**Maho**
D'un mouvement sûr, je lui pris la main et l'emmène à l'étage.

La lumière de la lune filtrait à travers les fenêtres, enveloppant la pièce d'une atmosphère douce et intime. Je me tenais là, le cœur battant à tout rompre, fixant ma promise avec une intensité qui transcendait les simples mots. Chaque regard échangé tissait un fil invisible, un lien irrésistible qui nous attirait l'un vers l'autre.

Je luttais pour contenir le torrent d'émotions qui bouillonnait en moi.

Ma promise s'approcha un peu plus, et j'aperçus sa respiration légère. Ses lèvres effleuraient les miennes, comme une invitation délicate à l'embrasser.

Le temps semblait se suspendre à cet instant précis, chaque seconde s’étirant comme un fil délicat entre nous. Je pouvais sentir l'électricité dans l'air, mélange de désir et d'anticipation, alors que Yuna, avec ses yeux brillant d'une lueur envoûtante, captivait mon esprit. J'avais envie de briser les derniers millimètres qui nous séparaient, d'unir nos mondes.

Doucement, j’approchai ma main et caressai son bras, explorant la douceur de sa peau à travers le tissu léger de sa robe. Elle frissonna sous mon toucher, un frisson qui résonna comme un écho au plus profond de moi. Chaque mouvement était chargé d'une promesse, comme si le monde qui nous entourait avait disparu, ne laissant que l'intensité de ce moment.

Elle ferma les yeux, savourant l'instant et me laissant le soin d'approfondir notre connexion. Mon cœur battait à tout rompre, et lorsque mes lèvres touchèrent enfin les siennes, ce fut comme un feu d’artifice de sensations.

Le baiser était tendre au début, une exploration délicate qui devint rapidement plus passionnée, comme deux âmes se retrouvant après une éternité. Dans ce moment suspendu, tout semblait possible, nos désirs enfin mis en mouvement, une danse au rythme d'un désir démesuré.

Nos lèvres s’entrelacèrent, unissant nos souffles dans une danse sensuelle. Chaque mouvement, chaque frôlement, ravivait les flammes de notre désir. Je pouvais sentir le monde extérieur disparaître, englouti par la profondeur de ce baiser qui parlait plus que des mots. Cela devenait un langage à part entière, une poésie écrite à même nos peaux.

Ma promise, enveloppée dans mon étreinte, se perdait également dans ce moment. Elle répondit à mon baiser avec une urgence palpable, comme si chaque seconde comptait. Ses mains s'égarèrent dans mes cheveux, serrant ma nuque comme si elle craignait que je disparaisse. Notre connexion se renforçait, chaque soupir et chaque caresse construisant une fondation solide sur laquelle bâtir ce que nous venions à peine d'effleurer.

Notre baiser prenait de l’ampleur, se transformant en un échange plus ardent, exaltant le désir palpable qui nous habitait. J'osai descendre mes mains sur la taille de ma promise, la rapprochant de moi, ressentant la chaleur de son corps contre le mien. Les battements de nos cœurs résonnaient comme une symphonie, orchestrant un crescendo sensuel.

À bout de souffle, nous écartâmes légèrement, laissant échapper le mot « mienne » de mes lèvres, comme un doux secret partagé entre nous.