J'arpente les couloirs du mensonge cosmique
En habits blancs et noirs
Je suis l'homme des affaires labyrinthiques
Je suis là je viens voir
Le silence poudroie sous les pas qui m'espacent
Dans ce curieux couloir
Je songe à mes histoires, j'avance et repasse
À tous mes abreuvoirs
Je n'ai pas honte de trouver beau le mensonge
Et je n'ai pas d'espoir
Mes illusions sont des cathédrales où je plonge
Pour ressortir au soir
Mais le temps fait le mur ici que ma main colle
Je reste sans pouvoir
Ne jamais retrouver le buisson ni l'école
Où j'ai voulu m'asseoir
J'arpente les couloirs du mensonge cosmique
Et je trouve un miroir
Je suis l'homme, le tain, le verre et la réplique
Je suis là, je suis voir