À cet instant, j’étais perdue dans mes pensées, quand une nouvelle paire de mains se posa sur ma taille. Un frisson parcourut mon échine, mais je ne réagis pas. Je savais que c’était lui. Pourtant, une inexplicable réticence m’empêchait de prononcer le moindre mot. Contrairement aux autres fois, où chaque contact avait été instinctif, je laissai simplement le poids de ma tête s'appuyer doucement sur son épaule. Je fermai les yeux, laissant le moment m’envelopper.

Je rompt finalement le silence : « Tu n’as pas peur que je t’en colle une, aussi ? »
« Non », répliqua t-il , la certitude de ses mots se mêlant à une douce appréhension.

Ses mains glissèrent le long de ma taille, déclenchant en moi une série de frissons agréables, tandis que ses pouces dessinaient de petites cercles sur ma peau. Nos corps se rejoignaient à la perfection, se mouvant harmonieusement au rythme d’une musique qui semblait n’appartenir qu’à nous. Dans cette bulle que nous avions créée, nous étions insensibles aux regards furtifs des autres, totalement absorbés par notre propre monde. Il me retourna doucement, et en rouvrant les yeux, je plongeai dans son regard. Une pure magie s’y déployait, et instinctivement, mes mains trouvèrent refuge autour de son cou.

Il mesurait une tête de plus que moi, ses mèches blanches et noires créant un contraste fascinant, accentué par la barbe naissante qui ajoutait à son charme brut. Mon cœur battait la chamade, et une irrésistible envie de me jeter dans ses bras me submergea. Je me sentais maladroitement en proie à la chaleur, rougissant, tandis que je détournai le regard pour échapper à l’embarras, laissant ma tête se reposer sur son torse.

De son côté, Max ne pouvait s’empêcher de m’observer, captivé. Mes yeux brillaient, trahissant un tourbillon d’émotions, et il reconnaissait le désir qui m’animait. Mes joues s’empourpraient sous le contact chaleureux de sa proximité, et je n’allais pas tarder à enfouir mon visage contre lui. Chaque souffle de sa respiration chaude se frayait un chemin à travers son tee-shirt noir, il pouvait sentir mes frissons, témoins de la réaction que suscitait ses gestes. Une connexion s’établissait entre nous, une danse silencieuse et essentielle.

Tout autour de nous semblait s’évanouir. Nos mouvements devenaient plus lents, plus fluides, comme si le temps s’était arrêté pour ne laisser exister que notre lien. Il me guidait à travers des pas gracieux, nos corps se frôlant avec une sensualité délicate. Chaque pas intensifiait notre souffle et éveillait les frissons qui parcouraient mes épaules. Nos hanches se balançaient, au rythme d’une mélodie qui résonnait en nous; nos cœurs battaient à l’unisson, nous laissant porter par l’énergie qui émergeait de nos gestes. Chaque rotation, chaque mouvement était une caresse échangée, un langage secret que nous partagions.

Max glissait ses mains le long de mon dos, me rapprochant encore plus, tandis que je penchais la tête en arrière, un sourire complice illuminant mes lèvres. Ces instants devinrent précieux, scintillant dans l’obscurité de la salle et témoignant d’un lien qui transcendait la simple danse. Enveloppés dans cette ambiance enivrante, nous étions deux âmes qui s’éveillaient l’une à l’autre, emportées par la magie irrésistible de ce moment partagé.