Texte pour le monde
de Sianeldo
Ce qu’il se passe en ce moment est une révélation. L’instant où nous découvrons tous ensemble la vraie nature de l’Humanité : l’HYPOCRISIE et l’EGOÎSME. Et je vous invite à en prendre conscience, si ce n’est pas déjà fait.
Depuis Janvier 2020, mois d’une nouvelle année et des nouveaux objectifs, celui des nouvelles résolutions et des bons départs, le COVID-19 fut déclaré à Wuhan du moins, de ce que l’on sait.
En réalité, ce fut Li Wenliang, un jeune ophtalmologue de 34 ans qui fut le premier lanceur d’alerte, accompagnée de 7 autres de ses collègues à Wuhan. Celui-ci affirmait que nombreux de ses patients étaient atteint d’une infection pulmonaire similaire au SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère). C’était fin décembre. Face à l’affolement de la population, l’autorité chinoise le convoqua pour qu’il puisse s’expliquer dans la nuit du 30 au 31 du même mois. En parallèle, la Chine avait tout de même décidé de prévenir l’OMS de ces quelques cas de pneumonies d’origine inconnues. Le 3 janvier, Li Wenliang se fit de nouveau convoqué, cette fois par la police chinoise. Ils l’accusèrent de « répandre des rumeurs en ligne » et de « gravement perturbé l’ordre social ». A la suite de cette entrevue, il signa une déclaration dans laquelle il reconnu son « délit » afin de n’être plus arrêter à l’avenir. Le 1er février, il fut déclaré positif au test du COVID-19. Son état s’empirait de jours en jours. Le Vendredi 7 février, le décès de ce médecin provoqua la colère du pays.
Quand je lis le déroulement de ce début de pandémie, je vois trois sujets à aborder.
Le premier, c’est la liberté d’expression en Chine. Je ne mis connais pas énormément sur ce sujet, et pour éviter que l’on détourne mes propos, je ne vais pas débattre longtemps sur celui-ci mais plutôt comprendre les messages qui s’en dégage.
Il est compréhensible de ne pas vouloir alerter une population constitué de plus d’un milliard d’habitants, certes. Mais ce que cette personne évoquait, il en avait les preuves, il en avait les capacités. Il était prévoyant mais en aucun cas, à cet instant, il ne pouvait être jugé de « répandre des rumeurs » mais plutôt de faire son travail de médecin en alertant l’Organisation Mondiale de la Santé. Cet acte réalisé par la police chinoise, je le vois comme un déni. Un refus de comprendre ce qu’il se passe tant que la situation ne s’avérait pas vraie. Attendre, attendre, toujours attendre. Jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Ce refus de voir et comprendre la situation dans laquelle on se trouve, s’avère être un réel problème pour notre société : « Je veux voir, pour croire ». Et même si nous exposons de nombreux arguments et d’indices, le problème sera toujours minimiser. C’est ce qui m’amène au second point.
Le COVID-19 est un exercice. Une démonstration de ce que nous avons fait de ce monde. Et de ce qui se passera dans le futur. Cette pandémie que nous vivons me rappelle surtout que dans quelques temps, d’autres la rejoindront. Que ce que nous vivons actuellement, est un semblant de ce que nous allons vivre au fur et à mesure des années si rien ne change. Je parle ici du réchauffement climatique.
Le 2 septembre 2002, à Johannesburg en Afrique du Sud, Jacques Chirac, Président de la République Française a prononcé ces mots : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ». C’était il y a une vingtaine d’année. Et en vingt ans, qu’avons nous changer pour nous éviter un bien triste sort ? Rien, pour la plupart d’entre nous. Nous avons juste regardé ailleurs. Et c’est ce qu’à fait la Chine lorsque Li Wenliang les a alerté du virus qui se propageait. Ils ont simplement attendu que la situation s’aggrave (ou pas) pour croire malgré les alertes lancées par les médecins.
C’est aussi ce que la grande majorité réalise lorsqu’on alerte sur la gravité climatique : attendre que la situations s’aggravent malgré les nombreuses et incessantes alertes des scientifiques. On préfère aussi accuser les autres qui ne font pas assez, ou bien répéter sans cesse :
« Et toi ? Tu fais quoi ? / Tu viens donner des leçons de morale mais tu écris avec un téléphone portable à la main qui pollue ! / Je ne vais pas m’empêcher de vivre ! ».
Ah ! Cette dernière phrase qui insupporte tout le monde en ces temps difficiles… Elle vous énerve n’est-ce pas ? Moi aussi. Parce que vous faites de votre mieux pour sauver les autres. Que vous sacrifier votre quotidien, votre routine, votre manière de travailler, de vous déplacer, pour que d’autres puisses rester protéger. Et il y en a encore qui décide de ne pas suivre ce mouvement pour leur propre bien-être et leur petite vie bien rangé, bien faite.
Maintenant, réfléchissons d’une autre manière. Depuis plus de vingt ans, nous sommes prévenus qu’une catastrophe climatique se profile. Je ne parle pas juste d’une chaleur étouffante qui va grandir d’année en année, mais d’une biodiversité qui va disparaître, d’un changement total de faune et de flore, un déséquilibre très clairement ! Un déséquilibre à l’échelle mondiale où tout notre quotidien sera changé. Notre routine. Un permafrost, une bombe climatique et sanitaire qui n’attend que d’exploser, menaçant des virus oubliés depuis des millénaires de refaire surface. Quant sera-t-il lorsque la globalité de ces virus inconnues se libéreront ? Et on panique pour UN virus… Alors oui, ce n’est pas rien, je le conçois. Mais il est temps de réfléchir. Et du temps nous en avons pendant cette période de confinement.
Le comportement que ces gens ont actuellement pendant que la majorité de la population se confine pour protéger les siens, est pour moi identique de ceux qui critique constamment les gestes de chacun lorsqu’ils réduisent leurs déplacements contre la pollution ; lorsqu’ils choisissent de consommer local plutôt que consommer industriel ; qui décide de devenir végétarien ou même végan mais qu’ils possèdent toujours un foutu téléphone. Ce sont des gens égoïstes tout simplement comme ceux qui se précipite pour faire des réserves de nourritures incommensurables ne laissant rien pour les autres. C’est de l’égoïsme pur et dur, guidé par la peur. Ces gens qui n’accepte pas le confinement, refuse d’abandonner leur routine et leurs habitudes. J’espère maintenant qu’il comprendrons l’importance de les changer petit à petit, plutôt qu’au dernier moment : lorsqu’il sera trop tard. J’espère aussi que ceux qui sont agacés par tout ces mouvements zéro-déchet, vegan et j’en passe ne sont pas simplement des effets de modes. Qu’ils comprendront l’agacement de ceux qui prennent ces mesures lorsque d’autres s’empiffre de McDo et d’autres nourritures industrielles et revendique ensuite :
« On ne t’a rien demandé ! C’est ton choix » et l’inévitable « On ne va pas s’empêcher de vivre »
Comprenez maintenant que pour cette pandémie, nous observons le même schéma. On se confine, on s’écarte de notre famille, de nos ami(e)s, on prend sur nous pour sauver les autres, pendant que d’autres revendique :
« On ne t’a rien demandé ! C’est ton choix, tu peux aussi faire comme nous et sortir dans les rues»
Non, nous ne le ferons pas. Parce qu’on sait. Parce qu’on a attendu, dédramatisé la chose et parce que maintenant, il est trop tard. Et pour éviter une répétition des schémas, s’il vous plaît, à la sortie de ce confinement, n’attendez pas le moment fatidique pour sauver les autres.
Il est temps maintenant d’entamé le troisième et dernier point. Qu’est-ce que Wuhan ? Une petite ville chinoise renfermant un « incontournable » marché «exotique». J’ai été y jeté un œil à travers une vidéo. Durant six minutes, j’ai eu la nausée. Ce sont des mots que je vais utilisé ici, imaginez les dessiner des images.
Serpents coupés en deux, chats et chiens exécutés ou brûlés vivants dans une marmite bouillante au dessus du feu, hurlant de douleur, des chauves souris brûlés, embrochés et j’en passe. Le fait est, que j’en ai assez de ce que l’on fait vivre à ces êtres. Certes, il faut manger pour ceux qui ne sont pas véget, flexi, vegan, ou qui critique ces trois mouvements. Mais il y a des manières et du respect à avoir. C’est encore un problème de voir l’Homme comme le plus fort de tous. Alors je ne suis absolument pas étonné de voir une pandémie naître à la suite de consommation de viande. Je crois très fortement au Karma, mais ceux dont l’avis diverge ce qui se passe, nous l’avons créer. NOUS sommes responsable de ce qui se déroule dans le monde, y compris moi (je ne suis pas parfaite). Je ne juge personne sur leur consommation de viande, j’alerte tout simplement, pour qu'on puisse avoir une consommation plus consciente et comprendre les impacts sur notre santé, et à l’échelle mondiale. Le but de ce texte est de vous faire ouvrir les yeux sur notre hypocrisie et notre égoïsme. On a tous joué un rôle dans cette propagation, de toute les manières qu’ils soient. Et c’est aujourd’hui important de se remettre en question. On nous avait prévenu, on nous a donné des solutions, et pour la plupart, nous avons fermé les yeux. Ne le faites pas une seconde fois, ne fermons plus les yeux pour faciliter les choses.
« Il n’y a jamais eu de « grippe légumineuse », ni de « grippe épinard » ou de « maladie du petit pois fou »... Par contre, les systèmes modernes d’élevage sont des incubateurs à virus, listeria monocytogènes, salmonelles, campylobacters, E. coli, et autres promoteurs de « grippes » en tout genre. (viande.info) »
C’est bien là, la preuve que ce n’est absolument pas adapté à notre régime alimentaire… Bien entendu, il y a très peu de retour sur ces virus puisque les éleveurs les bourrent d’antibiotiques, que nous consommons à notre tour. On le sait tous, à long terme, les bactéries deviennent résistantes face à ces antibios, ce qui pourrait provoquer des transmissions à l’Homme et « créer des infections extrêmement complexes à soigner (viande.info) ». AH BON ?
Alors non, finalement tous ça n’est pas à cause d’une putain de chauve-souris (ou pangolin selon les sources) qui vivait sa petite vie tranquille, comme le chante Camille Lellouche, mais plutôt à cause d’un putain de consommateur.
Anaïs
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Tout ça à cause d'une putain d'un putain de consommateur | Chapitre | 2 messages | 4 ans |
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