Dans le silence de mes rêves je te croise parfois

Une carresse un souffle et tu n'es plus là

Je m'endors malgré mon coeur qui court après nos chimères

Je m'endors,

je m'essouffle à te chercher dans les cartons de mon esprit,

Dans tes pas, dans ma vie

Je te vois sur la ligne d'un sommeil qui m'enroule

Et Je te perds dans mes réveils sans mémoire.

Ce trouble

Quand tu traverses mes ondes alpha sans t'arrêter jamais ...

Tu laisses le bordel dans des valises que je croyais rangées

Et que je retrouve innondées de larmes qui ne sèchent pas

La ligne d'horizon où on se promenait ensemble prend la fuite,

c'est toi qui la dessine

je m'aggripe au sommeil pour vivre notre vie

Pour ne pas perdre, si précieuses, ces secondes où tu es là

je voudrais te croiser

Un soir

je voudrais te tendre mon coeur, ma main, mes doigts

que tu les saisissent

que tu m'incarnes dans ton rêve

que je sois là-bas,

moins que la matière,

dans ton ombre,

avec toi

Merci à Bruno Jouane dont les jolis textes ont chatouillé mon esprit