain
Qui ne comprend jamais le feu qui le dévore.
C'est bien, laisse-moi là. Ou alors apprends-moi
Cet art d'être d'accord avec ta dure loi.
Fais comme tu voudras, je suis sans préférence,
Car la monotonie vaut bien la frustration,
Et je suis désoeuvré quel que soit mon silence ;
Je m'en remets à toi, je n'ai plus de question.
Annotations
Versions